Remarques Transversales
Le programme mis en perspectives pour en baliser les cheminements et induire le développement et le progrès social dans tout le pays et pour toutes les couches, est réellement porteur de toutes ouvertures positives pour toute la population active (+ 4.500.000 personnes) et potentiellement active (près de 10.000.000 de personnes).
La prise de l’agriculture et toutes les possibilités production et de transformation qu’elle ouvre comme socle de base de l’économie nationale est porteuse et créatrice d’une forte croissance à 2 chiffres produite par l’immense majorité des femmes et des jeunes de ce pays, sans oublier les autres couches socioéconomiques du pays. Bien orientée et traduite en actes et réalisations concrète, cette vision fera d’ici au prochaines 5 à 7 années au maximum, le pays n’aura plus besoin de filets ou bourses de sécurité à vaste échelle qui contraignent l’Etat à des programmes de lutte contre la pauvreté et non d’ancrage et de conception de programme de création de richesses à vaste échelle de la production de la grande majorité de nos concitoyen(ne)s qui créera la croissance à 2 chiffres sur une période d’au moins 10 à 15 ans, comme c’est le cas de la Chine et de quelques Dragons et BRIC, mais à différence qu’ici, ça sera sur fond de justice sociale et d’équité et d’égalité de genre.
Les crédits prévus pour soutenir l’emploi qui sera surtout, sous format auto-emploi collectif ou individuel croissance sont très incitatifs, mais le ratio est trop élevé : le 500.000 F.CFA/emploi est largement suffisant, avec des possibilités larges d’économie d’échelle si c’est l’auto-emploi collectif qui est la modalité première. Ainsi 28 Milliards génèreraient entre 58.000 et 70.000 emplois par l’auto emploi collectif et individuel. Au moins les 4/5 de ce fonds de crédit devraient être utilisés pour la production de biens et les services pour son conditionnement, jusqu’à l’écoulement de cette production ne devant pas se voir affectés plus du 1/5 de ce fonds. Les autres actif(ve)s qui veulent s’y mettre dans le secteur des services pour la production, devant en trouver elles/eux-mêmes les moyens propres par les chemins qu’ils/elles trouveront mais que l’Etat pourra toujours faciliter et accompagner. Toutefois, le fonds reste insuffisant et devrait être porté annuellement sur au moins sur 5 ans à 50 à 60 Milliards pour appuyer par l’auto-emploi collectif et/ou individuel quelques 100.000, 150.000 à 200.000 emplois productifs pour les 4/5 au moins.
Pour ce qui en est de l’économie Sénégalaise et certainement de presque la quasi-totalité des économies de la sous région, nous devons nous convaincre, que c’est l’emploi qui va générer la croissance et non la croissance l’emploi. Les grandes entreprises peuvent certes en générer, mais pas à l’échelle dont le pays a besoin et pour les orientations que nous devons imprimer comme, il en ressort de la DPG. En outre, la croissance et l’augmentation du volume des affaires au niveau des grandes entreprises, ne signifie pas forcément la création d’emplois et peut même résulter d’une modernisation de la production et des machines qui peuvent y baisser les taux d’emplois. Les taux de chômage en Europe, aux USA et même en Afrique du Sud et Amérique Latine, s’expliquent aussi, en partie par cela.
Pour les importations de tracteurs, il faudrait les coupler comme conditionnalités d’achat, à l’envoi en stages/formation de jeunes qui reviendront artisan(e)s, et technicien(e)s au niveau des entreprises fournisseuses ou quelque part ailleurs, pour qu’à leur retour dans 1 à 2 ans, l’Etat les appuie à s’installer collectivement ou individuellement à leur propre compte pour produire des machines et pièces de rechanges utiles à la durabilité de nos équipements et autres outils de production. Cela en les adaptant et perfectionnant toujours un peu mieux.
L’artisanat, requiert une vigoureuse politique de production raffinée et d’écoulement sur les marchés internationaux, à l’image de l’Allemagne où le chiffre d’affaires de l’artisanat surtout à partir de l’argile et ses parent(e)s proches, se chiffre à des centaines de millions, voire milliards £ (ex Dresdner dans l’Est de l’Allemagne).
Pour le financement réel et durable des PME/PMI, l’Etat et le gouvernement du Sénégal devraient négocier avec les banques en place et mette en place une politique vigoureuse de taxation des surliquidités qui ne servent pas l’économie nationale malgré des chiffres d’affaires ne corroborant pas avec les niveaux de l’économie nationale et qui donnent l’impression que ce sont des capitaux spéculatifs ou recyclés d’ailleurs, voire de toutes sortes de trafics. En plus de cela, l’Etat doit négocier avec les institutions financières publiques et privées internationales, des crédits à bonifier et mettre à la disposition des banques qui veulent bien jouer le je du développement de l’entreprenariat dans le pays.
La DPG a bien collé aux besoins aussi bien à ras le sol que macro économique qui ont été bien articulés. Aussi, rien n’y est aérien et il campe mieux et colle mieux que la DPG de Abdou Mbaye qui semblait être plutôt suspendu aux cieux et pas du tout concret au développement ni immédiat, ni à moyen terme, ni même lointain du pays et au progrès social (cela peut être décortiqué sous un angle comparatif, si le besoin se ressentait). Les convenances semblent être telles que personne ne veut en parler. Or ici, c’est le concret de l’instinct maternel de survie et de développement pour épanouissement de toutes et tous et non d’une aristocratie en crasse, qui semble avoir plutôt regardé et vu.
La question de PME/PMI à faire émerger et/ou à accompagner à créer et de leurs places et rôles dans l’économie sénégalaise, reste à approfondir pour voir quelles politiques l’Etat doit avoir pour elles et ceci avec la participation de toutes et toutes les acteur(trice)s et pas seulement sous la prégnance du patronat moderne actuel. Ce patronat depuis au moins 30 ans n’a jamais cessé de montrer ses limites par rapport au développement et au progrès social dans le pays.
Relevant des grandes entreprises agroindustrielles et de l’agro-business installer ou à venir s’installer dans le pays, les termes de la concertation et de l’articulation entre légalité, besoins de développement du pays et la légitimité souveraine des populations sur les terres, sont bien balisés, il reste le comment les concrétiser en préservant tous les intérêts.
Pour ce qui en est des mines, la question de la renégociation de tous les contrats et de la balise des contrats à venir est bien dégrossie, mais il reste à composer les délégations de négociateur(trice)s et la vision de l’Etat pour que le pays tout entier et sa population en soit le gagnant suprême, malgré leurs puissances financières dont le pays a absolument besoin et les Etats qui se cachent derrière elles, mais surtout qui les soutiennent de toutes leurs forces pour le progrès social dans leur propre pays qui semble vouloir s’édifier au détriment des pays à sous sols et affleurements concernés.
La RSE est ici convoquée mais surtout comme devant accompagner et induire le développement économiques et financiers et également le progrès social par l’emploi (auto-emploi des orpailleur(e)s traditionnel(le)s et des travailleur(se)s du fer et autres minerais) dans les terroirs adressés, en plus des gains de l’Etat central ‘’redistributeur’’, ou ‘’péréquateur’’ pour tout le pays.
Le loyer l’un des postes des plus mortels pour toute et tout responsable de famille est bien évoqué à la satisfaction générale. Toutefois, il ne devrait pas être limité à une question d’expert(e), – ce sont les expert(e)s qui ont conçu, manipulé ou orienté tous les schémas de développement et pourtant nous en sommes encore là -, la question par sa commission, doit être élargie aux locataires surtout handicapé(e)s de n’avoir jamais une maison comme propriétaires, condamné(e)s au loyer mensuel éternel et très cher au dessus de leurs moyens. Il est vrai que le DPG est prévenant en mettant en fond la construction de logements sociaux, mais ceci devant se faire à des prix/Etat n’excédant pas les 10.000.000 F.CFA, selon des modalités à convenir.
Il convient de relever et de souligner très fortement que l’Etat et le gouvernement doivent mettre en chantier le dossier de la récupération des 300.000 m2 que Wade dans une ''entreloupette'' digne des Arsène Lupin du tiers monde avait octroyés à Mbakilou Faye en réméré pour un investissement de ce dernier de 13 Milliards encore que le chiffre ne soit certain nulle part : l’architecte, le constructeur du monument de la renaissance, le gestionnaire et Wade lui-même ayant chacun son chiffre. Toutefois selon les projections de 1.000.000 F.CFA/m2 pour la zone que nous avions faites à l’époque, par ce procédé, le pays a perdu plus de 283 Milliards dans cette opération. L’architecte bien qu’en en ayant parlé, n’avait pas osé remettre ce chiffre en cause. Seul Ousmane Tanor Dieng (PS), pour on ne sait quelle raison (il n’est pas ami ou proche de Wade ?) avait cru devoir dire que le m2 devrait être estimé à 200.000 F.CFA. Même à ce prix, l’Etat et les populations du pays perdent plus de 40 Milliards de F.CFA. La récupération de ces terres avec des constructions en hauteur, devrait permettre de loger au moins 150.000 ménages. Il faut absolument les récupérer, mais sans inquiéter toutefois inquiéter Wade à laisser vieillir en douce (repos du guerrier et privilège de l’âge), le contrat étant par lui-même injuste et inéquitable et sans appel d’offres.
Quelques Eléments à tenir en compte dans la traduction de la DPG dans les réalités des terroirs
a) La pénibilité du travail de recherche de l’eau en milieu rural, voire et périurbain, n’a pas été abordé dans le discours, or c’est un élément structurant de base pour l’augmentation de la production agricole, fruitière et agro forestière. Cette recherche leur prend entre 4 à 12 heures par jour, voire plus et les maintient en éloignées de toute production d’envergure et d’une productivité qui les rend hautement compétitive, par manque de temps de d’outils adéquats et avec un très faible taux d’accès à l’eau potable et tout ce que cela induit comme maladies et comme avortement, mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Le Gouvernement doit négocier avec ses partenaires de l’eau, la réalisation de forages à vastes échelle, partout dans le pays, la démultiplication des borne fontaine et leur dissémination partout, associées par sa décision en tant que gouvernement d’une baisse drastique du coût de l’eau potable pour la porter entre 125 et 175 F/m3, 125 étant plus proche des possibilités des populations rurales qui paradoxalement bien qu’étant les plus pauvres et les plus affectées paient l’eau, 1,5 à 3 fois plus chère que les urbain(e)s. Il ne sera jamais venue à bout de la pauvreté sans cela qui doit se faire même si l’Etat doit mettre la main à la poche et subventionner sur 5 à 10 ans le temps que l’agriculture et les PME/PMI agroindustrielles et agro forestières aient acquis réellement le droit cité avec une forte production et une productivité élevée.
b) le faible accès des femmes à l’eau productive (3,2%) dans le 2ième programme de la BAD (PAPIL) qui en fait presque des contre facteurs économique peu susceptible de générer et de porter le progrès social en milieu rural où, pourtant elles constituent l’écrasante majorité (+60% de la population dans beaucoup de cas). Ce faible accès combiné à la production plombe très fortement, la production agricole (sens large) et affecte la productivité en milieu rural à tous les niveaux y compris artisanal.
c) L’électrification rurale et un fond de crédit à la petite et moyenne entreprise rurale devraient accompagner dès à présent toute cette perspective de développement rural et de progrès social au niveau des terroirs et des zones périurbaines.
d) La santé est bien balisée, mais l’éducation dans son acception globale reste encore à soigner, bien que la formation professionnelle ait eu tous les honneurs pour l’industrialisation du pays tout en entier aussi bien milieu urbain que rural (selon les projections prospectives, seul 1% des travailleuses et travailleurs qui officient dans le pays ont un diplôme de qualification professionnelles : paradoxe malgré son énorme budget EN, n’a pas formé 5% des actifs et actives du pays. Ce qui appelle à des réorientations vigoureuses pour camper avec les besoins de production et de productivité.
e) La décentralisation dans le sens de l’approfondissement de la démocratie inclusive et auto appropriative, est une des choses à étoffer par la Première Ministre dans les orientations politiques pour rompre avec le cercle vicieux de la décentralisation depuis l’époque coloniale, qui n’a jamais fait des populations à la base les ‘’appropriataires’’ et porteuses de leur propre développement et leur progrès social.
Tout est institutionnel d’abord avant d’être humain. Les réformes semblent oublier la mobilisation des humain(e)s et leur implication effective. Et si l’on y prend garde, le risque st d’arriver au renforcement des tout puissant(e)s Président(e)s de Conseils ruraux, des Maires et Président(e)s de Conseils régionaux qui déjà sans leur élection aux suffrages universels sont des baron(ne)s qui règnent sur les conseils comme des seigneur(e)s et majestés derrière qui les conseillères et conseillers courent pour la prise en charge des moindres besoins de leurs commissions respectives. Au niveau des collectivités locales, quel que soit le programme d’une commission et la qualité de participation de ses membres et autres membres ou démembrements de la société civile, leur mise en œuvre reste suspendue aux désidératas des Président(e)s de Conseils devant qui aussi bien la/le conseiller(e)s que les populations des localités et terroirs, n’ont aucun pouvoir et aucun texte juridique ne les obligent ou contraigne. Ce qui fait que, prendre part à ces commissions se révèle souvent sans intérêts pour toutes et tous ceux et celles qui ne sont pas des affidé(e)s surtout du Seigneur Suprême.
Ainsi, le développement local, bien qu’on ait voulu copier quelque peu Porto Alegre, est loin d’être l’affaire des populations et encore moins inclusive. Or cette question est fondamentale avant toute avancée institutionnelle et juridique, si l’on veut que les populations dessinent leur propre développement, s’approprient de tous les processus et les portent, voire règlent elles mêmes une bonne part de leurs besoins de financement du développement local et de leur progrès social avec un contrôle citoyen pas ‘’d’invitation de temps à autres’’ qui renforcent leur confiance et conscience de travailler pour elles mêmes, leurs enfants, et arrières petit(e)s enfants.
Les cris et appels se résument de la part de l’aristocratie ou de l’oligarchie actuelle qui dirigent les conseils à : augmenter nos moyens, élisez nous aux suffrages universels. On va avoir de véritables potentat(e)s locaux et locales, qui vont investi(e)s, par la loi et les règlements fonctionner sous le modèle de Président(e) de la République. Seules des avancées démocratiques inclusives institutionnalisées et surtout favorisant la participation effective des femmes et des jeunes en tant que leader(e)s dans le cadre du co-coaching locales et communautaires, seraient en mesure de donner les moyens de faire face à toutes les dérives déjà imaginables surtout avec les réformes envisagées du code des marchés publics. Mon ami Ismaïla Major Fall, la Première Ministre et le Président de la République au premier chef devraient se pencher très rapidement sur ces aspects avant tout pas supplémentaire.
Recommandation Majeure
La PM, voire le Président de la République, se doit de mettre en place dès à présent et sans tarder auprès d’elle une commission qui dès la fin décembre, voire au plus tard à la rentrée en début janvier 2014, débutera par un ministère ou quelques ministères (agriculture, environnement, hydraulique, éducation, finances, budget, habitat, électrification rurale, PME/PMI etc.), pour évaluer où le ministère en est avec la mise en pratique de la DPG du 27 octobre 2013, même si les ministères n’auraient encore rien fait.
La commission en dehors de son socle permanent doit être renouvelée autant que possible et la/le rapporteur(e), ne doit pas provenir de l’administration publique et des cabinets et consultant(e)s partenaires et traditionnels de l’Etat.
Daouda Diop
Patriote Africain Indépendant
00 221 77 694 55 84
Le programme mis en perspectives pour en baliser les cheminements et induire le développement et le progrès social dans tout le pays et pour toutes les couches, est réellement porteur de toutes ouvertures positives pour toute la population active (+ 4.500.000 personnes) et potentiellement active (près de 10.000.000 de personnes).
La prise de l’agriculture et toutes les possibilités production et de transformation qu’elle ouvre comme socle de base de l’économie nationale est porteuse et créatrice d’une forte croissance à 2 chiffres produite par l’immense majorité des femmes et des jeunes de ce pays, sans oublier les autres couches socioéconomiques du pays. Bien orientée et traduite en actes et réalisations concrète, cette vision fera d’ici au prochaines 5 à 7 années au maximum, le pays n’aura plus besoin de filets ou bourses de sécurité à vaste échelle qui contraignent l’Etat à des programmes de lutte contre la pauvreté et non d’ancrage et de conception de programme de création de richesses à vaste échelle de la production de la grande majorité de nos concitoyen(ne)s qui créera la croissance à 2 chiffres sur une période d’au moins 10 à 15 ans, comme c’est le cas de la Chine et de quelques Dragons et BRIC, mais à différence qu’ici, ça sera sur fond de justice sociale et d’équité et d’égalité de genre.
Les crédits prévus pour soutenir l’emploi qui sera surtout, sous format auto-emploi collectif ou individuel croissance sont très incitatifs, mais le ratio est trop élevé : le 500.000 F.CFA/emploi est largement suffisant, avec des possibilités larges d’économie d’échelle si c’est l’auto-emploi collectif qui est la modalité première. Ainsi 28 Milliards génèreraient entre 58.000 et 70.000 emplois par l’auto emploi collectif et individuel. Au moins les 4/5 de ce fonds de crédit devraient être utilisés pour la production de biens et les services pour son conditionnement, jusqu’à l’écoulement de cette production ne devant pas se voir affectés plus du 1/5 de ce fonds. Les autres actif(ve)s qui veulent s’y mettre dans le secteur des services pour la production, devant en trouver elles/eux-mêmes les moyens propres par les chemins qu’ils/elles trouveront mais que l’Etat pourra toujours faciliter et accompagner. Toutefois, le fonds reste insuffisant et devrait être porté annuellement sur au moins sur 5 ans à 50 à 60 Milliards pour appuyer par l’auto-emploi collectif et/ou individuel quelques 100.000, 150.000 à 200.000 emplois productifs pour les 4/5 au moins.
Pour ce qui en est de l’économie Sénégalaise et certainement de presque la quasi-totalité des économies de la sous région, nous devons nous convaincre, que c’est l’emploi qui va générer la croissance et non la croissance l’emploi. Les grandes entreprises peuvent certes en générer, mais pas à l’échelle dont le pays a besoin et pour les orientations que nous devons imprimer comme, il en ressort de la DPG. En outre, la croissance et l’augmentation du volume des affaires au niveau des grandes entreprises, ne signifie pas forcément la création d’emplois et peut même résulter d’une modernisation de la production et des machines qui peuvent y baisser les taux d’emplois. Les taux de chômage en Europe, aux USA et même en Afrique du Sud et Amérique Latine, s’expliquent aussi, en partie par cela.
Pour les importations de tracteurs, il faudrait les coupler comme conditionnalités d’achat, à l’envoi en stages/formation de jeunes qui reviendront artisan(e)s, et technicien(e)s au niveau des entreprises fournisseuses ou quelque part ailleurs, pour qu’à leur retour dans 1 à 2 ans, l’Etat les appuie à s’installer collectivement ou individuellement à leur propre compte pour produire des machines et pièces de rechanges utiles à la durabilité de nos équipements et autres outils de production. Cela en les adaptant et perfectionnant toujours un peu mieux.
L’artisanat, requiert une vigoureuse politique de production raffinée et d’écoulement sur les marchés internationaux, à l’image de l’Allemagne où le chiffre d’affaires de l’artisanat surtout à partir de l’argile et ses parent(e)s proches, se chiffre à des centaines de millions, voire milliards £ (ex Dresdner dans l’Est de l’Allemagne).
Pour le financement réel et durable des PME/PMI, l’Etat et le gouvernement du Sénégal devraient négocier avec les banques en place et mette en place une politique vigoureuse de taxation des surliquidités qui ne servent pas l’économie nationale malgré des chiffres d’affaires ne corroborant pas avec les niveaux de l’économie nationale et qui donnent l’impression que ce sont des capitaux spéculatifs ou recyclés d’ailleurs, voire de toutes sortes de trafics. En plus de cela, l’Etat doit négocier avec les institutions financières publiques et privées internationales, des crédits à bonifier et mettre à la disposition des banques qui veulent bien jouer le je du développement de l’entreprenariat dans le pays.
La DPG a bien collé aux besoins aussi bien à ras le sol que macro économique qui ont été bien articulés. Aussi, rien n’y est aérien et il campe mieux et colle mieux que la DPG de Abdou Mbaye qui semblait être plutôt suspendu aux cieux et pas du tout concret au développement ni immédiat, ni à moyen terme, ni même lointain du pays et au progrès social (cela peut être décortiqué sous un angle comparatif, si le besoin se ressentait). Les convenances semblent être telles que personne ne veut en parler. Or ici, c’est le concret de l’instinct maternel de survie et de développement pour épanouissement de toutes et tous et non d’une aristocratie en crasse, qui semble avoir plutôt regardé et vu.
La question de PME/PMI à faire émerger et/ou à accompagner à créer et de leurs places et rôles dans l’économie sénégalaise, reste à approfondir pour voir quelles politiques l’Etat doit avoir pour elles et ceci avec la participation de toutes et toutes les acteur(trice)s et pas seulement sous la prégnance du patronat moderne actuel. Ce patronat depuis au moins 30 ans n’a jamais cessé de montrer ses limites par rapport au développement et au progrès social dans le pays.
Relevant des grandes entreprises agroindustrielles et de l’agro-business installer ou à venir s’installer dans le pays, les termes de la concertation et de l’articulation entre légalité, besoins de développement du pays et la légitimité souveraine des populations sur les terres, sont bien balisés, il reste le comment les concrétiser en préservant tous les intérêts.
Pour ce qui en est des mines, la question de la renégociation de tous les contrats et de la balise des contrats à venir est bien dégrossie, mais il reste à composer les délégations de négociateur(trice)s et la vision de l’Etat pour que le pays tout entier et sa population en soit le gagnant suprême, malgré leurs puissances financières dont le pays a absolument besoin et les Etats qui se cachent derrière elles, mais surtout qui les soutiennent de toutes leurs forces pour le progrès social dans leur propre pays qui semble vouloir s’édifier au détriment des pays à sous sols et affleurements concernés.
La RSE est ici convoquée mais surtout comme devant accompagner et induire le développement économiques et financiers et également le progrès social par l’emploi (auto-emploi des orpailleur(e)s traditionnel(le)s et des travailleur(se)s du fer et autres minerais) dans les terroirs adressés, en plus des gains de l’Etat central ‘’redistributeur’’, ou ‘’péréquateur’’ pour tout le pays.
Le loyer l’un des postes des plus mortels pour toute et tout responsable de famille est bien évoqué à la satisfaction générale. Toutefois, il ne devrait pas être limité à une question d’expert(e), – ce sont les expert(e)s qui ont conçu, manipulé ou orienté tous les schémas de développement et pourtant nous en sommes encore là -, la question par sa commission, doit être élargie aux locataires surtout handicapé(e)s de n’avoir jamais une maison comme propriétaires, condamné(e)s au loyer mensuel éternel et très cher au dessus de leurs moyens. Il est vrai que le DPG est prévenant en mettant en fond la construction de logements sociaux, mais ceci devant se faire à des prix/Etat n’excédant pas les 10.000.000 F.CFA, selon des modalités à convenir.
Il convient de relever et de souligner très fortement que l’Etat et le gouvernement doivent mettre en chantier le dossier de la récupération des 300.000 m2 que Wade dans une ''entreloupette'' digne des Arsène Lupin du tiers monde avait octroyés à Mbakilou Faye en réméré pour un investissement de ce dernier de 13 Milliards encore que le chiffre ne soit certain nulle part : l’architecte, le constructeur du monument de la renaissance, le gestionnaire et Wade lui-même ayant chacun son chiffre. Toutefois selon les projections de 1.000.000 F.CFA/m2 pour la zone que nous avions faites à l’époque, par ce procédé, le pays a perdu plus de 283 Milliards dans cette opération. L’architecte bien qu’en en ayant parlé, n’avait pas osé remettre ce chiffre en cause. Seul Ousmane Tanor Dieng (PS), pour on ne sait quelle raison (il n’est pas ami ou proche de Wade ?) avait cru devoir dire que le m2 devrait être estimé à 200.000 F.CFA. Même à ce prix, l’Etat et les populations du pays perdent plus de 40 Milliards de F.CFA. La récupération de ces terres avec des constructions en hauteur, devrait permettre de loger au moins 150.000 ménages. Il faut absolument les récupérer, mais sans inquiéter toutefois inquiéter Wade à laisser vieillir en douce (repos du guerrier et privilège de l’âge), le contrat étant par lui-même injuste et inéquitable et sans appel d’offres.
Quelques Eléments à tenir en compte dans la traduction de la DPG dans les réalités des terroirs
a) La pénibilité du travail de recherche de l’eau en milieu rural, voire et périurbain, n’a pas été abordé dans le discours, or c’est un élément structurant de base pour l’augmentation de la production agricole, fruitière et agro forestière. Cette recherche leur prend entre 4 à 12 heures par jour, voire plus et les maintient en éloignées de toute production d’envergure et d’une productivité qui les rend hautement compétitive, par manque de temps de d’outils adéquats et avec un très faible taux d’accès à l’eau potable et tout ce que cela induit comme maladies et comme avortement, mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Le Gouvernement doit négocier avec ses partenaires de l’eau, la réalisation de forages à vastes échelle, partout dans le pays, la démultiplication des borne fontaine et leur dissémination partout, associées par sa décision en tant que gouvernement d’une baisse drastique du coût de l’eau potable pour la porter entre 125 et 175 F/m3, 125 étant plus proche des possibilités des populations rurales qui paradoxalement bien qu’étant les plus pauvres et les plus affectées paient l’eau, 1,5 à 3 fois plus chère que les urbain(e)s. Il ne sera jamais venue à bout de la pauvreté sans cela qui doit se faire même si l’Etat doit mettre la main à la poche et subventionner sur 5 à 10 ans le temps que l’agriculture et les PME/PMI agroindustrielles et agro forestières aient acquis réellement le droit cité avec une forte production et une productivité élevée.
b) le faible accès des femmes à l’eau productive (3,2%) dans le 2ième programme de la BAD (PAPIL) qui en fait presque des contre facteurs économique peu susceptible de générer et de porter le progrès social en milieu rural où, pourtant elles constituent l’écrasante majorité (+60% de la population dans beaucoup de cas). Ce faible accès combiné à la production plombe très fortement, la production agricole (sens large) et affecte la productivité en milieu rural à tous les niveaux y compris artisanal.
c) L’électrification rurale et un fond de crédit à la petite et moyenne entreprise rurale devraient accompagner dès à présent toute cette perspective de développement rural et de progrès social au niveau des terroirs et des zones périurbaines.
d) La santé est bien balisée, mais l’éducation dans son acception globale reste encore à soigner, bien que la formation professionnelle ait eu tous les honneurs pour l’industrialisation du pays tout en entier aussi bien milieu urbain que rural (selon les projections prospectives, seul 1% des travailleuses et travailleurs qui officient dans le pays ont un diplôme de qualification professionnelles : paradoxe malgré son énorme budget EN, n’a pas formé 5% des actifs et actives du pays. Ce qui appelle à des réorientations vigoureuses pour camper avec les besoins de production et de productivité.
e) La décentralisation dans le sens de l’approfondissement de la démocratie inclusive et auto appropriative, est une des choses à étoffer par la Première Ministre dans les orientations politiques pour rompre avec le cercle vicieux de la décentralisation depuis l’époque coloniale, qui n’a jamais fait des populations à la base les ‘’appropriataires’’ et porteuses de leur propre développement et leur progrès social.
Tout est institutionnel d’abord avant d’être humain. Les réformes semblent oublier la mobilisation des humain(e)s et leur implication effective. Et si l’on y prend garde, le risque st d’arriver au renforcement des tout puissant(e)s Président(e)s de Conseils ruraux, des Maires et Président(e)s de Conseils régionaux qui déjà sans leur élection aux suffrages universels sont des baron(ne)s qui règnent sur les conseils comme des seigneur(e)s et majestés derrière qui les conseillères et conseillers courent pour la prise en charge des moindres besoins de leurs commissions respectives. Au niveau des collectivités locales, quel que soit le programme d’une commission et la qualité de participation de ses membres et autres membres ou démembrements de la société civile, leur mise en œuvre reste suspendue aux désidératas des Président(e)s de Conseils devant qui aussi bien la/le conseiller(e)s que les populations des localités et terroirs, n’ont aucun pouvoir et aucun texte juridique ne les obligent ou contraigne. Ce qui fait que, prendre part à ces commissions se révèle souvent sans intérêts pour toutes et tous ceux et celles qui ne sont pas des affidé(e)s surtout du Seigneur Suprême.
Ainsi, le développement local, bien qu’on ait voulu copier quelque peu Porto Alegre, est loin d’être l’affaire des populations et encore moins inclusive. Or cette question est fondamentale avant toute avancée institutionnelle et juridique, si l’on veut que les populations dessinent leur propre développement, s’approprient de tous les processus et les portent, voire règlent elles mêmes une bonne part de leurs besoins de financement du développement local et de leur progrès social avec un contrôle citoyen pas ‘’d’invitation de temps à autres’’ qui renforcent leur confiance et conscience de travailler pour elles mêmes, leurs enfants, et arrières petit(e)s enfants.
Les cris et appels se résument de la part de l’aristocratie ou de l’oligarchie actuelle qui dirigent les conseils à : augmenter nos moyens, élisez nous aux suffrages universels. On va avoir de véritables potentat(e)s locaux et locales, qui vont investi(e)s, par la loi et les règlements fonctionner sous le modèle de Président(e) de la République. Seules des avancées démocratiques inclusives institutionnalisées et surtout favorisant la participation effective des femmes et des jeunes en tant que leader(e)s dans le cadre du co-coaching locales et communautaires, seraient en mesure de donner les moyens de faire face à toutes les dérives déjà imaginables surtout avec les réformes envisagées du code des marchés publics. Mon ami Ismaïla Major Fall, la Première Ministre et le Président de la République au premier chef devraient se pencher très rapidement sur ces aspects avant tout pas supplémentaire.
Recommandation Majeure
La PM, voire le Président de la République, se doit de mettre en place dès à présent et sans tarder auprès d’elle une commission qui dès la fin décembre, voire au plus tard à la rentrée en début janvier 2014, débutera par un ministère ou quelques ministères (agriculture, environnement, hydraulique, éducation, finances, budget, habitat, électrification rurale, PME/PMI etc.), pour évaluer où le ministère en est avec la mise en pratique de la DPG du 27 octobre 2013, même si les ministères n’auraient encore rien fait.
La commission en dehors de son socle permanent doit être renouvelée autant que possible et la/le rapporteur(e), ne doit pas provenir de l’administration publique et des cabinets et consultant(e)s partenaires et traditionnels de l’Etat.
Daouda Diop
Patriote Africain Indépendant
00 221 77 694 55 84