Aujourd’hui, il est évident que les politiques ont échoué quand il s’agit de la gestion municipale de Tambacounda. Et, pour apporter une certaine rupture à ces différents types de gestion antérieure, nous devons voir et aller au-delà des partis politiques afin que les intérêts des tambacoundoises et tambacoundois soient mis en avant. En effet, nous savons tous que les intérêts des partis politiques peuvent parfois s’opposer à ceux des populations. Aussi, nous savons tous que les partis politiques privilégient toujours leurs propres intérêts. Par conséquent, la seule solution pour ne plus laisser les destinées de notre ville et de notre région entre les mains des seuls politiques ou politiciens, c’est selon, c’est de présenter une liste indépendante lors des élections locales de 2014. Avec une telle liste qui regroupera les non-politiques et les politiques, lesquels auraient certainement la clairvoyance de mettre les intérêts des populations au-dessus de ceux de leurs partis. Alors, nous serons en mesure de gagner et la mairie de Tambacounda et le conseil régional. Une victoire avec cette liste indépendante nous présentera inévitablement comme une force consciente avec laquelle les autorités gouvernementales vont composer, ce qui nous permettrait de réparer cette absence significative et quasi totale de nos ressortissants en ce qui a trait à l’ensemble des sphères de décisions du pays.
Oui chères sœurs, oui chers frères, notre absence du gouvernement et du bureau politique de l’assemblée nationale est une vraie hécatombe si nous savons que depuis Feu Mady Cissokho jusqu'à la présidence de Cheikh Cissokho de ladite institution, nous avons toujours été dignement représentés, mais aujourd’hui nous ne sommes même pas dignes d’un poste de directeur d’agence ou de PCA. Ceci n’est en rien que la faute des nouvelles autorités mais surtout du fait que nous ne représentons point une force capable de se faire entendre. En politique, c’est le nombre de voix exprimées dans les urnes qui peut conférer à un quelconque groupe une certaine légitimité. Donc, si nous voulons bien nous faire entendre et avoir des représentants au plus haut sommet de l’État, le point de départ sera les élections locales de 2014. Et, un bon score lors de ces échéances locales nous servirait de levier pour les élections législatives de 2017. Et, croyez-moi chers frères et sœurs, il est bien possible de présenter une liste indépendante à ces prochaines élections municipales et de les gagner car l’histoire est là pour nous le prouver. À nous d’écrire bien sûr une nouvelle page scintillante de notre histoire.
Pour ce faire, la jeunesse doit être le porte drapeau de ce combat surtout celle qui réside dans la diaspora. Nous devons être au-devant de ce combat en nous mettant avec ceux qui sont sur le terrain. Ensemble, nous pouvons peaufiner des stratégies comme les jeunes de Saint-Louis avaient eu à le faire pour appuyer et soutenir le candidat Blaise Diagne afin qu’il devienne le premier député noir à représenter le Sénégal à l’assemblée nationale française. En effet, en 1912, à une période où la politique est la chasse-gardée des Blancs et des Mulâtres, une association dénommée « Mouvement des jeunes Sénégalais » et créée par trois jeunes Saint-Louisiens du nom de Thiecouta Diop, Lamine Gueye et Pape Mar Diop avaient réussi la prouesse de faire campagne autour du premier candidat noir à la députation jusqu'à sa victoire éclatante au second tour des élections législatives du 10 mai 1914 sur le député Mulâtre de Saint-Louis, François Carpot. Bien sûr, ces jeunes-là y avaient cru et pendant deux ans n’avaient ménagé aucun effort pour réaliser leurs vœux. Ils réussirent à mettre fin à une mainmise des Blancs et des Mulâtres sur les mandats de députés. Je vous raconte cette belle histoire de Saint-Louis pour vous rappeler, vous le savez surement, que la jeunesse a toujours été le fer de lance de beaucoup de combats citoyens et démocratiques.
J’aimerais aussi vous faire un petit rappel historique sur la présence des listes indépendantes lors des élections locales et municipales au pays. Elles ne datent pas de 2009 comme le croient beaucoup d’entre nous. En effet, lors des élections municipales du 18 novembre 1956, alors que le champ politique sénégalais était dominé par le Bloc Populaire Sénégalais (BPS) de Léopold Sédar Senghor et la SFIO de Lamine Guèye, une liste indépendante dénommée le Bloc démocratique du Diambour dirigée par des dissidents du BPS à l’époque et représentés par Momar Gaye Diop, Doudou Dièye et Mbagou Lô avait remporté la majorité de 12 sièges à Louga. À Gorée, pendant ces mêmes élections, une autre liste indépendante appelée « Liste de l’Union Goréenne », dirigée par Amadou Barry avait remporté la victoire sur les partis traditionnels.
Oui frères et sœurs de Tambacounda, la mission est noble et ne se fera pas sans coup férir mais sachons déjà que les difficultés sont inhérentes aux grosses œuvres.
Amath DIOUF
Contacte : tambacounda2014@gmail.com, Facebook : Tambacounda,2014
Oui chères sœurs, oui chers frères, notre absence du gouvernement et du bureau politique de l’assemblée nationale est une vraie hécatombe si nous savons que depuis Feu Mady Cissokho jusqu'à la présidence de Cheikh Cissokho de ladite institution, nous avons toujours été dignement représentés, mais aujourd’hui nous ne sommes même pas dignes d’un poste de directeur d’agence ou de PCA. Ceci n’est en rien que la faute des nouvelles autorités mais surtout du fait que nous ne représentons point une force capable de se faire entendre. En politique, c’est le nombre de voix exprimées dans les urnes qui peut conférer à un quelconque groupe une certaine légitimité. Donc, si nous voulons bien nous faire entendre et avoir des représentants au plus haut sommet de l’État, le point de départ sera les élections locales de 2014. Et, un bon score lors de ces échéances locales nous servirait de levier pour les élections législatives de 2017. Et, croyez-moi chers frères et sœurs, il est bien possible de présenter une liste indépendante à ces prochaines élections municipales et de les gagner car l’histoire est là pour nous le prouver. À nous d’écrire bien sûr une nouvelle page scintillante de notre histoire.
Pour ce faire, la jeunesse doit être le porte drapeau de ce combat surtout celle qui réside dans la diaspora. Nous devons être au-devant de ce combat en nous mettant avec ceux qui sont sur le terrain. Ensemble, nous pouvons peaufiner des stratégies comme les jeunes de Saint-Louis avaient eu à le faire pour appuyer et soutenir le candidat Blaise Diagne afin qu’il devienne le premier député noir à représenter le Sénégal à l’assemblée nationale française. En effet, en 1912, à une période où la politique est la chasse-gardée des Blancs et des Mulâtres, une association dénommée « Mouvement des jeunes Sénégalais » et créée par trois jeunes Saint-Louisiens du nom de Thiecouta Diop, Lamine Gueye et Pape Mar Diop avaient réussi la prouesse de faire campagne autour du premier candidat noir à la députation jusqu'à sa victoire éclatante au second tour des élections législatives du 10 mai 1914 sur le député Mulâtre de Saint-Louis, François Carpot. Bien sûr, ces jeunes-là y avaient cru et pendant deux ans n’avaient ménagé aucun effort pour réaliser leurs vœux. Ils réussirent à mettre fin à une mainmise des Blancs et des Mulâtres sur les mandats de députés. Je vous raconte cette belle histoire de Saint-Louis pour vous rappeler, vous le savez surement, que la jeunesse a toujours été le fer de lance de beaucoup de combats citoyens et démocratiques.
J’aimerais aussi vous faire un petit rappel historique sur la présence des listes indépendantes lors des élections locales et municipales au pays. Elles ne datent pas de 2009 comme le croient beaucoup d’entre nous. En effet, lors des élections municipales du 18 novembre 1956, alors que le champ politique sénégalais était dominé par le Bloc Populaire Sénégalais (BPS) de Léopold Sédar Senghor et la SFIO de Lamine Guèye, une liste indépendante dénommée le Bloc démocratique du Diambour dirigée par des dissidents du BPS à l’époque et représentés par Momar Gaye Diop, Doudou Dièye et Mbagou Lô avait remporté la majorité de 12 sièges à Louga. À Gorée, pendant ces mêmes élections, une autre liste indépendante appelée « Liste de l’Union Goréenne », dirigée par Amadou Barry avait remporté la victoire sur les partis traditionnels.
Oui frères et sœurs de Tambacounda, la mission est noble et ne se fera pas sans coup férir mais sachons déjà que les difficultés sont inhérentes aux grosses œuvres.
Amath DIOUF
Contacte : tambacounda2014@gmail.com, Facebook : Tambacounda,2014