« Se procurer le liquide précieux à suffisance, est un luxe. Les femmes du village réalisent un véritable parcours du combattant pour se procurer de l’eau et souvent, dans des conditions extrêmement difficiles. Nous n'avons pas de forages ni de robinets. Nous utilisons l'eau du puits qui est très souvent de mauvaise qualité », se désole Mme Fatou Thioub.
La corvée de l’eau a fini d’épuiser les populations, notamment les femmes de Keur Yoro Khodia, qui sont "obligées de débourser doublement pour satisfaire les besoins de nos familles en eau potable. On paye ceux qui ont des camions-citernes pour avoir de l’eau potable. D'ailleurs, nous sommes obligés de faire des stocks avec des bidons de 20 L, au cas où les camions-citernes mettent du temps pour venir dans notre village. Nous interpellons le nouveau gouvernement du Sénégal, par rapport à notre préoccupation majeure", a ajouté Fatou Thioub.
À en croire Maguette Ndiaye, les villageois peuvent rester deux mois sans avoir le liquide précieux. Une situation déplorable qui les empêche, selon elle, de faire des tâches ménagères et de subvenir aux besoins de la famille.
En tout cas, le manque d'eau reste un problème majeur pour beaucoup de villages dans le Saloum, surtout pour les habitants de Keur Yoro Khodia, qui ont profité de l'occasion pour interpeller les autorités sur la réalisation des infrastructures sociales de base dans la localité, la réalisation de pistes de production, la création d'emplois pour les jeunes, le financement des femmes, entre autres préoccupations.
La question de la santé est une nécessité pour Maguette Ndiaye, qui sollicite des autorités, la mise en place d'une structure sanitaire digne de ce nom, pour permettre aux femmes du village d'accoucher sans problème.
La corvée de l’eau a fini d’épuiser les populations, notamment les femmes de Keur Yoro Khodia, qui sont "obligées de débourser doublement pour satisfaire les besoins de nos familles en eau potable. On paye ceux qui ont des camions-citernes pour avoir de l’eau potable. D'ailleurs, nous sommes obligés de faire des stocks avec des bidons de 20 L, au cas où les camions-citernes mettent du temps pour venir dans notre village. Nous interpellons le nouveau gouvernement du Sénégal, par rapport à notre préoccupation majeure", a ajouté Fatou Thioub.
À en croire Maguette Ndiaye, les villageois peuvent rester deux mois sans avoir le liquide précieux. Une situation déplorable qui les empêche, selon elle, de faire des tâches ménagères et de subvenir aux besoins de la famille.
En tout cas, le manque d'eau reste un problème majeur pour beaucoup de villages dans le Saloum, surtout pour les habitants de Keur Yoro Khodia, qui ont profité de l'occasion pour interpeller les autorités sur la réalisation des infrastructures sociales de base dans la localité, la réalisation de pistes de production, la création d'emplois pour les jeunes, le financement des femmes, entre autres préoccupations.
La question de la santé est une nécessité pour Maguette Ndiaye, qui sollicite des autorités, la mise en place d'une structure sanitaire digne de ce nom, pour permettre aux femmes du village d'accoucher sans problème.