INTERNATIONAL - Daech s'agrandit en Afrique. Un responsable du mouvement armé jihadiste Al-Mourabitoune, de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, a annoncé l'allégeance de ce groupe à Daech (ou Etat islamique) dans un enregistrement audio diffusé par l'agence mauritanienne privée Al-Akhbar.
Dans cet enregistrement écouté jeudi par l'AFP, on peut entendre ce responsable de l'organisation jihadiste expliquer, en arabe, les raisons de cette union: "Le mouvement Al-Mourabitoune annonce son allégeance au calife des musulmans Abou Baqr al-Baghdadi, bannissant ainsi les divisions et les dissensions au sein de la Nation".
Al-Mourabitoune est un groupe armé djihadiste salafiste sahélien né en août 2013 de la fusion du MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) et des "Signataires par le sang", groupe de Mokhtar Belmoktar, dissident d'al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Doutes sur sa mort
Le jihadiste algérien s'est notamment fait connaître ces dernières années pour plusieurs "faits d'armes" qu'il aurait organisés dans les pays du Sahel et au Maghreb. En janvier 2012 notamment avec l'attaque du site d'exploitation gazière de Tigantourine situé à 45 km à l'ouest d'In Amenas, dans le Sahara, au sud de l'Algérie. Cette opération sanglante avait été organisée quelques jours après le début de l'opération militaire française au Mali.
En mai de la même année, les jihadistes avaient également lancé l'attaque de la mine d'uranium d'Arlit (Niger), propriété de l'industriel français Areva. Cette fois, l'opération avait pour but officiel de venger la mort d'Abou Zeïd, leader d'Aqmi, tué dans un raid de l'armée française. Mokhtar Belmoktar est également connu pour avoir largement participé aux différentes prises d'otages de ressortissants occidentaux, et notamment français, dans la région.
Prises d'otages
Toutefois, en mars 2013, plusieurs sources ont affirmé avoir identifié le corps de Mokhtar Belmoktar, qui aurait été tué par l'armée tchadienne. Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a cependant refusé de confirmer la mort du leader jihadiste.
Quoi qu'il en soit, l'arrivée de ce nouveau groupe jihadiste dans l'escarcelle de Daech (ou EI) apparaît comme une belle prise pour l'organisation terroriste, puisqu'il s'agit de l'un des groupes les plus actifs de la région du Sahel, comme l'indique notamment le journaliste David Thomson, journaliste de RFI spécialiste du jihadisme.
(Source HuffingtonPost
Dans cet enregistrement écouté jeudi par l'AFP, on peut entendre ce responsable de l'organisation jihadiste expliquer, en arabe, les raisons de cette union: "Le mouvement Al-Mourabitoune annonce son allégeance au calife des musulmans Abou Baqr al-Baghdadi, bannissant ainsi les divisions et les dissensions au sein de la Nation".
Al-Mourabitoune est un groupe armé djihadiste salafiste sahélien né en août 2013 de la fusion du MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) et des "Signataires par le sang", groupe de Mokhtar Belmoktar, dissident d'al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Doutes sur sa mort
Le jihadiste algérien s'est notamment fait connaître ces dernières années pour plusieurs "faits d'armes" qu'il aurait organisés dans les pays du Sahel et au Maghreb. En janvier 2012 notamment avec l'attaque du site d'exploitation gazière de Tigantourine situé à 45 km à l'ouest d'In Amenas, dans le Sahara, au sud de l'Algérie. Cette opération sanglante avait été organisée quelques jours après le début de l'opération militaire française au Mali.
En mai de la même année, les jihadistes avaient également lancé l'attaque de la mine d'uranium d'Arlit (Niger), propriété de l'industriel français Areva. Cette fois, l'opération avait pour but officiel de venger la mort d'Abou Zeïd, leader d'Aqmi, tué dans un raid de l'armée française. Mokhtar Belmoktar est également connu pour avoir largement participé aux différentes prises d'otages de ressortissants occidentaux, et notamment français, dans la région.
Prises d'otages
Toutefois, en mars 2013, plusieurs sources ont affirmé avoir identifié le corps de Mokhtar Belmoktar, qui aurait été tué par l'armée tchadienne. Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a cependant refusé de confirmer la mort du leader jihadiste.
Quoi qu'il en soit, l'arrivée de ce nouveau groupe jihadiste dans l'escarcelle de Daech (ou EI) apparaît comme une belle prise pour l'organisation terroriste, puisqu'il s'agit de l'un des groupes les plus actifs de la région du Sahel, comme l'indique notamment le journaliste David Thomson, journaliste de RFI spécialiste du jihadisme.
(Source HuffingtonPost