En face de lui, le président Wade pourrait se retrouver au prochain scrutin présidentiel avec Moustapha Niasse. Ils s’étaient confrontés au scrutin de 2007. Pourtant Niasse fut son premier chef de Gouvernement, après l’avoir soutenu en 2000. Ce qui lui permit d’avoir le dessus sur le président sortant de l’époque, Abdou Diouf.
Parmi ceux qui cherchent le fauteuil du président Wade, il y a également Macky Sall, président de l’Alliance des forces de progrès. Il fut son ministre, puis son Premier ministre, avant d’être nommé président de l’Assemblée nationale. Désormais l’un et l’autre sont devenus de farouches adversaires.
Amath Dansokho, Landing Savané et Abdoulaye Bathily furent aussi des ministres de Wade, après l’avoir convaincu de revenir au Sénégal pour faire partir le président Diouf. C’est le cas aussi de Madior Diouf.
Pratiquement, exception faite du secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, qui est le seul leader politique qu’il a basculé et trouvé dans l’opposition, le président Wade a cheminé avec tous ceux qui le vouent désormais aux gémonies. Il a une autre particularité ; celle de cheminer, maintenant, avec ceux qui l’avaient torturé ou trahi : Abdourahime Agne, Adama Sall, Sada Ndiaye et Djibo Leyti Kâ, etc.
Un président qui a plaqué ses amis d’hier pour cheminer avec ceux qui furent ses farouches adversaires a-t-il des chances de rempiler à l’âge de 86 ans ?
En tout cas, lui et ses adversaires doivent se connaître des dossiers sensibles. La campagne électorale de 2012 sera celle de tous les déballages. Quoi qu’il advienne, Wade en créant ses propres fossoyeurs indique que son régime n’est pas loin de la fin. Déjà il a commis l’erreur d’avoir trop engraisser ses adversaires. Pour l’essentiel ils se sont enrichis sous son magistère, se sont faits des noms et des bases politiques. C’est dire que le président Wade, contrairement à ses prétentions, n’a pas si assimilé Machiavel : on ne renforce pas un ennemi potentiel, lui aurait appris l’auteur du « Prince ».
La RedactionXIBAR.NET
Parmi ceux qui cherchent le fauteuil du président Wade, il y a également Macky Sall, président de l’Alliance des forces de progrès. Il fut son ministre, puis son Premier ministre, avant d’être nommé président de l’Assemblée nationale. Désormais l’un et l’autre sont devenus de farouches adversaires.
Amath Dansokho, Landing Savané et Abdoulaye Bathily furent aussi des ministres de Wade, après l’avoir convaincu de revenir au Sénégal pour faire partir le président Diouf. C’est le cas aussi de Madior Diouf.
Pratiquement, exception faite du secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, qui est le seul leader politique qu’il a basculé et trouvé dans l’opposition, le président Wade a cheminé avec tous ceux qui le vouent désormais aux gémonies. Il a une autre particularité ; celle de cheminer, maintenant, avec ceux qui l’avaient torturé ou trahi : Abdourahime Agne, Adama Sall, Sada Ndiaye et Djibo Leyti Kâ, etc.
Un président qui a plaqué ses amis d’hier pour cheminer avec ceux qui furent ses farouches adversaires a-t-il des chances de rempiler à l’âge de 86 ans ?
En tout cas, lui et ses adversaires doivent se connaître des dossiers sensibles. La campagne électorale de 2012 sera celle de tous les déballages. Quoi qu’il advienne, Wade en créant ses propres fossoyeurs indique que son régime n’est pas loin de la fin. Déjà il a commis l’erreur d’avoir trop engraisser ses adversaires. Pour l’essentiel ils se sont enrichis sous son magistère, se sont faits des noms et des bases politiques. C’est dire que le président Wade, contrairement à ses prétentions, n’a pas si assimilé Machiavel : on ne renforce pas un ennemi potentiel, lui aurait appris l’auteur du « Prince ».
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