Les six gendarmes, accusés d’être impliqués dans le meurtre de Malick Bâ, abattu le 30 mai 2011, à Sangalkam et les quatre autres impliqués dans la mort de Bana Ndiaye et Mamadou Sy, tués, le 28 janvier 2012, à Podor, ont été placés sous mandats de dépôt. Mais la machine judiciaire ne s’est pas arrêtée pour autant. Car, de sources dignes de foi, une autre vague d’arrestations est en vue. En effet, une trentaine d’éléments de la police, de la gendarmerie ainsi que des gardes pénitentiaires connaitront, sous peu, le même sort, en attendant leur jugement. Le doyen des juges qui pilote ces dossiers, de main de maitre, a déjà mis la machine judiciaire en branle. Les prochains jours seront décisifs. Ces agents dont certains ont été affectés de leurs postes, vont répondre de leurs actes, jugés inhumains.
Il s’agit, entre autres, de six gardes pénitentiaires de la prison de Rebeuss, impliqués dans la mort d’Alioune Badara Mbengue, le 12 juillet 2002, des éléments de la Légion de la gendarmerie d’intervention (Lgi) de Ouakam, accusés d’avoir violenté et torturé, le 26 septembre 2006, Bineta Guèye, Margo Samb, Ousmane Ndiaye, Serigne Boubou Ndoye et El Hadji Malick Samb. Dans le lot figurent également des éléments du commissariat de Kolda, où Dominique Lopy a trouvé la mort, le 13 avril 2007, en plus de ceux du commissariat de Ndorong, à Kaolack. Ces derniers sont poursuivis pour la mort, le 13 décembre 2007, d’Alioune Badara Diop. Il y a aussi des éléments du commissariat central de Dakar, accusés d’avoir torturé à mort Aïda Camara, le 27 novembre 2008. Sans oublier des gendarmes de la brigade de Karang, poste frontalier avec la Gambie, accusés d’être responsables de la mort de Mamadou Bakhoum, le 23 janvier 2009. Il y a aussi des éléments du commissariat de Matam, impliqués dans le meurtre, le 18 novembre 2009, d’Aboubacry Dia, retrouvé tué dans les locaux. Le commissariat de police de Saint-Louis est également concerné. Car, le 13 avril 2011, Yatma Fall y a été torturé. Des éléments du commissariat de Yeumbeul, dans la banlieue dakaroise, sont, également, poursuivis parce qu’ accusés d’avoir été impliqués dans la mort du jeune Abdoulaye Wade Yinghou, le 14 juillet 2010. De plus, Harona Sy, l’ancien commissaire central de Dakar se trouve également dans le viseur des juges ainsi que le chauffeur du camion à eau de la police. Ils sont accusés d’être responsables de la mort de l’étudiant Mamadou Diop, écrasé par le camion de police, à la place de l’Obélisque, à la veille de la dernière Présidentielle.
Sékou Dianko DIATTA
REWMI QUOTIDIEN
Il s’agit, entre autres, de six gardes pénitentiaires de la prison de Rebeuss, impliqués dans la mort d’Alioune Badara Mbengue, le 12 juillet 2002, des éléments de la Légion de la gendarmerie d’intervention (Lgi) de Ouakam, accusés d’avoir violenté et torturé, le 26 septembre 2006, Bineta Guèye, Margo Samb, Ousmane Ndiaye, Serigne Boubou Ndoye et El Hadji Malick Samb. Dans le lot figurent également des éléments du commissariat de Kolda, où Dominique Lopy a trouvé la mort, le 13 avril 2007, en plus de ceux du commissariat de Ndorong, à Kaolack. Ces derniers sont poursuivis pour la mort, le 13 décembre 2007, d’Alioune Badara Diop. Il y a aussi des éléments du commissariat central de Dakar, accusés d’avoir torturé à mort Aïda Camara, le 27 novembre 2008. Sans oublier des gendarmes de la brigade de Karang, poste frontalier avec la Gambie, accusés d’être responsables de la mort de Mamadou Bakhoum, le 23 janvier 2009. Il y a aussi des éléments du commissariat de Matam, impliqués dans le meurtre, le 18 novembre 2009, d’Aboubacry Dia, retrouvé tué dans les locaux. Le commissariat de police de Saint-Louis est également concerné. Car, le 13 avril 2011, Yatma Fall y a été torturé. Des éléments du commissariat de Yeumbeul, dans la banlieue dakaroise, sont, également, poursuivis parce qu’ accusés d’avoir été impliqués dans la mort du jeune Abdoulaye Wade Yinghou, le 14 juillet 2010. De plus, Harona Sy, l’ancien commissaire central de Dakar se trouve également dans le viseur des juges ainsi que le chauffeur du camion à eau de la police. Ils sont accusés d’être responsables de la mort de l’étudiant Mamadou Diop, écrasé par le camion de police, à la place de l’Obélisque, à la veille de la dernière Présidentielle.
Sékou Dianko DIATTA
REWMI QUOTIDIEN