C’est fait. Le Sénégal s’est doté d’un pavillon national. La toute nouvelle compagnie Sénégal Airlines a réceptionné, hier, ses deux nouveaux appareils Airbus 320 flambant neuf. C’est en effet vers 17 heures que les avions ont commencé à survoler le ciel sénégalais. A la grande joie des membres du gouvernement. Qui voyaient un autre rêve du président de la République se matérialiser. Mais, aussitôt ce projet concrétisé, Wade veut se lancer dans un autre. Et pas des moindres ! Il a en effet fait part hier de sa volonté de voir le Sénégal se lancer dans la construction d’avions. ‘Après la réception de ces avions, nous allons nous attaquer à un autre projet non moins important pour le pays. Je demande au Premier ministre et au ministre en charge du Transport aérien de s’atteler au projet de construction d’avions au Sénégal’, annonce Wade. Qui précise qu’il ne s’agirait certes pas de Boeing mais de petits aéronefs ‘Made in Sénégal’ capables de transporter les Sénégalais à l’intérieur du pays. Une ambition que le secteur privé sénégalais pourrait suivre. Car, selon Ousmane Joseph Diop, leur représentant, l’investissement direct étranger, c’est bon mais le coupler avec celui du secteur privé national, c’est encore mieux pour la construction du pays.
Ce projet que d’aucuns ne manqueront certainement pas de qualifier ‘d’éléphant blanc’, comme il est de coutume, vient s’ajouter à d’autres d’envergure comme le chemin de fer à grand écartement, l’usine de montage de gros porteurs, entre autres. Mais pour le président Wade, le pari peut être réussi car le pays dispose de compétences capables de traduire sa vision en actes.
Invitant les autorités de la nouvelle compagnie à la gérer avec méthode et rigueur, Wade pense que la faillite d’Air Afrique est liée à un problème de gestion tandis que celui d’Air Sénégal International résulterait de ‘petites erreurs’. Des erreurs qu’il demande de corriger pour permettre à Sénégal Airlines de connaître une durée de vie de plus de 3 ans qui est jusqu’ici la moyenne des compagnies africaines.
Ayant piloté la création de cette nouvelle compagnie 100 % sénégalaise, son fils, Karim, ministre en charge des Infrastructures, annonce que le prochain défi sera d’imposer la compagnie dans la sous-région d’abord avant de conquérir de nouveaux horizons. Ce qui, selon lui, devrait passer par la reprise immédiate des 25 % de parts de marchés qu’Air Sénégal international détenait sur la plateforme de Dakar. Argument que semble partager le directeur général adjoint d’Airbus, constructeur des avions, Stéphane Richard. Lui qui pense qu’il est temps que les pays africains puissent bénéficier des retombées du transport aérien sur le continent avec la création de compagnies nationales aptes à desservir les grandes destinations.
A noter que ces deux premiers appareils, qui ont chacun une capacité de 179 passagers, dont 16 en business class et peuvent voler 5 700 kilomètres d’un trait, ont été respectivement baptisés ‘Mayekor’ et ‘Gandiol’. Un clin d’œil que le président fait encore aux Sénégalais pour montrer son attachement à un autre de ces grands projets, la provincialisation.
Le vol inaugural de Sénégal Airlines est prévu, selon Ibrahima Cheikh Diong, président du Conseil d’administration de la compagnie, le 21 janvier prochain tandis que le premier vol commercial devrait s’opérer le 25 courant comme prévu.
Dans un premier temps, la compagnie ne devrait desservir que la sous-région ouest-africaine.
Seyni DIOP walf
Ce projet que d’aucuns ne manqueront certainement pas de qualifier ‘d’éléphant blanc’, comme il est de coutume, vient s’ajouter à d’autres d’envergure comme le chemin de fer à grand écartement, l’usine de montage de gros porteurs, entre autres. Mais pour le président Wade, le pari peut être réussi car le pays dispose de compétences capables de traduire sa vision en actes.
Invitant les autorités de la nouvelle compagnie à la gérer avec méthode et rigueur, Wade pense que la faillite d’Air Afrique est liée à un problème de gestion tandis que celui d’Air Sénégal International résulterait de ‘petites erreurs’. Des erreurs qu’il demande de corriger pour permettre à Sénégal Airlines de connaître une durée de vie de plus de 3 ans qui est jusqu’ici la moyenne des compagnies africaines.
Ayant piloté la création de cette nouvelle compagnie 100 % sénégalaise, son fils, Karim, ministre en charge des Infrastructures, annonce que le prochain défi sera d’imposer la compagnie dans la sous-région d’abord avant de conquérir de nouveaux horizons. Ce qui, selon lui, devrait passer par la reprise immédiate des 25 % de parts de marchés qu’Air Sénégal international détenait sur la plateforme de Dakar. Argument que semble partager le directeur général adjoint d’Airbus, constructeur des avions, Stéphane Richard. Lui qui pense qu’il est temps que les pays africains puissent bénéficier des retombées du transport aérien sur le continent avec la création de compagnies nationales aptes à desservir les grandes destinations.
A noter que ces deux premiers appareils, qui ont chacun une capacité de 179 passagers, dont 16 en business class et peuvent voler 5 700 kilomètres d’un trait, ont été respectivement baptisés ‘Mayekor’ et ‘Gandiol’. Un clin d’œil que le président fait encore aux Sénégalais pour montrer son attachement à un autre de ces grands projets, la provincialisation.
Le vol inaugural de Sénégal Airlines est prévu, selon Ibrahima Cheikh Diong, président du Conseil d’administration de la compagnie, le 21 janvier prochain tandis que le premier vol commercial devrait s’opérer le 25 courant comme prévu.
Dans un premier temps, la compagnie ne devrait desservir que la sous-région ouest-africaine.
Seyni DIOP walf