Le maire de Guédiawaye, Ahmeth Aïdara, les députés Mame Diarra Fam et Déthié Fall, leaders de la coalition Yewwi askan wi (Yaw), qui ont été arrêtés vendredi dernier avant la manifestation non autorisée, vont être déférés au Parquet ce lundi. C’est leur avocat, Me Khοureyssi Bâ, qui en a fait l’annonce. Ils sont poursuivis pour participatiοn à un regroupement nοn autοrisé et viοlatiοn de l’arrêté du Préfet de Dakar.
Le soir de leur arrestation, Ousmane Sonko avait dénoncé une «prise d’otages» lors d’une déclaration sur Facebook. Le maire de Ziguinchor avait expliqué que ces leaders ont été arrêtés dans l’illégalité, car ils ne s’étaient pas rendus à la Place de la Nation, le lieu où devait se tenir le rassemblement frappé d’une interdiction préfectorale. Ousmane Sonko avait appelé à leur libération immédiate, sous peine d’aller les chercher eux-mêmes. Une déclaration à laquelle le ministre de la Justice a tenu à répondre.
D’après "Le Quotidien", Me Malick Sall, qui était à Guédiawaye pour les besoins d’une cérémonie religieuse, n’a pas manqué de rappeler le bien-fondé de leur arrestation. «Vous savez que quand on viole la loi, on doit en assumer les conséquences tout simplement», a réagi au micro de la Rfm, le Garde des sceaux. Selon Me Malick Sall, «le pays est à nous tous. Si on brûle le pays, on le brûle pour tous».
Le 15 juin passé, le Préfet de Dakar, par arrêté, avait interdit la manifestation de Yaw, prévue le 17 du même mois à la Place de la Nation, pour dénoncer la décision du Conseil constitutionnel, qui a écarté la liste majoritaire nationale de Yaw pour les Législatives. Le Préfet avait motivé sa décision en évoquant des menaces de troubles à l’ordre public et la violation de l’article L61 du Code électoral qui interdit la propagande en période de pré-campagne. Une décision jugée illégale par Yaw, qui a refusé d’accuser réception de cet arrêté.
Pour Ousmane Sonko et compagnie, le Préfet n’avait été saisi que pour information. En plus, les leaders de Yaw avaient expliqué, pour interdire une manifestation, l’autorité doit prouver la menace de trouble à l’ordre public et l’absence d’effectifs devant endiguer ladite menace. Or, selon Yaw, le Préfet n’a pas prouvé la menace ni justifié l’absence d’effectifs de Forces de l’ordre pour la juguler. Les leaders de Yaw avaient rappelé quatre décisions de la Cour suprême, allant dans ce sens.
Le soir de leur arrestation, Ousmane Sonko avait dénoncé une «prise d’otages» lors d’une déclaration sur Facebook. Le maire de Ziguinchor avait expliqué que ces leaders ont été arrêtés dans l’illégalité, car ils ne s’étaient pas rendus à la Place de la Nation, le lieu où devait se tenir le rassemblement frappé d’une interdiction préfectorale. Ousmane Sonko avait appelé à leur libération immédiate, sous peine d’aller les chercher eux-mêmes. Une déclaration à laquelle le ministre de la Justice a tenu à répondre.
D’après "Le Quotidien", Me Malick Sall, qui était à Guédiawaye pour les besoins d’une cérémonie religieuse, n’a pas manqué de rappeler le bien-fondé de leur arrestation. «Vous savez que quand on viole la loi, on doit en assumer les conséquences tout simplement», a réagi au micro de la Rfm, le Garde des sceaux. Selon Me Malick Sall, «le pays est à nous tous. Si on brûle le pays, on le brûle pour tous».
Le 15 juin passé, le Préfet de Dakar, par arrêté, avait interdit la manifestation de Yaw, prévue le 17 du même mois à la Place de la Nation, pour dénoncer la décision du Conseil constitutionnel, qui a écarté la liste majoritaire nationale de Yaw pour les Législatives. Le Préfet avait motivé sa décision en évoquant des menaces de troubles à l’ordre public et la violation de l’article L61 du Code électoral qui interdit la propagande en période de pré-campagne. Une décision jugée illégale par Yaw, qui a refusé d’accuser réception de cet arrêté.
Pour Ousmane Sonko et compagnie, le Préfet n’avait été saisi que pour information. En plus, les leaders de Yaw avaient expliqué, pour interdire une manifestation, l’autorité doit prouver la menace de trouble à l’ordre public et l’absence d’effectifs devant endiguer ladite menace. Or, selon Yaw, le Préfet n’a pas prouvé la menace ni justifié l’absence d’effectifs de Forces de l’ordre pour la juguler. Les leaders de Yaw avaient rappelé quatre décisions de la Cour suprême, allant dans ce sens.