En effet, d’autres travailleurs dans le secteur de l’informel sont également soumis à la dure réalité de l’état actuel de notre Sénégal pour avoir subi de lourds préjudices. Ces derniers sont restés des jours durant sans aller à leur travail. Parmi ceux là, il ya les ouvriers qui peinent, malgré le retour au calme à trouver ou achever certains chantiers. Les investissements se raréfient à cause de l’état dans lequel se trouve le pays. Badou, maçon de son état dit avoir du mal à trouver du travail qui s’étend sur trois jours. Lui qui ne connait que sa pelle et ses autres matériels de maçonnerie, pense qu’ils sont plus qu’exposés aux conséquences de la situation que traverse le pays. « Ils ne font presque plus appel à nos services, les matériaux de construction sont chers, le ciment, le béton, le sable… alors, les propriétaires des chantiers attendent la fin des élections pour se remettre au travail. Le chantier dans lequel je travaillais a été arrêté depuis le début des manifestations, et jusque là, le propriétaire a peur de redémarrer la construction. Pour lui, il est plus sage de garder son argent, car, le Sénégal est instable ». Le Sénégal parait un peu instable et d’honnêtes citoyens continuent de subir les conséquences de ce mois de manifestations. Ils sont conscients que, seule la paix dans le pays peut réduire leur instant d’oisiveté.
FANTA DIALLO (stagiaire)
FANTA DIALLO (stagiaire)