Comment analisez-vous les retrouvailles entre Me Wade et Idrissa Seck ?
En politique, il ne faut jamais dire jamais. Comme disait l’autre, en politique il n’y a pas d’hommes mais des idées, on ne tue un homme, mais on supprime une idée. A un moment donné, Idrissa Seck avait pris ses responsabilités en créant son parti « Rewmi ». Après quelques années, il a fait son bilan. Me Wade aussi a fait le bilan de sa séparation avec son ancien Premier ministre. A un certain moment, le jeu politique a connu un certain bouillonnement et Me Wade a décidé de faire appel à son fils d’emprunt. Il se sont vus, ils se sont parlés et je crois qu’ils se sont compris.JE crois que c’est tout bénéfice pour le Parti démocratique sénégalais. Pendant les dernières élections présidentielles, Idrissa Seck pesait 500 000 voix et aux dernières locales, il pesait 200 000 voix. S’il s’allie à l’opposition, cette dernière aura la majorité. Donc il compte politiquement et sur le plan électoral au Sénégal. Sa famille naturelle étant le Pds, son retour ne peut être qu’une très bonne chose. Idrissa Seck gagne Thiès depuis son départ du Pds. C’est vrai que nous contrôlons les cadres politiques de Thiès, mais il a l’électorat parce qu’il a bénéficié de l’appui du président pour faire des réalisations à Thiès avec le budget de l’Etat. Mais les populations ont une autre lecture qui le favorise. De toute façon son retour sera bénéfique au Pds et à Thiès. Maintenant, il ne faut pas que la direction du parti oublie qu’il y avait des responsables qui sont restés après le départ d’Idrissa Seck et qui se sont battus pour animer le parti et le maintenir. Idrissa Seck en est conscient. Il m’a appelé on a parlé et on travaille à trouver le schéma le plus adéquat.
Sur le plan local, comment le Pds a vécu le départ d’Idrissa Seck à Thiès ?
Après le départ d’Idrissa Seck, le parti était comme une armée mexicaine. Chacun faisait ce qu’il voulait. La direction n’avait rien fait pour régler le problème de leadership à Thiès. Moi-même je l’avais dénoncé en disant que le Pds ne veut pas régler le problème de Thiès. C’est comme si on faisait exprès de laisser la situation perdurer en attendant le retour d’Idrissa Seck. L’histoire semble me donner raison. Malgré tout, nous avons fait ce qu’on avait à faire. A un certain moment, le président avait misé sur un groupe dont moi et Moustapha Sourang à qui il avait remis 50 millions. En ce moment, la peur s’était installée dans le camp de Rewmi, car il savait que le président avait fait le bon choix. Mais Macky Sall n’était pas d’accord et il a torpillé le schéma en armant Abdou Fall. Maintenant tout cela appartient au passé. J’ai d’excellents rapports avec Abdou Fall, il ne fait rien à Thiès sans m’avertir.
Certains comme Mamadou Dieng ont créé des mouvements de soutien pour aider le parti. Que pensez-vous de telles initiatives ?
Mamadou Dieng ne représente absolument rien. Il a profité de cette situation de confusion pour se faire une place. Il a ainsi créé son mouvement Arc en ciel. Il était le trésorier de l’Assemblée nationale. Il était également conseiller municipal à la mairie des Hlm. J’ai beaucoup de respect pour lui, mais je dois à la vérité de dire que Mamadou Dieng ne représente absolument rien. C’est un activiste qui trompe le parti à travers les médias. Par exemple, quand l’opposition avait boycotté les législatives à Thiès, on a gagné partout sauf chez lui. J’ai récemment vu Serigne Mbacké Ndiaye à la télé créer son mouvement Carrefour 2012. l faut arrêter les mouvements de soutien.Ceux qui créent des mouvements de soutien souhaitent tromper le président en faisant de l’activisme dans la presse. Ils ne représentent absolument rien. Ils veulent des prérogatives mais, ne pèsent pas lourd sur le plan électoral.
Est-ce que vous pensez la même chose de la Génération du concret ?
Dès le départ, j’ai été clair. Je suis contre le fait que des gens qui se disent militants du Pds, puissent s’activer dans la Génération du concret. Ce n’est pas correct. Ce n’est pas une bonne manière de faire la politique. Si on veut soutenir le président Wade, on milite corps et âme dans le Pds, pas en dehors. Souvent, ce sont des hypocrites qui ne représentent absolument rien. Si demain, le président Wade perd le pouvoir, ils seront les premiers à l’abandonner.
Me Wade a déclaré sa candidature pour 2012. Pensez-vous que son bilan pourra le faire réélire, sans que vous ayez recours à la fraude ?
Nous n’avons pas besoin de la fraude, car nous sommes largement majoritaires dans ce pays. Les preuves sont là. Ce que le président de la République a fait, les socialistes n’ont pas fait la moitié. Les preuves en termes d’infrastructures sont là. Il a fait mieux que les socialistes et le colonisateur réunis. J’ai récemment reçu des hôtes de la sous-région qui demandent à ce que le Sénégal leur prête le président Wade. Il n’y a pas encore de décision par rapport à la publication des résultats. Vous l’aviez fait en 2000, cela nous a aidés à gagner et à éviter la fraude. Mais, parfois on a l’impression que les journalistes sont les pires opposants au régime de Wade. La presse doit être assainie, car tout un chacun se réclame journaliste. Souvent, on dit ce qu’on veut, on raconte n’importe quoi au nom de la liberté de presse. Un pays doit être dirigé avec rigueur. Il faut que les gens soient de bons patriotes et évitent les errements. Un pays doit être dirigé avec rigueur.
- Par Béatrice -nettali
En politique, il ne faut jamais dire jamais. Comme disait l’autre, en politique il n’y a pas d’hommes mais des idées, on ne tue un homme, mais on supprime une idée. A un moment donné, Idrissa Seck avait pris ses responsabilités en créant son parti « Rewmi ». Après quelques années, il a fait son bilan. Me Wade aussi a fait le bilan de sa séparation avec son ancien Premier ministre. A un certain moment, le jeu politique a connu un certain bouillonnement et Me Wade a décidé de faire appel à son fils d’emprunt. Il se sont vus, ils se sont parlés et je crois qu’ils se sont compris.JE crois que c’est tout bénéfice pour le Parti démocratique sénégalais. Pendant les dernières élections présidentielles, Idrissa Seck pesait 500 000 voix et aux dernières locales, il pesait 200 000 voix. S’il s’allie à l’opposition, cette dernière aura la majorité. Donc il compte politiquement et sur le plan électoral au Sénégal. Sa famille naturelle étant le Pds, son retour ne peut être qu’une très bonne chose. Idrissa Seck gagne Thiès depuis son départ du Pds. C’est vrai que nous contrôlons les cadres politiques de Thiès, mais il a l’électorat parce qu’il a bénéficié de l’appui du président pour faire des réalisations à Thiès avec le budget de l’Etat. Mais les populations ont une autre lecture qui le favorise. De toute façon son retour sera bénéfique au Pds et à Thiès. Maintenant, il ne faut pas que la direction du parti oublie qu’il y avait des responsables qui sont restés après le départ d’Idrissa Seck et qui se sont battus pour animer le parti et le maintenir. Idrissa Seck en est conscient. Il m’a appelé on a parlé et on travaille à trouver le schéma le plus adéquat.
Sur le plan local, comment le Pds a vécu le départ d’Idrissa Seck à Thiès ?
Après le départ d’Idrissa Seck, le parti était comme une armée mexicaine. Chacun faisait ce qu’il voulait. La direction n’avait rien fait pour régler le problème de leadership à Thiès. Moi-même je l’avais dénoncé en disant que le Pds ne veut pas régler le problème de Thiès. C’est comme si on faisait exprès de laisser la situation perdurer en attendant le retour d’Idrissa Seck. L’histoire semble me donner raison. Malgré tout, nous avons fait ce qu’on avait à faire. A un certain moment, le président avait misé sur un groupe dont moi et Moustapha Sourang à qui il avait remis 50 millions. En ce moment, la peur s’était installée dans le camp de Rewmi, car il savait que le président avait fait le bon choix. Mais Macky Sall n’était pas d’accord et il a torpillé le schéma en armant Abdou Fall. Maintenant tout cela appartient au passé. J’ai d’excellents rapports avec Abdou Fall, il ne fait rien à Thiès sans m’avertir.
Certains comme Mamadou Dieng ont créé des mouvements de soutien pour aider le parti. Que pensez-vous de telles initiatives ?
Mamadou Dieng ne représente absolument rien. Il a profité de cette situation de confusion pour se faire une place. Il a ainsi créé son mouvement Arc en ciel. Il était le trésorier de l’Assemblée nationale. Il était également conseiller municipal à la mairie des Hlm. J’ai beaucoup de respect pour lui, mais je dois à la vérité de dire que Mamadou Dieng ne représente absolument rien. C’est un activiste qui trompe le parti à travers les médias. Par exemple, quand l’opposition avait boycotté les législatives à Thiès, on a gagné partout sauf chez lui. J’ai récemment vu Serigne Mbacké Ndiaye à la télé créer son mouvement Carrefour 2012. l faut arrêter les mouvements de soutien.Ceux qui créent des mouvements de soutien souhaitent tromper le président en faisant de l’activisme dans la presse. Ils ne représentent absolument rien. Ils veulent des prérogatives mais, ne pèsent pas lourd sur le plan électoral.
Est-ce que vous pensez la même chose de la Génération du concret ?
Dès le départ, j’ai été clair. Je suis contre le fait que des gens qui se disent militants du Pds, puissent s’activer dans la Génération du concret. Ce n’est pas correct. Ce n’est pas une bonne manière de faire la politique. Si on veut soutenir le président Wade, on milite corps et âme dans le Pds, pas en dehors. Souvent, ce sont des hypocrites qui ne représentent absolument rien. Si demain, le président Wade perd le pouvoir, ils seront les premiers à l’abandonner.
Me Wade a déclaré sa candidature pour 2012. Pensez-vous que son bilan pourra le faire réélire, sans que vous ayez recours à la fraude ?
Nous n’avons pas besoin de la fraude, car nous sommes largement majoritaires dans ce pays. Les preuves sont là. Ce que le président de la République a fait, les socialistes n’ont pas fait la moitié. Les preuves en termes d’infrastructures sont là. Il a fait mieux que les socialistes et le colonisateur réunis. J’ai récemment reçu des hôtes de la sous-région qui demandent à ce que le Sénégal leur prête le président Wade. Il n’y a pas encore de décision par rapport à la publication des résultats. Vous l’aviez fait en 2000, cela nous a aidés à gagner et à éviter la fraude. Mais, parfois on a l’impression que les journalistes sont les pires opposants au régime de Wade. La presse doit être assainie, car tout un chacun se réclame journaliste. Souvent, on dit ce qu’on veut, on raconte n’importe quoi au nom de la liberté de presse. Un pays doit être dirigé avec rigueur. Il faut que les gens soient de bons patriotes et évitent les errements. Un pays doit être dirigé avec rigueur.
- Par Béatrice -nettali