Le Président Wade et sa famille voudraient convaincre l’opinion sénégalaise que le monument de la Renaissance africaine, érigé sur l’une des collines des Mamelles, est leur propriété privée, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Il y a d’abord eu la déclaration du Père, qui a déclaré en un premier temps, qu’il condescendait à remettre une partie de ses royalties à l’Etat, avant de les reprendre en totalité. Puis il y a eu, juste après la tension avec la communauté catholique, le coup de sang de Madame Mère qui, accompagnée de Sa Fille, est allée déguerpir comme des malpropres, les représentants de l’architecte de l’œuvre, Pierre Goudiaby. Il ne manquait alors que l’entrée en scène du Fils, et ce fut le cas hier.
Ce mardi après-midi, le ministre d’Etat Karim Wade, qui doit parfois se perdre dans ses multiples casquettes, a dépêché, toutes affaires cessantes, son Directeur de cabinet, M. Abdoulaye Racine Kane, auprès des travailleurs coréens qui sont en train de mettre la dernière main à la statue qui, on l’a dit, devrait être livrée à la mi-mars.
M. Kane devait expliquer à ces gens qu’il leur était demandé de démolir les gradins des aménagements extérieurs, notamment ceux entourant le terre-plein destiné à des activités récréatives de plein air. Cet espace est en effet réservé pour des représentations théâtrales, des jeux ou autres activités ludiques, et les gradins devaient offrir un siège aux spectateurs. Or, le Fils Wade trouve que «cela n’en vaut pas la peine».
Les employés ont dû se plier à la décision du maître d’ouvrage supplémentaire. Sans manquer, toutefois, pour certains, de faire observer que ces ouvrages que l’on passait par pertes et profits, avaient nécessité le déblocage de plus de 500 millions de francs Cfa. Sans compter d’autres matériaux qui devaient servir à leur embellissement, et qui ont déjà été commandés, et dont la livraison était attendue incessamment.
Bien entendu, une fois que Karim Wade a fait connaître sa décision, personne d’autre n’ose contester. Cela n’empêche, que plusieurs personnes commencent à trouver que les interventions de la famille du Président dans ce dossier du monument, font désordre, et créent encore plus un sentiment de répulsion dans l’opinion publique. Et ces observateurs attendent, avec intérêt, ce que sera l’action de la seule personne qui, en dehors de son père, pourrait invoquer une certaine légitimé dans cette affaire : Mlle Sindiely Wade, qui a été nommée présidente de la fondation de ce monument.
mgueye@lequotidien.sn
Ce mardi après-midi, le ministre d’Etat Karim Wade, qui doit parfois se perdre dans ses multiples casquettes, a dépêché, toutes affaires cessantes, son Directeur de cabinet, M. Abdoulaye Racine Kane, auprès des travailleurs coréens qui sont en train de mettre la dernière main à la statue qui, on l’a dit, devrait être livrée à la mi-mars.
M. Kane devait expliquer à ces gens qu’il leur était demandé de démolir les gradins des aménagements extérieurs, notamment ceux entourant le terre-plein destiné à des activités récréatives de plein air. Cet espace est en effet réservé pour des représentations théâtrales, des jeux ou autres activités ludiques, et les gradins devaient offrir un siège aux spectateurs. Or, le Fils Wade trouve que «cela n’en vaut pas la peine».
Les employés ont dû se plier à la décision du maître d’ouvrage supplémentaire. Sans manquer, toutefois, pour certains, de faire observer que ces ouvrages que l’on passait par pertes et profits, avaient nécessité le déblocage de plus de 500 millions de francs Cfa. Sans compter d’autres matériaux qui devaient servir à leur embellissement, et qui ont déjà été commandés, et dont la livraison était attendue incessamment.
Bien entendu, une fois que Karim Wade a fait connaître sa décision, personne d’autre n’ose contester. Cela n’empêche, que plusieurs personnes commencent à trouver que les interventions de la famille du Président dans ce dossier du monument, font désordre, et créent encore plus un sentiment de répulsion dans l’opinion publique. Et ces observateurs attendent, avec intérêt, ce que sera l’action de la seule personne qui, en dehors de son père, pourrait invoquer une certaine légitimé dans cette affaire : Mlle Sindiely Wade, qui a été nommée présidente de la fondation de ce monument.
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