Comme il y a beaucoup d’appelés et peu qui seront élus, tous les arguments sont bons pour convaincre l’électorat. Ainsi, les différents états-majors ont sorti leur attirail de séduction pour remporter le jackpot. Si certains, à l’instar de la coalition Benno Bokk Yakar, mouvance présidentielle, tentent vaille que vaille de faire comprendre aux électeurs que seule une majorité confortable pourra permettre au nouveau président de mener à bien sa mission, les autres prétendants estimes pour leur part qu’accorder la majorité à Macky Sall, c’est perturber la tradition, c’est-à-dire faire du parlement une chambre d’applaudissement à la solde du président.
Comme chat échaudé craint l’eau froide, cet argumentaire risque de prospérer. D’autant que les sénégalais semble de plus en plus vouloir se départir d’une assemblée composée d’applaudisseurs professionnels qui votent des deux mains des lois plus impopulaires les unes que les autres comme la loi Ezzan où celle du ticket ayant conduit au émeutes du 23 juin, pour ne citer que celles-là. Les deux législatures des libéraux ont tellement meurtri les Sénégalais qu’ils craignent de donner une majorité mécanique eu nouvel élu pour retomber dans les même travers.
Comme chat échaudé craint l’eau froide, cet argumentaire risque de prospérer. D’autant que les sénégalais semble de plus en plus vouloir se départir d’une assemblée composée d’applaudisseurs professionnels qui votent des deux mains des lois plus impopulaires les unes que les autres comme la loi Ezzan où celle du ticket ayant conduit au émeutes du 23 juin, pour ne citer que celles-là. Les deux législatures des libéraux ont tellement meurtri les Sénégalais qu’ils craignent de donner une majorité mécanique eu nouvel élu pour retomber dans les même travers.