Dans un pays qui fonctionne selon le calendrier républicain, c’est le ministre du Tourisme qui reçoit les hôteliers, c’est le chef du département de la Culture qui traite, in fine, avec les artistes. Mais, le président Abdoulaye Wade obnubilé par sa réélection, à 88 ans et pour un troisième mandat, a, encore, poignardé les règles préétablies : il a palabré au palais de la République avec des mécaniciens de la place, après avoir reçu les marchands ambulants. Ils sont près de cent cinquante mille dans la capitale sénégalaise .
Pourtant, leur ministère de tutelle, l’Industrie et l’Artisanat, existe bel et bien. Son occupant, Me Ousmane Ngom, auquel le président Wade a tressé, récemment, des lauriers à Kaolack, est bel et bien vivant. Mais, le président Wade n’entend plus se conformer aux convenances citoyennes et républicaines. Il leur a fait face, pour qu’ils repartent avec une conviction : « le président Wade est bien ». Wade veut en fait sauver son fils ; tant son régime étale quotidiennement des scandales. Une évidence quand même : lui qui n’a pas assisté les paysans, qui ploient sous le poids de leurs récoltes de l’année dernière, toujours, mévendues, a vendu du vent à ses hôtes de mardi dernier. Il ne veut que s’approprier leurs bulletins de vote en l’an 2012.
On se souvient que c’est lui qui a signé le décret interdisant l’importation des véhicules de plus de cinq ans. Une décision qui constitue un manque à gagner pour les mécaniciens, au moins. Comme pour se donner bonne conscience, il les a reçus. Son geste est dicté par des fins électoralistes. Mais 150 000 voix sur des millions d’électeurs valaient-ils l’effort de faire entorse aux principes qui sous-tendent la République ?
L’audience accordée aux mécaniciens « en blouse » aura des antécédents. Pourtant, c’est le même Abdoulaye Wade qui s’oppose à ce que le maire de Dakar recase les marchands ambulants au terrain Cerf-volant. Demain, il pourrait avoir de leurs nouvelles. Car, tous les engagements qu’il avait pris à leur égard sont restés lettre morte. Son militant et maire de Dakar battu, Pape Diop, a vécu leur furie. Abdoulaye Wade doit se préparer d’avoir dérégler les procédures administratives et d’avoir banaliser l’espace présidentiel. Car, comme dit l’adage wolof, « ce qu’une personne égorge lui dégoulinera sur les mains » !
La Redaction XIBAR.NET
Pourtant, leur ministère de tutelle, l’Industrie et l’Artisanat, existe bel et bien. Son occupant, Me Ousmane Ngom, auquel le président Wade a tressé, récemment, des lauriers à Kaolack, est bel et bien vivant. Mais, le président Wade n’entend plus se conformer aux convenances citoyennes et républicaines. Il leur a fait face, pour qu’ils repartent avec une conviction : « le président Wade est bien ». Wade veut en fait sauver son fils ; tant son régime étale quotidiennement des scandales. Une évidence quand même : lui qui n’a pas assisté les paysans, qui ploient sous le poids de leurs récoltes de l’année dernière, toujours, mévendues, a vendu du vent à ses hôtes de mardi dernier. Il ne veut que s’approprier leurs bulletins de vote en l’an 2012.
On se souvient que c’est lui qui a signé le décret interdisant l’importation des véhicules de plus de cinq ans. Une décision qui constitue un manque à gagner pour les mécaniciens, au moins. Comme pour se donner bonne conscience, il les a reçus. Son geste est dicté par des fins électoralistes. Mais 150 000 voix sur des millions d’électeurs valaient-ils l’effort de faire entorse aux principes qui sous-tendent la République ?
L’audience accordée aux mécaniciens « en blouse » aura des antécédents. Pourtant, c’est le même Abdoulaye Wade qui s’oppose à ce que le maire de Dakar recase les marchands ambulants au terrain Cerf-volant. Demain, il pourrait avoir de leurs nouvelles. Car, tous les engagements qu’il avait pris à leur égard sont restés lettre morte. Son militant et maire de Dakar battu, Pape Diop, a vécu leur furie. Abdoulaye Wade doit se préparer d’avoir dérégler les procédures administratives et d’avoir banaliser l’espace présidentiel. Car, comme dit l’adage wolof, « ce qu’une personne égorge lui dégoulinera sur les mains » !
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