Un jeune supporteur, tee-shirt à l’effigie de son idole battue et détrônée, se jette sous les roues de la voiture : « bayi lène ma ma dee » (laisser moi mourir), crie-t-il au sol, le pantalon enlevé et la tête couverte de sable. A peine dégagé de la route, un autre supporter en chemise noire se jette sur la voiture, et en extirpe le chauffeur. En pleur, la trentaine, ce fanatique, le doigt pointé sur son lutteur : « yaaye sama champion, yaaye sama roi des arènes ba leegi » (vous êtes toujours mon champion et mon roi des arènes). Calme le sourire jaune, Yékini, torse nu, parle avec ce dernier et à ses accompagnateurs.
Malick Niang qui a retrouvé son calme, va écarter ce dernier de la voiture qu’il accélère en suite et prend la porte de sortie, laissant derrière lui cris et détresse.
Malick Niang qui a retrouvé son calme, va écarter ce dernier de la voiture qu’il accélère en suite et prend la porte de sortie, laissant derrière lui cris et détresse.