Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, ne se fait pas vraiment plus discrète. La première dame n'a pas vraiment suivi les conseils de Jean-Marc Ayrault après son tweet de soutien au dissident socialiste vainqueur de Ségolène Royal aux législatives. "Le Parisien" rapportait mercredi les regrets de Valérie Trierweiler à propos du tweet envoyé à Olivier Falorni. Elle aurait confié à une amie : "J'ai commis une erreur." Et le journal de rapporter aussi la colère du président de la République et les voeux de prudence de sa compagne.
Mais la compagne de François Hollande est ce jeudi 21 juin partout.
Un livre de photographies intitulé "François Hollande président, 400 jours dans les coulisses d'une victoire" est publié avec des centaines d'images de campagne toutes légendées par Valérie Trierweiler. La préface de François Hollande, connu pour sa pudeur, n'évoque que le travail du photographe, Stéphane Ruet.
Les légendes de Valérie Trierweiler, elles, ne manqueront pas de faire parler : détails du quotidien, impressions et sentiments ; l'ensemble a les apparences du journal intime mais reste destiné à un large public. La journaliste use de la première personne : "Je suis seule devant mon ordinateur, les larmes aux yeux", "Il me prend dans ses bras à l'abri des regards. Je pleure. Il rit."
Elle parle de "François" et loue, page après page, un homme loin de la normalité revendiquée : "Cette marée de drapeaux devant le candidat le met en lévitation. Il donne l'impression de vouloir s'envoler. Je le regarde, admirative, sur un coin de scène. Cette foule est impressionnante. Il l'est, lui aussi". Le couple Trierweiler-Hollande est le véritable personnage principal du livre. La journaliste est aux cotés du candidat sur une immense majorité des photos.
"Je fais avec"
Lorsque Dominique Strauss-Kahn ne fait arrêter à New York, la journaliste raconte la réaction de François Hollande en direct de leur lit. "Il murmure : 'Rendors-toi, tout ça, ce ne sont que des conneries.' (...) J'insiste." Lorsque Franck Louvrier, conseiller de Nicolas Sarkozy, tente de joindre François Hollande victorieux pour que le présidant sortant félicite le président élu, c'est Valérie Trierweiler qu'il appelle.
Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn ou Nicolas Sarkozy n'ont droit qu'à quelques lignes. Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et les autres ne sont même pas cités. L'entourage de François Hollande est évoqué brièvement. "Essentiellement des hommes, il faut bien le reconnaître", note Valérie Trierweiler. Ségolène Royal a, quant à elle, droit à un passage qui ne manquera pas d'être le plus commenté.
"04/04/12, 19h22 - Ah le meeting de Rennes ! Ou plutôt le meeting Hollande-Royal. Bref les retrouvailles François-Ségolène. Beaucoup d'encre coule depuis le début de la semaine, les photographes viennent en masse. 'Vont-ils s'embrasser, se donner la main ?' Voilà les questions cruciales que se posent mes confrères. Oui, l'homme que j'aime a eu une femme avant moi. Et il se trouve qu'elle a été candidate à l'élection présidentielle, je fais avec."
En même temps que ce livre, sort le dernier "Paris Match", hebdomadaire qui continue d'employer la compagne du président. On y retrouve sa critique littéraire, le "Regard de Valérie Trierweiler" qui encense cette semaine le dernier roman d'Amanda Sthers, "Rompre le charme". Les radios, télévisions et internet décryptent et cherchent un sens caché derrière le titre du livre choisi par la compagne de François Hollande.
Page 46, un article baptisé "L'offense faite à Ségolène". Page 53, à cinq centimètres de la conclusion de l'article sur la défaite électorale de l'ex-compagne de François Hollande, un long papier sur Valérie Trierweiler.
Avec Reuters
Mais la compagne de François Hollande est ce jeudi 21 juin partout.
Un livre de photographies intitulé "François Hollande président, 400 jours dans les coulisses d'une victoire" est publié avec des centaines d'images de campagne toutes légendées par Valérie Trierweiler. La préface de François Hollande, connu pour sa pudeur, n'évoque que le travail du photographe, Stéphane Ruet.
Les légendes de Valérie Trierweiler, elles, ne manqueront pas de faire parler : détails du quotidien, impressions et sentiments ; l'ensemble a les apparences du journal intime mais reste destiné à un large public. La journaliste use de la première personne : "Je suis seule devant mon ordinateur, les larmes aux yeux", "Il me prend dans ses bras à l'abri des regards. Je pleure. Il rit."
Elle parle de "François" et loue, page après page, un homme loin de la normalité revendiquée : "Cette marée de drapeaux devant le candidat le met en lévitation. Il donne l'impression de vouloir s'envoler. Je le regarde, admirative, sur un coin de scène. Cette foule est impressionnante. Il l'est, lui aussi". Le couple Trierweiler-Hollande est le véritable personnage principal du livre. La journaliste est aux cotés du candidat sur une immense majorité des photos.
"Je fais avec"
Lorsque Dominique Strauss-Kahn ne fait arrêter à New York, la journaliste raconte la réaction de François Hollande en direct de leur lit. "Il murmure : 'Rendors-toi, tout ça, ce ne sont que des conneries.' (...) J'insiste." Lorsque Franck Louvrier, conseiller de Nicolas Sarkozy, tente de joindre François Hollande victorieux pour que le présidant sortant félicite le président élu, c'est Valérie Trierweiler qu'il appelle.
Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn ou Nicolas Sarkozy n'ont droit qu'à quelques lignes. Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et les autres ne sont même pas cités. L'entourage de François Hollande est évoqué brièvement. "Essentiellement des hommes, il faut bien le reconnaître", note Valérie Trierweiler. Ségolène Royal a, quant à elle, droit à un passage qui ne manquera pas d'être le plus commenté.
"04/04/12, 19h22 - Ah le meeting de Rennes ! Ou plutôt le meeting Hollande-Royal. Bref les retrouvailles François-Ségolène. Beaucoup d'encre coule depuis le début de la semaine, les photographes viennent en masse. 'Vont-ils s'embrasser, se donner la main ?' Voilà les questions cruciales que se posent mes confrères. Oui, l'homme que j'aime a eu une femme avant moi. Et il se trouve qu'elle a été candidate à l'élection présidentielle, je fais avec."
En même temps que ce livre, sort le dernier "Paris Match", hebdomadaire qui continue d'employer la compagne du président. On y retrouve sa critique littéraire, le "Regard de Valérie Trierweiler" qui encense cette semaine le dernier roman d'Amanda Sthers, "Rompre le charme". Les radios, télévisions et internet décryptent et cherchent un sens caché derrière le titre du livre choisi par la compagne de François Hollande.
Page 46, un article baptisé "L'offense faite à Ségolène". Page 53, à cinq centimètres de la conclusion de l'article sur la défaite électorale de l'ex-compagne de François Hollande, un long papier sur Valérie Trierweiler.
Avec Reuters