Ça tremble fort dans certaines administrations. Les gendarmes de la régulation des marchés publics s’apprêtent à descendre sur le terrain pour traquer les éventuelles entorses au code. Selon son directeur général qui faisait face à la presse hier lundi pour dresse le bilan de l’exercice écoulé, l’Agence de régulation des marchés publics va auditer pas moins de 82 autorités contractantes.
De grandes entreprises probablement, car il a refusé de donner les noms des sociétés qui devront être auditées, soulignant que « le moment n’est pas approprié pour parler des audits ». Dans l’ensemble, « le bilan de l’ARMP est globalement positif » a affirmé son directeur général. Youssouf Sakho a rappelé au passage les deux difficultés rencontrées par la structure lors de la mise en œuvre du programme de formation des acteurs de la commande publique. La première difficulté concerne « le décalage entre la programmation physique et la programmation financière ». La seconde difficulté est relative à « la mobilité des membres des cellules des marchés ».
Le Directeur Général de l’ARMP a, par ailleurs, souligné qu’ « une chose est d’aboutir à ce niveau mais une autre chose est de s’y maintenir ». Un peu pour dire que son successeur devra s’inscrire dans la continuité du travail qu’ils ont accompli pour préserver la crédibilité déjà acquise.
M. Sakho souhaite, en effet, ne pas briguer un second mandat. Et à des confrères qui croient voir dans cette volonté de partir une main invisible, le Directeur Général s’est borné à répondre : « je m’en vais. C’est le déroulement naturel d’une carrière. C’était un mandat de challenge, je n’ai reçu aucune pression. Jusqu’à aujourd’hui (ndlr : hier) je me sens à l’aise ».
Durant l’exercice, L’ARMP a innové avec de nouvelles perspectives et recommandations. Entre autres le renforcement des cellules de passation des marchés, la commercialisation des droits d’appel d’offres, la maîtrise de l’interaction des champs des différentes structures de régulation etc… M. Sakho a aussi souligné l’amélioration de certains points du code. Les modalités d’approbation des contrats, les délais de traitement des dossiers qui seront limités entre autres…
Selon le Directeur Général, le Sénégal est aujourd’hui, cité en exemple en Afrique et a reçu la visite des pays de la sous-région venus s’imprégner de l’expérience sénégalaise. « Grâce à la transparence de ses activités, l’ARMP du Sénégal est à la tête d’un réseau de quinze (15) pays africains ».
S’agissant du contentieux Sonatel -Global Voice, M. Sakho s’est refusé à donner des informations au motif que « le règlement interdit de se prononcer sur un dossier en cours. Je n’ai pas le droit de le faire et aucun membre du Conseil de régulation n’a le droit de le faire » ajoute-t-il. Avant de terminer, Youssouf Sakho a remercié tous ceux qui ont participé à faire de l’ARMP cette structure exemplaire de régulation des marchés publics.
Bertrand K MENDY
Source Africnaglobalnews.info
De grandes entreprises probablement, car il a refusé de donner les noms des sociétés qui devront être auditées, soulignant que « le moment n’est pas approprié pour parler des audits ». Dans l’ensemble, « le bilan de l’ARMP est globalement positif » a affirmé son directeur général. Youssouf Sakho a rappelé au passage les deux difficultés rencontrées par la structure lors de la mise en œuvre du programme de formation des acteurs de la commande publique. La première difficulté concerne « le décalage entre la programmation physique et la programmation financière ». La seconde difficulté est relative à « la mobilité des membres des cellules des marchés ».
Le Directeur Général de l’ARMP a, par ailleurs, souligné qu’ « une chose est d’aboutir à ce niveau mais une autre chose est de s’y maintenir ». Un peu pour dire que son successeur devra s’inscrire dans la continuité du travail qu’ils ont accompli pour préserver la crédibilité déjà acquise.
M. Sakho souhaite, en effet, ne pas briguer un second mandat. Et à des confrères qui croient voir dans cette volonté de partir une main invisible, le Directeur Général s’est borné à répondre : « je m’en vais. C’est le déroulement naturel d’une carrière. C’était un mandat de challenge, je n’ai reçu aucune pression. Jusqu’à aujourd’hui (ndlr : hier) je me sens à l’aise ».
Durant l’exercice, L’ARMP a innové avec de nouvelles perspectives et recommandations. Entre autres le renforcement des cellules de passation des marchés, la commercialisation des droits d’appel d’offres, la maîtrise de l’interaction des champs des différentes structures de régulation etc… M. Sakho a aussi souligné l’amélioration de certains points du code. Les modalités d’approbation des contrats, les délais de traitement des dossiers qui seront limités entre autres…
Selon le Directeur Général, le Sénégal est aujourd’hui, cité en exemple en Afrique et a reçu la visite des pays de la sous-région venus s’imprégner de l’expérience sénégalaise. « Grâce à la transparence de ses activités, l’ARMP du Sénégal est à la tête d’un réseau de quinze (15) pays africains ».
S’agissant du contentieux Sonatel -Global Voice, M. Sakho s’est refusé à donner des informations au motif que « le règlement interdit de se prononcer sur un dossier en cours. Je n’ai pas le droit de le faire et aucun membre du Conseil de régulation n’a le droit de le faire » ajoute-t-il. Avant de terminer, Youssouf Sakho a remercié tous ceux qui ont participé à faire de l’ARMP cette structure exemplaire de régulation des marchés publics.
Bertrand K MENDY
Source Africnaglobalnews.info