Dans un entretien exclusif à l’AFP réalisé à Bahreïn, le prince Fayçal ben Farhan Al-Saoud affirme que la Saoudienne de 31 ans est accusée « d’avoir été en contact avec des États hostiles au royaume et d’avoir fourni des informations classées secret et d’autres problèmes de ce genre ».
« Il appartient aux tribunaux de décider […] ce que sont les faits », a-t-il ajouté, sans autre détail.
Loujain al-Hathloul a été arrêtée avec d’autres militantes en mai 2018 peu avant la levée de l’interdiction de conduire faite aux Saoudiennes, une réforme pour laquelle elles militaient. Sa famille a annoncé le 25 novembre que son cas avait été transféré par un juge de la Cour pénale de Riyad à une cour chargée des affaires de terrorisme.
Cette Cour pénale spécialisée a été créée en 2008 pour s’occuper des affaires de terrorisme, mais elle a largement servi depuis à juger des prisonniers politiques.
Le sort réservé à la militante – qui a débuté une grève de la faim en prison le 26 octobre avant de l’interrompre deux semaines plus tard, selon sa famille et Amnistie internationale – est vivement critiqué par des organisations de défense des droits de la personne.
Sa sœur Lina al-Hathloul a affirmé qu’aucune preuve n’avait été apportée pour étayer les accusations contre elle depuis son arrestation. Son procès à huis clos s’est ouvert en mars 2019.
« Les accusations contre Loujain ne mentionnent aucun contact avec des États “hostiles”. Elles citent explicitement des contacts avec l’Union européenne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Est-ce que l’Arabie saoudite les considère comme des ennemis ? », a relevé Lina al-Hathloul samedi auprès de l’AFP.
« Les accusations ne mentionnent rien non plus au sujet d’informations sensibles, elles n’évoquent que son militantisme. Elle est accusée d’avoir parlé de la situation des droits de la personne en Arabie saoudite dans des conférences internationales et avec des ONG », a-t-elle poursuivi.
Riyad est très critiqué à l’international concernant son bilan en matière de droits de la personne.
« Nous ne prêtons pas attention à la pression internationale sur ces sujets d’une quelconque façon que ce soit », a commenté le prince Fayçal. « Ce sont des sujets domestiques concernant notre sécurité nationale et nous les gérons de manière appropriée, à travers notre système judiciaire ».
« Il appartient aux tribunaux de décider […] ce que sont les faits », a-t-il ajouté, sans autre détail.
Loujain al-Hathloul a été arrêtée avec d’autres militantes en mai 2018 peu avant la levée de l’interdiction de conduire faite aux Saoudiennes, une réforme pour laquelle elles militaient. Sa famille a annoncé le 25 novembre que son cas avait été transféré par un juge de la Cour pénale de Riyad à une cour chargée des affaires de terrorisme.
Cette Cour pénale spécialisée a été créée en 2008 pour s’occuper des affaires de terrorisme, mais elle a largement servi depuis à juger des prisonniers politiques.
Le sort réservé à la militante – qui a débuté une grève de la faim en prison le 26 octobre avant de l’interrompre deux semaines plus tard, selon sa famille et Amnistie internationale – est vivement critiqué par des organisations de défense des droits de la personne.
Sa sœur Lina al-Hathloul a affirmé qu’aucune preuve n’avait été apportée pour étayer les accusations contre elle depuis son arrestation. Son procès à huis clos s’est ouvert en mars 2019.
« Les accusations contre Loujain ne mentionnent aucun contact avec des États “hostiles”. Elles citent explicitement des contacts avec l’Union européenne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Est-ce que l’Arabie saoudite les considère comme des ennemis ? », a relevé Lina al-Hathloul samedi auprès de l’AFP.
« Les accusations ne mentionnent rien non plus au sujet d’informations sensibles, elles n’évoquent que son militantisme. Elle est accusée d’avoir parlé de la situation des droits de la personne en Arabie saoudite dans des conférences internationales et avec des ONG », a-t-elle poursuivi.
Riyad est très critiqué à l’international concernant son bilan en matière de droits de la personne.
« Nous ne prêtons pas attention à la pression internationale sur ces sujets d’une quelconque façon que ce soit », a commenté le prince Fayçal. « Ce sont des sujets domestiques concernant notre sécurité nationale et nous les gérons de manière appropriée, à travers notre système judiciaire ».
Source : https://www.impact.sn/Arabie-saoudite-Une-militant...