Barack Obama rencontre ce mardi le roi Salman d'Arabie saoudite. Le président américain, de retour d'un voyage en Inde, fera escale sur la route de Washington, pour s’entretenir avec le nouveau souverain. Si les deux pays sont toujours liés par de nombreux intérêts communs, les relations ne sont plus aussi simples qu'avant l'invasion de l'Irak en 2003.
Avec notre correspondante à Washington,Anne-Marie Capomaccio
Barack Obama n'a pas tardé à rencontrer le roi Salman, et si la visite est protocolaire, les sujets de fond sont nombreux : le Yémen est en proie à une violente crise, l'Irak et la Syrie sont en guerre, les Etats-Unis négocient avec l'ennemi iranien.
La Maison Blanche n'attend pas de changements dans les relations bilatérales, mais il est des sujets que l'on aborde de vive voix. La stratégie d'Obama sur la Syrie n'a pas été appréciée à Riyad, les Saoudiens n'ont pas caché leur déception lorsque le président des Etats-Unis n'est pas intervenu pour déloger le régime Assad. Et si l'armée saoudienne participe aux frappes contre le groupe Etat islamique (EI), c'est en regrettant une décision tardive pour armer l'opposition syrienne.
Les Américains de leur côté avancent dans la négociation avec Téhéran et insistent depuis des années sur une plus grande vigilance concernant le financement du terrorisme.
Les conseillers de la Maison Blanche reconnaissent des frictions, mais s'emploient à expliquer que les deux pays sont irrémédiablement liés par des préoccupations communes. Et tous les spécialistes du sujet sont au moins d'accord sur ce point.
Avec notre correspondante à Washington,Anne-Marie Capomaccio
Barack Obama n'a pas tardé à rencontrer le roi Salman, et si la visite est protocolaire, les sujets de fond sont nombreux : le Yémen est en proie à une violente crise, l'Irak et la Syrie sont en guerre, les Etats-Unis négocient avec l'ennemi iranien.
La Maison Blanche n'attend pas de changements dans les relations bilatérales, mais il est des sujets que l'on aborde de vive voix. La stratégie d'Obama sur la Syrie n'a pas été appréciée à Riyad, les Saoudiens n'ont pas caché leur déception lorsque le président des Etats-Unis n'est pas intervenu pour déloger le régime Assad. Et si l'armée saoudienne participe aux frappes contre le groupe Etat islamique (EI), c'est en regrettant une décision tardive pour armer l'opposition syrienne.
Les Américains de leur côté avancent dans la négociation avec Téhéran et insistent depuis des années sur une plus grande vigilance concernant le financement du terrorisme.
Les conseillers de la Maison Blanche reconnaissent des frictions, mais s'emploient à expliquer que les deux pays sont irrémédiablement liés par des préoccupations communes. Et tous les spécialistes du sujet sont au moins d'accord sur ce point.