Arrêté le dimanche, il a comparu mercredi, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. C’est un homme de grande taille à la lèvre rougeâtre qui fait face à la présidente de séance. Ce divorcé sans enfant, qui a commencé à boire depuis l’âge de 20 ans explique au tribunal ne pas comprendre ce qui lui arrive. Niant les faits, il jure ne pas être l’auteur des actes dont on l’accuse. Poursuivi pour violence et voies de fait à ascendant et menaces de mort, il maintient mordicus sous le regard flingueur du procureur, qu’il n’est pas coupable. Pourtant il a été déjà condamné à trois ans d’emprisonnement ferme pour des faits similaires. Et à purgé les deux ans avant d’être gracié en décembre dernier. A la barre, il se montre assez doux, bras croisés, et parle calmement. Révélant même que c’est lui qui s’occupe des séances de massage de son père malade. Lequel a d’ailleurs piqué une crise au lendemain de ce scandale.
Mais l’avocat de la défense a su déjouer son plan lors des débats d’audience. « Le seul jour où il a massé son père, c’était pour lui faire les poches ». Interpellant la présidente, l’avocat tire la sonnette d’alarme : « Si vous ne l’arrêtez pas, il risque d’aboutir à la Cour d’Assises », assène t-il. Le procureur non plus, ne l’a pas raté. Estimant qu’il ne méritait même pas la grâce dont il avait bénéficié, il demande au tribunal de le condamner à une peine de deux ans ferme. Pour le parquet, Masséye Mboup est un homme qui a raté sa vie. Et en plus de cela, il mord la main qui lui donne à manger. La preuve, c’est sa propre mère, qui, face aux limiers, a demandé que son fils soit le plus longtemps possible gardé en prison. Afin que la famille puisse avoir la paix. Assurant sa propre défense, le prévenu a demandé le pardon afin de retourner chez ses parents. Le tribunal l’a condamné à deux ans fermes. A l’annonce de ce verdict, il a hoché la tête en disant : « Baxna (c’est bien) ».
rewmi
Mais l’avocat de la défense a su déjouer son plan lors des débats d’audience. « Le seul jour où il a massé son père, c’était pour lui faire les poches ». Interpellant la présidente, l’avocat tire la sonnette d’alarme : « Si vous ne l’arrêtez pas, il risque d’aboutir à la Cour d’Assises », assène t-il. Le procureur non plus, ne l’a pas raté. Estimant qu’il ne méritait même pas la grâce dont il avait bénéficié, il demande au tribunal de le condamner à une peine de deux ans ferme. Pour le parquet, Masséye Mboup est un homme qui a raté sa vie. Et en plus de cela, il mord la main qui lui donne à manger. La preuve, c’est sa propre mère, qui, face aux limiers, a demandé que son fils soit le plus longtemps possible gardé en prison. Afin que la famille puisse avoir la paix. Assurant sa propre défense, le prévenu a demandé le pardon afin de retourner chez ses parents. Le tribunal l’a condamné à deux ans fermes. A l’annonce de ce verdict, il a hoché la tête en disant : « Baxna (c’est bien) ».
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