10 000 permis de port d’armes auraient été dévorées en 2016 et les points d’approvisionnements les plus remarqués sont notamment le marché Ocas de Touba et les marchés hebdomadaires de Médina Gounass et Diaobé.
C’est ce qui ressort d’une grande enquête menée par le journal sénégalais «Enquête». «D’après plusieurs sources, les principaux points d’approvisionnement sont bien connus au Sénégal. Le marché Ocas de Toubaa, et sans doute la tête de liste, il est toujours premier cité. Cyil Lambolez soutient même qu’il y est possible d’y acheter divers types d’armes et de munitions. «On a l’habitude de dire qu’au marché Ocas, il est plus facile d’y acheter une arme qu’un coq», rappelle le Colonel Alioune Ndiaye, retraité de la police. Autres lieux identifiés, Médina Gouna et Diaobé. Dans ces localités, la circulation est plus intense lors des cérémonies religieuses et des marchés hebdomadaires», a révélé le journal «Enquête».
Le canard note aussi que «la procédure pour obtenir le port d’arme est totalement gratuite. Le requérant doit juste produire une demande manuscrite adressée au ministère de tutelle. Dans le dossier, il doit y avoir une photocopie de la carte nationale d’identité, un casier judiciaire, un certificat médical, 4 photos d’identité et un timbre fiscal de 2000 F».
Rappelons que récemment le meurtre du taximan, Ibrahima Samb à Yoff par Ousseynou Diop qui a tiré sur lui balle à bout portant. Ce meurtre a suscité une levée de boucliers par rapport au port d’arme.
Massène DIOP Leral.net