D’un, le ministre d’Etat Karim Wade nous fait le reproche de ne pas avoir donné plus de détails sur ce qu’il appelle, sa prétendue arrestation. Il nous critique également, pour affirme-t-il, n’avoir pas pris la peine de vérifier «l’authenticité, ou tout au moins, la fiabilité» du câble révélé par wikileaks.
On doit dire au fils du chef de l’Etat et à tous ceux qui voudraient douter de l’authenticité de ces dépêches diplomatiques quand bon leur semble, que ces derniers ont été suffisamment authentifiés par le Département d’Etat américain et par le Président Obama, qui ont déclaré qu’en les publiant, wikileaks mettaient en danger les intérêts américains de par le monde, sans compter la vie et la sécurité de nombreux informateurs américains, qui se trouvaient exposées. De plus, le meilleur démenti en ce qui concerne cette dépêche-ci, devrait venir non du journal Le Quotidien ou de Karim Wade, mais du Département d’Etat, dont le fonctionnaire l’a publié. Pour ceux qui ne le trouveraient pas, le câble est à l’adresse suivante :http://wikileaks.org/cable/2009/09/09RABAT752.html
Cette réponse vaut également pour la date de ladite arrestation. Le communiqué ne l’a pas précisé, et Le Quotidien s’est principalement basé sur ce document tout ce qu’il y a de plus officiel pour publier son article. Et si nous avions disposé d’informations que d’autres confrères plus chanceux avaient eues, nous les aurions certainement ajoutés. Il n’empêche que M. Wade peut voir que le site ci-dessous indique la date et les circonstances de l’interpellation de notre ministre chargé de 4 portefeuilles : http://www.leral.net/Karim-Wade-arrete-pour-detention-de-drogue-au-Maroc_a19152.html.
Frustration des douaniers
C’est dire qu’il n’a pas fini de démentir. Et une fois de plus, la crédibilité ici, ne consiste pas à se répandre en dénégations et à menacer les journalistes des foudres de la Justice. Pour un homme public aussi exposé, qui il n’y a guère longtemps (voir Le Quotidien n°2540 du lundi 4 juillet 2011), avait cherché à émouvoir l’opinion sénégalaise sur les attaques injustes, selon lui, dont il était l’objet, il aurait dû chercher à être hors d’atteinte et de portée de tout soupçon de mauvaise conduite.
Déjà, notre information d’hier, «grotesque, fantaisiste, extravagante et mensongère», a d’une certaine manière été renforcée par des douaniers en poste à l’Aéroport Léopold Sedar Senghor. Ces fonctionnaires ont joint la Rédaction pour avouer leur frustration par rapport au comportement du fils du chef de l’Etat. L’un d’eux a déclaré : «Tous les aéronefs qui atterrissent ou décollent de Dakar passent par les services de Douane, quels qu’ils soient. Il n’y a que le jet privé de Karim Wade qui se permet à tout moment, de voler et d’atterrir en embarquant ou en débarquant des bagages directement dans un véhicule, directement sur le tarmac, et de sortir de l’aéroport sans passer par le poste de Douane.»
Soulignant qu’il en a toujours été ainsi avec Karim Wade, ces fonctionnaires indiquent qu’une information comme celle révélée par le site wikileaks devient alors plausible, car tenant compte des relations particulières que l’on connaît entre le Roi Mohammed VI et Karim Wade, ce dernier a pu penser qu’il pouvait se permettre à Casablanca ce qu’il a l’habitude de faire à Dakar.
lequotidien.sn
On doit dire au fils du chef de l’Etat et à tous ceux qui voudraient douter de l’authenticité de ces dépêches diplomatiques quand bon leur semble, que ces derniers ont été suffisamment authentifiés par le Département d’Etat américain et par le Président Obama, qui ont déclaré qu’en les publiant, wikileaks mettaient en danger les intérêts américains de par le monde, sans compter la vie et la sécurité de nombreux informateurs américains, qui se trouvaient exposées. De plus, le meilleur démenti en ce qui concerne cette dépêche-ci, devrait venir non du journal Le Quotidien ou de Karim Wade, mais du Département d’Etat, dont le fonctionnaire l’a publié. Pour ceux qui ne le trouveraient pas, le câble est à l’adresse suivante :http://wikileaks.org/cable/2009/09/09RABAT752.html
Cette réponse vaut également pour la date de ladite arrestation. Le communiqué ne l’a pas précisé, et Le Quotidien s’est principalement basé sur ce document tout ce qu’il y a de plus officiel pour publier son article. Et si nous avions disposé d’informations que d’autres confrères plus chanceux avaient eues, nous les aurions certainement ajoutés. Il n’empêche que M. Wade peut voir que le site ci-dessous indique la date et les circonstances de l’interpellation de notre ministre chargé de 4 portefeuilles : http://www.leral.net/Karim-Wade-arrete-pour-detention-de-drogue-au-Maroc_a19152.html.
Frustration des douaniers
C’est dire qu’il n’a pas fini de démentir. Et une fois de plus, la crédibilité ici, ne consiste pas à se répandre en dénégations et à menacer les journalistes des foudres de la Justice. Pour un homme public aussi exposé, qui il n’y a guère longtemps (voir Le Quotidien n°2540 du lundi 4 juillet 2011), avait cherché à émouvoir l’opinion sénégalaise sur les attaques injustes, selon lui, dont il était l’objet, il aurait dû chercher à être hors d’atteinte et de portée de tout soupçon de mauvaise conduite.
Déjà, notre information d’hier, «grotesque, fantaisiste, extravagante et mensongère», a d’une certaine manière été renforcée par des douaniers en poste à l’Aéroport Léopold Sedar Senghor. Ces fonctionnaires ont joint la Rédaction pour avouer leur frustration par rapport au comportement du fils du chef de l’Etat. L’un d’eux a déclaré : «Tous les aéronefs qui atterrissent ou décollent de Dakar passent par les services de Douane, quels qu’ils soient. Il n’y a que le jet privé de Karim Wade qui se permet à tout moment, de voler et d’atterrir en embarquant ou en débarquant des bagages directement dans un véhicule, directement sur le tarmac, et de sortir de l’aéroport sans passer par le poste de Douane.»
Soulignant qu’il en a toujours été ainsi avec Karim Wade, ces fonctionnaires indiquent qu’une information comme celle révélée par le site wikileaks devient alors plausible, car tenant compte des relations particulières que l’on connaît entre le Roi Mohammed VI et Karim Wade, ce dernier a pu penser qu’il pouvait se permettre à Casablanca ce qu’il a l’habitude de faire à Dakar.
lequotidien.sn