S. Diallo, une exciseuse réputée à Orkadiéré, localité située dans le département de Kanel, a été mise aux arrêts, avant d’être déférée devant le Parquet de Matam. La sexagénaire est poursuivie pour mutilation génitale sur un bébé de 6 mois, révèle "L’Observateur".
D’après le journal, repris par "Seneweb", les faits se sont produits à la veille de la Tabaski : «A. Bâ, une jeune maman, décide de faire exciser son bébé avant de rejoindre le domicile conjugal qu’elle avait quitté avant son accouchement. Elle s’en ouvre à l’exciseuse du village de Gourel, sans même aviser son époux».
Mais, les choses tournent mal, poursuit la source : «Le lendemain de la mutilation génitale, la maman constate que son bébé saigne abondamment. Avec le concours de l’exciseuse, elle tente de gérer la situation en utilisant des médicaments traditionnels pour arrêter les saignements». En vain. Les complications persistent.
A. Bâ, prise de panique, décide de se rendre à la structure de santé de Kanel, trois jours plus tard. Devant l’insistance du personnel soignant sur l’origine des saignements du bébé, elle finit par lâcher le morceau.
"L’Observateur" souligne que les blouses blanches ont référé la patiente à l’hôpital de Ourossogui, avant d’alerter les pandores de la Brigade de gendarmerie de Semmé. La maman, convoquée après la prise en charge du bébé, a balancé l’exciseuse. Qui sera cueillie à son tour.
Face aux enquêteurs, la sexagénaire a tout avoué, avant de se confondre en excuses, précisant qu’elle a choisi «les mêmes médicaments qu’elle a pourtant utilisés sur toutes les jeunes filles qu’elle a excisées pendant plusieurs décennies».
D’après le journal, repris par "Seneweb", les faits se sont produits à la veille de la Tabaski : «A. Bâ, une jeune maman, décide de faire exciser son bébé avant de rejoindre le domicile conjugal qu’elle avait quitté avant son accouchement. Elle s’en ouvre à l’exciseuse du village de Gourel, sans même aviser son époux».
Mais, les choses tournent mal, poursuit la source : «Le lendemain de la mutilation génitale, la maman constate que son bébé saigne abondamment. Avec le concours de l’exciseuse, elle tente de gérer la situation en utilisant des médicaments traditionnels pour arrêter les saignements». En vain. Les complications persistent.
A. Bâ, prise de panique, décide de se rendre à la structure de santé de Kanel, trois jours plus tard. Devant l’insistance du personnel soignant sur l’origine des saignements du bébé, elle finit par lâcher le morceau.
"L’Observateur" souligne que les blouses blanches ont référé la patiente à l’hôpital de Ourossogui, avant d’alerter les pandores de la Brigade de gendarmerie de Semmé. La maman, convoquée après la prise en charge du bébé, a balancé l’exciseuse. Qui sera cueillie à son tour.
Face aux enquêteurs, la sexagénaire a tout avoué, avant de se confondre en excuses, précisant qu’elle a choisi «les mêmes médicaments qu’elle a pourtant utilisés sur toutes les jeunes filles qu’elle a excisées pendant plusieurs décennies».
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