Papa Samba Sène et de Abou Dia respectivement correspondant du journal L’AS et de la Radio futurs médias (RFM) à Kaolack et Kaffrine (centre) ont été inculpés et écroués vendredi par le juge d’instruction du tribunal régional de Kaolack après une plainte du gouverneur de Kaffrine pour ’’diffamation et diffusion de fausses nouvelles’’.
Les deux correspondants régionaux auraient notamment cité Fabakary Bodian dans une affaire de détournement portant sur des semences destinées aux paysans de localité.
‘’Cette inculpation résulte d’une plainte avec constitution de partie civile déposée par le gouverneur de la région de Kaffrine à titre personnel pour des faits de diffamation et diffusion de fausses nouvelles et association de malfaiteurs’’, estime le Garde des sceaux dans un communiqué rendu public mardi.
’’Elle a suscité certaines réactions qui ne sont pas conformes à la réalité des faits du dossier et de la procédure. Il s’agit (d’un) litige purement privé opposant deux citoyens’’, affirme notamment M. Niang dans le texte dont copie a été transmise à l’APS.
Dans sa lettre plainte, M. Bodian précisait qu’il n’était même pas membre de la commission de vente des semences et entendait par cette démarche ’’faire respecter ses droits et préserver son honorabilité en tant que citoyen’’, fait valoir le document.
‘’Le parquet, dans son réquisitoire aux fins d’informer, n’a pas requis la détention en raison de la politique pénale mise en oeuvre relative aux délits de presse, devant aboutir à terme à leur dépénalisation’’, mentionne le texte.
Selon Madické Niang, ‘’le juge d’instruction a placé en détention les deux correspondants de presse qui, en réalité, ne sont pas des journalistes mais un maître d’éducation physique et sportive en service dans l’éducation à Kaolack et d’un bachelier sans profession’’.
‘’Ils ont été inculpés en présence d’un avocat en l’occurrence Me Doudou Ndoye, en parfaite conformité avec les règles de procédures applicables et prenant en compte les droits de la défense’’, rappelle-t-il.
‘’Par conséquent, réitère M. Niang, le respect dû à la justice et à l’indépendance du juge n’admet pas de commentaires discourtois et inacceptables que doit s’interdire d’ailleurs tout citoyen respectueux des lois et des institutions de notre pays’’.
AKS/AD
Les deux correspondants régionaux auraient notamment cité Fabakary Bodian dans une affaire de détournement portant sur des semences destinées aux paysans de localité.
‘’Cette inculpation résulte d’une plainte avec constitution de partie civile déposée par le gouverneur de la région de Kaffrine à titre personnel pour des faits de diffamation et diffusion de fausses nouvelles et association de malfaiteurs’’, estime le Garde des sceaux dans un communiqué rendu public mardi.
’’Elle a suscité certaines réactions qui ne sont pas conformes à la réalité des faits du dossier et de la procédure. Il s’agit (d’un) litige purement privé opposant deux citoyens’’, affirme notamment M. Niang dans le texte dont copie a été transmise à l’APS.
Dans sa lettre plainte, M. Bodian précisait qu’il n’était même pas membre de la commission de vente des semences et entendait par cette démarche ’’faire respecter ses droits et préserver son honorabilité en tant que citoyen’’, fait valoir le document.
‘’Le parquet, dans son réquisitoire aux fins d’informer, n’a pas requis la détention en raison de la politique pénale mise en oeuvre relative aux délits de presse, devant aboutir à terme à leur dépénalisation’’, mentionne le texte.
Selon Madické Niang, ‘’le juge d’instruction a placé en détention les deux correspondants de presse qui, en réalité, ne sont pas des journalistes mais un maître d’éducation physique et sportive en service dans l’éducation à Kaolack et d’un bachelier sans profession’’.
‘’Ils ont été inculpés en présence d’un avocat en l’occurrence Me Doudou Ndoye, en parfaite conformité avec les règles de procédures applicables et prenant en compte les droits de la défense’’, rappelle-t-il.
‘’Par conséquent, réitère M. Niang, le respect dû à la justice et à l’indépendance du juge n’admet pas de commentaires discourtois et inacceptables que doit s’interdire d’ailleurs tout citoyen respectueux des lois et des institutions de notre pays’’.
AKS/AD