Le feuilleton Artp / Global voice continue. Après les syndicalistes, les politiciens et les consommateurs c’est aujourd’hui au tour de la toute nouvelle organisation des distributeurs de services numériques et de télécommunications (Odsent) de monter au créneau. Remplaçant la défunte union nationale des exploitants de télécentres et téléservices du Sénégal (Unetts), l’Odsent a jugé nécessaire de donner sa position sur ce bras de fer.
En point de presse ce matin à la maison des travailleurs Iba Ndiaye Diadji, Bassirou Cissé, président de l’association soutient « ce n’est pas parce que la Sonatel donne à l’Etat 120 millions d’impôts et de taxes qu’elle va imposer à l’Etat son dictat ». Encore que « la Sonatel doit forcément se conformer à l’article premier du décret pour que force reste à la loi et aux règlements ». Ainsi, la société de téléphonie indexée doit se conformer au décret présidentiel car « le président de la République en signant le décret 2010-602 du 28 mai 2010 pour le contrôle, la tarification et le profit généré, est loin de se tromper comme l’affirme la Sonatel » selon M. Cissé. D’ailleurs l’Etat ne fait que remplir un devoir républicain qui se résume au contrôle du trafic et à la lutte contre la terminaison illégale des communications téléphoniques en concurrence réprimée. C’est compte tenu de tous ces arguments avancés que « l’Odsent demande à la Sonatel de cesser immédiatement son dilatoire et se conformer au droit républicain en respectant les clauses du décret 2010-632 du 28 mai 2010 ».
Par ailleurs, autant l’Odsent fustige la démarche de la Sonatel autant elle fustige celle entreprise par l’agence de régulation des télécommunications et postes (Artp). En effet, pour Bassirou Cissé et ses amis le contrat négocié avec global voice n’est pas des meilleurs. L’Artp ayant signé un contrat pour cinq ans avec Global voice recevra 50% des recettes pendant cette période et engloutira 300 milliards de Frs Cfa, soit 5 milliards de Frs Cfa. Alors que la structure dirigée par Ndongo Diaw pouvait se contenter d’un contrat d’une année. Ce qui lui permettrait par ailleurs « de préparer son autonomie administrative, technologique et matérielle assujettie aux compétences nationales dont regorge notre pays », tel qu’indiqué dans la déclaration remise aux journalistes. Et ceci pousse ces ex exploitants de télécentres à assimiler l’attitude de l’Artp à une « catastrophe liée à un manque de professionnalisme et d’expertise de la part de l’Artp ». D’autant plus que disent-t-ils « les 50% de cette manne financière suffiraient largement pour résorber le grand fossé numérique qui sévit dans notre pays ».
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En point de presse ce matin à la maison des travailleurs Iba Ndiaye Diadji, Bassirou Cissé, président de l’association soutient « ce n’est pas parce que la Sonatel donne à l’Etat 120 millions d’impôts et de taxes qu’elle va imposer à l’Etat son dictat ». Encore que « la Sonatel doit forcément se conformer à l’article premier du décret pour que force reste à la loi et aux règlements ». Ainsi, la société de téléphonie indexée doit se conformer au décret présidentiel car « le président de la République en signant le décret 2010-602 du 28 mai 2010 pour le contrôle, la tarification et le profit généré, est loin de se tromper comme l’affirme la Sonatel » selon M. Cissé. D’ailleurs l’Etat ne fait que remplir un devoir républicain qui se résume au contrôle du trafic et à la lutte contre la terminaison illégale des communications téléphoniques en concurrence réprimée. C’est compte tenu de tous ces arguments avancés que « l’Odsent demande à la Sonatel de cesser immédiatement son dilatoire et se conformer au droit républicain en respectant les clauses du décret 2010-632 du 28 mai 2010 ».
Par ailleurs, autant l’Odsent fustige la démarche de la Sonatel autant elle fustige celle entreprise par l’agence de régulation des télécommunications et postes (Artp). En effet, pour Bassirou Cissé et ses amis le contrat négocié avec global voice n’est pas des meilleurs. L’Artp ayant signé un contrat pour cinq ans avec Global voice recevra 50% des recettes pendant cette période et engloutira 300 milliards de Frs Cfa, soit 5 milliards de Frs Cfa. Alors que la structure dirigée par Ndongo Diaw pouvait se contenter d’un contrat d’une année. Ce qui lui permettrait par ailleurs « de préparer son autonomie administrative, technologique et matérielle assujettie aux compétences nationales dont regorge notre pays », tel qu’indiqué dans la déclaration remise aux journalistes. Et ceci pousse ces ex exploitants de télécentres à assimiler l’attitude de l’Artp à une « catastrophe liée à un manque de professionnalisme et d’expertise de la part de l’Artp ». D’autant plus que disent-t-ils « les 50% de cette manne financière suffiraient largement pour résorber le grand fossé numérique qui sévit dans notre pays ».
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