Un des facteurs de risque majeur d’accident vasculaire cérébral (AVC) , la fibrillation auriculaire est un trouble qui perturbe le fonctionnement du cœur et a des conséquences sur la redistribution du sang dans l’organisme par le cœur et augmente le risque d’embolie.
Le café est souvent considéré comme un facteur pouvant accroître le risque de fibrillation auriculaire, les effets potentiels du café sur le rythme cardiaque étant rapportés à l’action de la caféine. Mais contrairement à ces préjugés, la consommation de café aux doses habituelles n’expose pas au trouble du rythme cardiaque atteignant les ventricules. Cependant le lien avec les troubles du rythme au niveau des oreillettes est resté longtemps mal évalué. Mais les études scientifiques actuelles sur ce sujet permettent de lever les controverses sur sa prétendue nocivité.
En effet une nouvelle analyse de la Women’s Health Sudy (WHS : grande étude de la santé des femmes américaines sur plusieurs décennies réunissant une cohorte de plus de 30 000 femmes quinquagénaires suivies durant plus de 14 ans) a montré que la fréquence de survenue d’une FA n’est pas liée à la consommation de café, quelles que soient les doses ingérées. Toutefois, cette étude n’exclut pas que la forte consommation de caféine sur le court terme puisse avoir des effets négatifs sur le rythme cardiaque. Des études menées au Danemark et publiées en 2005 portant sur 48000 personnes malgré une consommation de café globalement plus importantes que celles des femmes de la WHS n’ont pas retrouvé une fréquence accrue des troubles du rythme cardiaque à long terme.
Une autre étude américaine récente(2011) et de grande envergure rapporte des résultats similaires : Sur 130 054 sujets des deux sexes âgés de 18 à 90 ans (dont la majorité avait moins de 50 ans). Il était noté en effet une réduction de 18% (chez les gros buveurs de café consommant plus de 4 tasses par jour), du risque d’hospitalisation pour trouble du rythme par rapport aux non buveurs de café quels que soit le genre, le groupe ethnique, la consommation ou non de tabac. Après 10 ans de suivi la réduction du risque chez les consommateurs de plus de 4 tasses de café par jour atteignait même 28%. Par contre ceux buvant entre 1 et 3 tasses n’avaient qu’une réduction du risque de 7%.
La réduction de la fréquence des hospitalisations pour trouble du rythme cardiaque était également constatée même chez les patients qui avaient des antécédents cardiaques ou respiratoires et qui consommaient 4 tasses ou plus de café par jour.
Cependant, delà à dire que consommer du café protège contre les troubles du rythme cardiaque, il y a un pas qui ne peut être franchi. En revanche, ces données permettent de rassurer les consommateurs modérés de café par rapport à d’éventuelles conséquences négatives sur le rythme cardiaque.
Le café est souvent considéré comme un facteur pouvant accroître le risque de fibrillation auriculaire, les effets potentiels du café sur le rythme cardiaque étant rapportés à l’action de la caféine. Mais contrairement à ces préjugés, la consommation de café aux doses habituelles n’expose pas au trouble du rythme cardiaque atteignant les ventricules. Cependant le lien avec les troubles du rythme au niveau des oreillettes est resté longtemps mal évalué. Mais les études scientifiques actuelles sur ce sujet permettent de lever les controverses sur sa prétendue nocivité.
En effet une nouvelle analyse de la Women’s Health Sudy (WHS : grande étude de la santé des femmes américaines sur plusieurs décennies réunissant une cohorte de plus de 30 000 femmes quinquagénaires suivies durant plus de 14 ans) a montré que la fréquence de survenue d’une FA n’est pas liée à la consommation de café, quelles que soient les doses ingérées. Toutefois, cette étude n’exclut pas que la forte consommation de caféine sur le court terme puisse avoir des effets négatifs sur le rythme cardiaque. Des études menées au Danemark et publiées en 2005 portant sur 48000 personnes malgré une consommation de café globalement plus importantes que celles des femmes de la WHS n’ont pas retrouvé une fréquence accrue des troubles du rythme cardiaque à long terme.
Une autre étude américaine récente(2011) et de grande envergure rapporte des résultats similaires : Sur 130 054 sujets des deux sexes âgés de 18 à 90 ans (dont la majorité avait moins de 50 ans). Il était noté en effet une réduction de 18% (chez les gros buveurs de café consommant plus de 4 tasses par jour), du risque d’hospitalisation pour trouble du rythme par rapport aux non buveurs de café quels que soit le genre, le groupe ethnique, la consommation ou non de tabac. Après 10 ans de suivi la réduction du risque chez les consommateurs de plus de 4 tasses de café par jour atteignait même 28%. Par contre ceux buvant entre 1 et 3 tasses n’avaient qu’une réduction du risque de 7%.
La réduction de la fréquence des hospitalisations pour trouble du rythme cardiaque était également constatée même chez les patients qui avaient des antécédents cardiaques ou respiratoires et qui consommaient 4 tasses ou plus de café par jour.
Cependant, delà à dire que consommer du café protège contre les troubles du rythme cardiaque, il y a un pas qui ne peut être franchi. En revanche, ces données permettent de rassurer les consommateurs modérés de café par rapport à d’éventuelles conséquences négatives sur le rythme cardiaque.