Nos chemins se sont croisés en 1996, alors que j’étais jeune reporter à l’hebdomadaire « Le Témoin » j’étais parti dans son village Baba Garage, couvrir la clôture de sa Campagne Electorale. Arrivé à Bambey, je n’avais presque pas trouvé de moyen de transport pouvant m’acheminer au lieu dit. Le seul moyen qui s’offrait à moi, était de monter au dessus du « Ndiaga Ndiaye » transportant ses militants. Bambey- Baba Garage, c’était 20 kms en latérite. C’était pénible ! Il fallait se courber pour éviter les branches et épines des arbres et affronter la poussière rouge tout au long de cette piste latéritique très accidentée.
Arrivé à Baba Garage, je suis entré dans une maison et j’ai demandé de l’eau pour me dépoussiérer.
A mon retour, j’ai écrit mon papier et relaté en même temps mon périple. C’est ainsi qu’il a appelé mon Directeur de Publication M.O.N (Mamadou Oumar Ndiaye) pour lui dire qu’il aimerait me rencontrer. Depuis ce moment, nous sommes devenus inséparables et était un plus que frère voire comme un père.
Un jour, il me convoqua à son bureau pour me demander si je songeais à continuer mes études, bien sûr que j’ai répondu par l’affirmative, et il m’avait alors promis de s’en occuper.
Ses promesses, Assane savait les tenir. Par la suite, il m’a trouvé une bourse pour suivre des études en Relations Publiques aux Etats Unis en me tenant ses propos : « Il faut y aller à ton retour, je serais Ministre et tu travailleras à mes côtés ». Et son vœu prémonitoire s’est réalisé, quand le Président Wade le nomme Ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire en 2005, il m’a demandé de rentrer pour venir occuper le poste de Conseiller Technique en Communication. Je suis resté trois mois avant de rentrer au Sénégal occuper le poste pour cette cause.
Il a occupé hauts postes de responsabilité au Sénégal : il a été le plus jeune directeur de la Construction du Sénégal, directeur des parcelles Assainies. Il a été aussi Directeur de la Sicap.Si les parcelles Assainies et les Sacré Cœur existent, c’est parce qu’il a été entregent. Et les Sénégalais l’oublient souvent il était la première personne en tant que Directeur Général de la Sicap à avoir intenté un procès contre l’Etat du Sénégal alors que Mamadou Lamine Loum Premier Ministre avait donné l’ordre à des bulldozers de détruire les réalisations de la Sicap alors entamées à Sacré Cœur 3, procès qu’il a gagné.
Il a été Ministre Conseiller, Ministre et Député à l’Assemblée Nationale.
Pour vous dire qu’il connaissait bien l’administration sénégalaise mais aussi il a la chance de connaitre tous les présidents du Sénégal. Il inspirait sympathie et respect de la part de Senghor. Diouf l’estimait et Wade lui vouait une confiance en le nommant Ministre Conseiller et en lui confiant même- et cela les Sénégalais ne le savent peut être pas- le courrier présidentiel. Toutes les correspondances passaient dans son bureau avant d’atterrir sur la table de Wade. C’est d’ailleurs cela qui dérangeait les faucons du Palais qui avaient monté une cabale pour l’éloigner auprès du Président Wade.
Sur le plan politique, il avait une notoriété qui s’appuyait pour la plupart sur ces ressorts sociaux locaux, raison pour laquelle sa démarche était participative.
En tout cas, je retiens de ce « Grand » comme j’aimais l’appeler, un homme brillant, intelligent, je dirais un surdoué… sa générosité incommensurable, sa dignité et son engagement pour servir le Sénégal l’animait toujours.
D’ailleurs avec l’accord de sa famille, le livre blanc que nous avions commencé à rédiger sur ces relations avec Wade et surtout comment il a quitté la présidence de la République comme Ministre Conseiller va être publié. Je peux encore et encore parler de cet homme que les Sénégalais ne connaissent que le côté activité politique …
A sa famille et surtout à son épouse Maréme… à ses militants, je présente mes condoléances les plus attristées.
Repose en paix « Grand » dans ton Baba Garage natal que tu aimais temps !!!!
Malick BA Journaliste,
Chargé de Communication et Relations Publiques
Arrivé à Baba Garage, je suis entré dans une maison et j’ai demandé de l’eau pour me dépoussiérer.
A mon retour, j’ai écrit mon papier et relaté en même temps mon périple. C’est ainsi qu’il a appelé mon Directeur de Publication M.O.N (Mamadou Oumar Ndiaye) pour lui dire qu’il aimerait me rencontrer. Depuis ce moment, nous sommes devenus inséparables et était un plus que frère voire comme un père.
Un jour, il me convoqua à son bureau pour me demander si je songeais à continuer mes études, bien sûr que j’ai répondu par l’affirmative, et il m’avait alors promis de s’en occuper.
Ses promesses, Assane savait les tenir. Par la suite, il m’a trouvé une bourse pour suivre des études en Relations Publiques aux Etats Unis en me tenant ses propos : « Il faut y aller à ton retour, je serais Ministre et tu travailleras à mes côtés ». Et son vœu prémonitoire s’est réalisé, quand le Président Wade le nomme Ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire en 2005, il m’a demandé de rentrer pour venir occuper le poste de Conseiller Technique en Communication. Je suis resté trois mois avant de rentrer au Sénégal occuper le poste pour cette cause.
Il a occupé hauts postes de responsabilité au Sénégal : il a été le plus jeune directeur de la Construction du Sénégal, directeur des parcelles Assainies. Il a été aussi Directeur de la Sicap.Si les parcelles Assainies et les Sacré Cœur existent, c’est parce qu’il a été entregent. Et les Sénégalais l’oublient souvent il était la première personne en tant que Directeur Général de la Sicap à avoir intenté un procès contre l’Etat du Sénégal alors que Mamadou Lamine Loum Premier Ministre avait donné l’ordre à des bulldozers de détruire les réalisations de la Sicap alors entamées à Sacré Cœur 3, procès qu’il a gagné.
Il a été Ministre Conseiller, Ministre et Député à l’Assemblée Nationale.
Pour vous dire qu’il connaissait bien l’administration sénégalaise mais aussi il a la chance de connaitre tous les présidents du Sénégal. Il inspirait sympathie et respect de la part de Senghor. Diouf l’estimait et Wade lui vouait une confiance en le nommant Ministre Conseiller et en lui confiant même- et cela les Sénégalais ne le savent peut être pas- le courrier présidentiel. Toutes les correspondances passaient dans son bureau avant d’atterrir sur la table de Wade. C’est d’ailleurs cela qui dérangeait les faucons du Palais qui avaient monté une cabale pour l’éloigner auprès du Président Wade.
Sur le plan politique, il avait une notoriété qui s’appuyait pour la plupart sur ces ressorts sociaux locaux, raison pour laquelle sa démarche était participative.
En tout cas, je retiens de ce « Grand » comme j’aimais l’appeler, un homme brillant, intelligent, je dirais un surdoué… sa générosité incommensurable, sa dignité et son engagement pour servir le Sénégal l’animait toujours.
D’ailleurs avec l’accord de sa famille, le livre blanc que nous avions commencé à rédiger sur ces relations avec Wade et surtout comment il a quitté la présidence de la République comme Ministre Conseiller va être publié. Je peux encore et encore parler de cet homme que les Sénégalais ne connaissent que le côté activité politique …
A sa famille et surtout à son épouse Maréme… à ses militants, je présente mes condoléances les plus attristées.
Repose en paix « Grand » dans ton Baba Garage natal que tu aimais temps !!!!
Malick BA Journaliste,
Chargé de Communication et Relations Publiques