«Une femme-ministre me propose 10 millions et un voyage»
«Une femme-ministre est venue me trouver en prison pour me dire qu’on va me faire sortir du Sénégal discrètement, à condition que je me taise. Elle m’a demandé de ne plus parler de l’affaire et de ce fait, elle va me faire sortir de prison. Elle m’a proposé 10 millions FCfa et un voyage à destination d’un pays de mon choix. Mais j’ai catégoriquement refusé d’endosser un crime dont je ne suis pas l’auteur et dont les commanditaires ne sont pas inquiétés».
«Abdoulaye Thimbo et Mme Baldé sont les prochaines cibles après Fatoumata Moctar Ndiaye»
«Abdoulaye Thimbo, je te demande de te méfier de ton entourage, toi et Mme Baldé. Les personnes qui ont commandité l’assassinat de Fatoumata Moctar Ndiaye veulent vous attaquer. C’est vous deux leurs prochaines cibles».
«J’ai refusé de trahir, c’est pourquoi on m’a amené en prison»
«Les commanditaires du crime ne vont jamais s'en sortir comme ça. Je pensais qu’il y en avait deux seulement, mais je me suis rendu compte qu’il y en a une troisième qui est une femme-ministre. Je vais dévoiler tous les secrets des commanditaires. Tous ceux qui sont mêlés à ce problème vont payer les pots cassés. Je ne vais jamais leur pardonner ce qu’ils m’ont fait en complicité avec des marabouts féticheurs. Je me vengerai tôt ou tard. J’ai refusé de trahir Fatoumata Moctar Ndiaye, c’est pourquoi on m’a accusé et amené en prison. Je suis innocent dans cette affaire. Il y a certaines femmes-députés dont leur place n’est pas à l’Assemblée nationale, mais plutôt en prison ».
«Je suis innocent…»
«Tout ce qui me fait mal, c’est que le jour du drame a coïncidé avec mon anniversaire. Ma défunte patronne a été victime d’un vaste complot ourdi par trois communes d’arrondissement : Pikine Est, Pikine Ouest et Dalifort. Elle n’avait qu’une seule amie à l’Apr : c’était Mariama Sarr. Elle ne s’entendait pas avec les autres femmes et certaines d’entre elles furent ses ennemis jurés. Elle était combattue et n’était même pas associée aux réunions politiques locales, alors qu’elle était la responsable politique de Pikine.
Tout le monde la combattait, Je ne comprends pas pourquoi le procureur ne veut pas arrêter les vrais meurtriers. Si je dis tout ce que je sais, certains responsables sortiront de ce pays et tous les habitants de Pikine vont voter sanction contre le parti auquel ils appartiennent. Les commanditaires de l’assassinat ont amené toutes sortes de poisons pour me tuer en prison, mais ils ne peuvent rien contre moi. Ils savent que je sais celui qui a tué Fatoumata Moctar Ndiaye et c’est pourquoi ils ne veulent pas que j’aille en procès».
«Quand je serai à la barre, je dévoilerai…»
«Je dévoilerai tous les secrets du crime devant le juge. Le jour où je serai à la barre pour mon jugement, je ferai des révélations et des déballages et beaucoup de personnes vont quitter le Sénégal».
«J’ai été torturé par la police pour avouer»
«J’ai été menotté et mes mains ligotées par les policiers du Commissariat central de Dakar lors de mon retour de parquet. Ma tête a été suspendue au mur. J’ai même eu une bagarre avec le commissaire qui m’a insulté et par la suite, je lui ai administré un coup.
Vers 2 heures du matin, les policiers m’ont amené en haut et mis une cagoule sur ma tête, mes yeux bandés. On m’a ensuite mis à terre en versant de l’eau sur moi, tout en m’obligeant à lire une déclaration d’aveu écrite sur une feuille. Les policiers m’ont intimé l’ordre de dire exactement ce qu’il est écrit dans la feuille sinon, ils vont me tuer. A un moment donné, j’ai commencé à étouffer et j’ai même failli mourir. C’est à cet instant qu’un des policiers a dissuadé son collègue en lui disant : ‘si tu le tues, tu auras de sérieux problèmes’. Par la suite, on m’a injecté une piqûre».
«Je n’ai pas dit ce qui est écrit dans le Pv»
« Je n’ai pas dit tout ce qui est écrit dans le Pv. Les policiers m’ont forcé à dire que j’ai passé la nuit dans le garage. Ils m’ont également poussé à reconnaître que je voulais me marier, c’est pourquoi j’ai tué ma patronne pour lui voler 300.000 Fcfa pour la dot. Je leur ai répondu que cela n’est pas la vérité car je détenais 900.000 Fcfa dans le coffre-fort du véhicule de la dame (Fatoumata Moctar Ndiaye). Je n’avais pas un problème d’argent. Je reconnais formellement les policiers qui m’ont torturé, je peux bien les identifier ».
«Des détenus incarcérés aux chambres 14, 9, 10 et 24 en sont témoins»
« Les témoins de mes tortures sont des détenus qui se trouvent aux chambres 14 où je suis incarcéré et dans les chambres 9, 10 et 24. Les enquêteurs n’ont pas mentionné dans le Pv tous les propos que j’ai tenus. Au cours de mon audition, ils ont sorti une feuille en me disant de tenir les propos qui y sont consignés. Ils m’ont dit: ‘si tu dis ça, tu seras libéré une fois au tribunal’».
«Je n’ai pas dit ce qui écrit dans le Pv»
«L’enquête a été orientée par ma tante qui dictait et influençait les policiers. J’en veux pour preuve le fait que les policiers aient mentionné dans le Pv, des informations que je ne leur ai pas fournies. Je ne leur ai jamais dit que j’ai fait les arts martiaux. Quand j’étais en garde-à- vue, j’ai effectivement entendu ma tante leur dire des choses à mentionner dans le Pv».
«Une femme-ministre est venue me trouver en prison pour me dire qu’on va me faire sortir du Sénégal discrètement, à condition que je me taise. Elle m’a demandé de ne plus parler de l’affaire et de ce fait, elle va me faire sortir de prison. Elle m’a proposé 10 millions FCfa et un voyage à destination d’un pays de mon choix. Mais j’ai catégoriquement refusé d’endosser un crime dont je ne suis pas l’auteur et dont les commanditaires ne sont pas inquiétés».
«Abdoulaye Thimbo et Mme Baldé sont les prochaines cibles après Fatoumata Moctar Ndiaye»
«Abdoulaye Thimbo, je te demande de te méfier de ton entourage, toi et Mme Baldé. Les personnes qui ont commandité l’assassinat de Fatoumata Moctar Ndiaye veulent vous attaquer. C’est vous deux leurs prochaines cibles».
«J’ai refusé de trahir, c’est pourquoi on m’a amené en prison»
«Les commanditaires du crime ne vont jamais s'en sortir comme ça. Je pensais qu’il y en avait deux seulement, mais je me suis rendu compte qu’il y en a une troisième qui est une femme-ministre. Je vais dévoiler tous les secrets des commanditaires. Tous ceux qui sont mêlés à ce problème vont payer les pots cassés. Je ne vais jamais leur pardonner ce qu’ils m’ont fait en complicité avec des marabouts féticheurs. Je me vengerai tôt ou tard. J’ai refusé de trahir Fatoumata Moctar Ndiaye, c’est pourquoi on m’a accusé et amené en prison. Je suis innocent dans cette affaire. Il y a certaines femmes-députés dont leur place n’est pas à l’Assemblée nationale, mais plutôt en prison ».
«Je suis innocent…»
«Tout ce qui me fait mal, c’est que le jour du drame a coïncidé avec mon anniversaire. Ma défunte patronne a été victime d’un vaste complot ourdi par trois communes d’arrondissement : Pikine Est, Pikine Ouest et Dalifort. Elle n’avait qu’une seule amie à l’Apr : c’était Mariama Sarr. Elle ne s’entendait pas avec les autres femmes et certaines d’entre elles furent ses ennemis jurés. Elle était combattue et n’était même pas associée aux réunions politiques locales, alors qu’elle était la responsable politique de Pikine.
Tout le monde la combattait, Je ne comprends pas pourquoi le procureur ne veut pas arrêter les vrais meurtriers. Si je dis tout ce que je sais, certains responsables sortiront de ce pays et tous les habitants de Pikine vont voter sanction contre le parti auquel ils appartiennent. Les commanditaires de l’assassinat ont amené toutes sortes de poisons pour me tuer en prison, mais ils ne peuvent rien contre moi. Ils savent que je sais celui qui a tué Fatoumata Moctar Ndiaye et c’est pourquoi ils ne veulent pas que j’aille en procès».
«Quand je serai à la barre, je dévoilerai…»
«Je dévoilerai tous les secrets du crime devant le juge. Le jour où je serai à la barre pour mon jugement, je ferai des révélations et des déballages et beaucoup de personnes vont quitter le Sénégal».
«J’ai été torturé par la police pour avouer»
«J’ai été menotté et mes mains ligotées par les policiers du Commissariat central de Dakar lors de mon retour de parquet. Ma tête a été suspendue au mur. J’ai même eu une bagarre avec le commissaire qui m’a insulté et par la suite, je lui ai administré un coup.
Vers 2 heures du matin, les policiers m’ont amené en haut et mis une cagoule sur ma tête, mes yeux bandés. On m’a ensuite mis à terre en versant de l’eau sur moi, tout en m’obligeant à lire une déclaration d’aveu écrite sur une feuille. Les policiers m’ont intimé l’ordre de dire exactement ce qu’il est écrit dans la feuille sinon, ils vont me tuer. A un moment donné, j’ai commencé à étouffer et j’ai même failli mourir. C’est à cet instant qu’un des policiers a dissuadé son collègue en lui disant : ‘si tu le tues, tu auras de sérieux problèmes’. Par la suite, on m’a injecté une piqûre».
«Je n’ai pas dit ce qui est écrit dans le Pv»
« Je n’ai pas dit tout ce qui est écrit dans le Pv. Les policiers m’ont forcé à dire que j’ai passé la nuit dans le garage. Ils m’ont également poussé à reconnaître que je voulais me marier, c’est pourquoi j’ai tué ma patronne pour lui voler 300.000 Fcfa pour la dot. Je leur ai répondu que cela n’est pas la vérité car je détenais 900.000 Fcfa dans le coffre-fort du véhicule de la dame (Fatoumata Moctar Ndiaye). Je n’avais pas un problème d’argent. Je reconnais formellement les policiers qui m’ont torturé, je peux bien les identifier ».
«Des détenus incarcérés aux chambres 14, 9, 10 et 24 en sont témoins»
« Les témoins de mes tortures sont des détenus qui se trouvent aux chambres 14 où je suis incarcéré et dans les chambres 9, 10 et 24. Les enquêteurs n’ont pas mentionné dans le Pv tous les propos que j’ai tenus. Au cours de mon audition, ils ont sorti une feuille en me disant de tenir les propos qui y sont consignés. Ils m’ont dit: ‘si tu dis ça, tu seras libéré une fois au tribunal’».
«Je n’ai pas dit ce qui écrit dans le Pv»
«L’enquête a été orientée par ma tante qui dictait et influençait les policiers. J’en veux pour preuve le fait que les policiers aient mentionné dans le Pv, des informations que je ne leur ai pas fournies. Je ne leur ai jamais dit que j’ai fait les arts martiaux. Quand j’étais en garde-à- vue, j’ai effectivement entendu ma tante leur dire des choses à mentionner dans le Pv».