Alors que les compilations se poursuivent et que les résultats officiels sont attendus ce soir, Mamadou Yauck, statisticien, a déjà une estimation de la répartition des sièges de la 15e législature. Selon ses calculs, Pastef devra se contenter de 131 sièges, bien que son leader, Ousmane Sonko et ses colistiers, espéraient atteindre les 150 sièges à l’Hémicycle.
De son côté, l’inter-coalition Takku-Wallu obtiendrait 16 sièges, suivie de Diamm Ak Njarin avec 7 députés, et Samm Sa Kaddu, avec seulement, 3 sièges. Enfin, sept autres listes se partageraient entre 1 et 2 sièges chacune.
Dimanche dernier, les Sénégalais se sont rendus aux urnes pour élire leurs représentants nationaux. Les résultats provisoires cumulés des scrutins majoritaire et proportionnel, compilés par le statisticien Mamadou Yauck, confirment une tendance récurrente : Pastef Les Patriotes devient la première force politique du pays, en obtenant une majorité absolue de 131 sièges sur les 165 disponibles, bien que son objectif de 150 sièges ne soit pas atteint.
À l’instar des précédents régimes ayant obtenu une majorité éclatante lors de leur accession au pouvoir, Pastef réussit son pari, même si Ousmane Sonko avait choisi de concourir sous la seule bannière de son parti. Ces estimations, si elles sont confirmées par les résultats officiels, donnent à Pastef, une solide majorité au Parlement.
Avec 16 sièges, l’inter-coalition Takku-Wallu se positionne en deuxième force parlementaire. Cependant, elle ne pourra pas former un groupe parlementaire, qui nécessite un minimum de 17 députés, sauf en recrutant d’autres élus partageant la même affinité politique.
La troisième position revient à Diamm Ak Njarin, avec 7 sièges, dirigée par Amadou Bâ, ancien Premier ministre et figure majeure de l’opposition. Ce résultat marque un net recul pour Amadou Bâ, qui avait obtenu 35% des suffrages lors de la dernière présidentielle.
D’autres partis, comme Samm Sa Kaddu, doivent se contenter de 3 sièges, malgré des promesses électorales ambitieuses. De même, 7 petites listes, dont Les Nationalistes, Sénégal Kessé, Sopi Sénégal, Natangue, And C Kolute, And Besal Sénégal, et Farlu, décrochent 1 siège chacun, tandis que Andu Nawlé parvient à obtenir 2 sièges.
Sur les 41 listes en compétition, les Sénégalais ont exprimé leur choix, en rejetant une grande partie des offres programmatiques. Ce scrutin illustre également une fragmentation accrue du paysage politique, qui a vu le déclin de certains leaders charismatiques au profit de nouvelles figures.
Avec l’arrivée de ce nouveau régime et la perspective d’une future Haute Cour de justice, le processus démocratique sénégalais semble promis à de nouvelles surprises.
Senenews
De son côté, l’inter-coalition Takku-Wallu obtiendrait 16 sièges, suivie de Diamm Ak Njarin avec 7 députés, et Samm Sa Kaddu, avec seulement, 3 sièges. Enfin, sept autres listes se partageraient entre 1 et 2 sièges chacune.
Dimanche dernier, les Sénégalais se sont rendus aux urnes pour élire leurs représentants nationaux. Les résultats provisoires cumulés des scrutins majoritaire et proportionnel, compilés par le statisticien Mamadou Yauck, confirment une tendance récurrente : Pastef Les Patriotes devient la première force politique du pays, en obtenant une majorité absolue de 131 sièges sur les 165 disponibles, bien que son objectif de 150 sièges ne soit pas atteint.
À l’instar des précédents régimes ayant obtenu une majorité éclatante lors de leur accession au pouvoir, Pastef réussit son pari, même si Ousmane Sonko avait choisi de concourir sous la seule bannière de son parti. Ces estimations, si elles sont confirmées par les résultats officiels, donnent à Pastef, une solide majorité au Parlement.
Avec 16 sièges, l’inter-coalition Takku-Wallu se positionne en deuxième force parlementaire. Cependant, elle ne pourra pas former un groupe parlementaire, qui nécessite un minimum de 17 députés, sauf en recrutant d’autres élus partageant la même affinité politique.
La troisième position revient à Diamm Ak Njarin, avec 7 sièges, dirigée par Amadou Bâ, ancien Premier ministre et figure majeure de l’opposition. Ce résultat marque un net recul pour Amadou Bâ, qui avait obtenu 35% des suffrages lors de la dernière présidentielle.
D’autres partis, comme Samm Sa Kaddu, doivent se contenter de 3 sièges, malgré des promesses électorales ambitieuses. De même, 7 petites listes, dont Les Nationalistes, Sénégal Kessé, Sopi Sénégal, Natangue, And C Kolute, And Besal Sénégal, et Farlu, décrochent 1 siège chacun, tandis que Andu Nawlé parvient à obtenir 2 sièges.
Sur les 41 listes en compétition, les Sénégalais ont exprimé leur choix, en rejetant une grande partie des offres programmatiques. Ce scrutin illustre également une fragmentation accrue du paysage politique, qui a vu le déclin de certains leaders charismatiques au profit de nouvelles figures.
Avec l’arrivée de ce nouveau régime et la perspective d’une future Haute Cour de justice, le processus démocratique sénégalais semble promis à de nouvelles surprises.
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