(Correspondance) - Vaincre les inondations, tel était le maître mot du télé-thon, lancé par le Conseil régional de Dakar le 1er août dernier. Dans sa quête de fonds, le comité d’organisation de ce télé-thon a fait le déplacement, hier, dans la capitale du mouridisme. Reçue tour à tour par le khalife général des mourides, El Hadji Bara Mbacké et Cheikh Bassirou Mbacké, son porte-parole, la délégation a pu convaincre les autorités de Touba qui ont promis de contribuer dans cette lutte contre les souffrances des populations de Dakar pour un montant de 10 millions de francs Cfa. Pourtant ni au cours de la première audience ni pendant la deuxième, cette contribution n’a été rendue publique. D’ailleurs, soutient Cheikh Bassirou Mbacké, tombé sous le charme de ces actions citoyennes pilotées par le président du Conseil régional, de Dakar, ‘de tradition, la voie mouride ne rend pas officielle sa participation pour des actions de cette envergure’.
Seulement, nombre d’habitants de Touba ne croyaient pas, hier, à cette information puisqu’ils jugent un tel geste de solidarité d’ ’action inopportune’. Pour la bonne et simple raison que les inondations n’affectent pas que Dakar. La capitale du mouridisme, souligne-t-on, vit autant ce calvaire né des fortes pluies ; mais les autorités religieuses comme celles de la communauté rurale n’ont fait aucun geste pour soulager les sinistrés.
Ainsi, les quartiers Ndamatou, Usine glace, Mbal, Gare bou ndaw, pour ne citer que ceux-là, vivent dans les eaux depuis les premières pluies. La communauté rurale procédant par des remblais et des évacuations par l’aide de deux camions-citernes, a montré, depuis lors, ses limites, au grand dam de ces sinistrés. ‘Ces derniers préparent les repas quotidiens et dorment dans les eaux’, confesse ce vendeur de pharmacie.
Certaines routes principales de Touba sont aussi devenues impraticables pour avoir été aussi coupées par les eaux de pluie. C’est le cas de l’autoroute, qui passe juste devant l’hôtel communautaire, en allant vers la Grande Mosquée. La bretelle Gare bou ndaw - Ndamatou est aussi devenue impraticable, sans citer la route qui mène chez Mahfous Mbacké au quartier Hlm Sokhna Maï ; même si cette localité sera le point de convergence des mourides ce jeudi pour les besoins de la célébration du Laylatoul khadr.
Le débarcadère de poisson de la cité religieuse est, cependant, le point d’orgue de cette situation désastreuse. L’agent vétérinaire officiant au niveau de Touba Mosquée avait d’ailleurs entériné une notification de fermeture du site, mais la mesure n’a pas été homologuée par le sous-préfet de Ndam. Ce dernier promet de prendre langue avec les autorités compétentes pour trouver une solution à ce problème de santé publique, mais en vain.
Abdoulaye Bamba SALL
Seulement, nombre d’habitants de Touba ne croyaient pas, hier, à cette information puisqu’ils jugent un tel geste de solidarité d’ ’action inopportune’. Pour la bonne et simple raison que les inondations n’affectent pas que Dakar. La capitale du mouridisme, souligne-t-on, vit autant ce calvaire né des fortes pluies ; mais les autorités religieuses comme celles de la communauté rurale n’ont fait aucun geste pour soulager les sinistrés.
Ainsi, les quartiers Ndamatou, Usine glace, Mbal, Gare bou ndaw, pour ne citer que ceux-là, vivent dans les eaux depuis les premières pluies. La communauté rurale procédant par des remblais et des évacuations par l’aide de deux camions-citernes, a montré, depuis lors, ses limites, au grand dam de ces sinistrés. ‘Ces derniers préparent les repas quotidiens et dorment dans les eaux’, confesse ce vendeur de pharmacie.
Certaines routes principales de Touba sont aussi devenues impraticables pour avoir été aussi coupées par les eaux de pluie. C’est le cas de l’autoroute, qui passe juste devant l’hôtel communautaire, en allant vers la Grande Mosquée. La bretelle Gare bou ndaw - Ndamatou est aussi devenue impraticable, sans citer la route qui mène chez Mahfous Mbacké au quartier Hlm Sokhna Maï ; même si cette localité sera le point de convergence des mourides ce jeudi pour les besoins de la célébration du Laylatoul khadr.
Le débarcadère de poisson de la cité religieuse est, cependant, le point d’orgue de cette situation désastreuse. L’agent vétérinaire officiant au niveau de Touba Mosquée avait d’ailleurs entériné une notification de fermeture du site, mais la mesure n’a pas été homologuée par le sous-préfet de Ndam. Ce dernier promet de prendre langue avec les autorités compétentes pour trouver une solution à ce problème de santé publique, mais en vain.
Abdoulaye Bamba SALL