1. PERTINENCE DE L’ATELIER NATIONAL DE CONCERTATION SUR LES TAUX D’INTERÊT DEBITEURS APPLIQUES PAR LES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES (SFD).
Reconnu comme un outil important pouvant apporter des réponses adéquates et durables aux besoins de financement de l’entrepreneuriat, notamment, chez les couches vulnérables, le secteur de la micro-finance contribue de manière très appréciable au financement de l’économie du pays.
Au Sénégal, la micro-finance a enregistré d’importants progrès ces dernières années, comme en attestent les statistiques : 3.052.345 membres/clients ; 303 SFD avec 905 points de services ; 439 milliards de FCFA d’encours de crédits ; 335 milliards de FCFA d’encours d’épargne ; 15,8% de taux de pénétration.
Cependant, cette situation dynamique est marquée aussi par des difficultés qui affectent les interventions des SFD et rend plus contraignante les conditions d’accès des populations aux services financiers. Parmi celles-ci, on peut relever particulièrement le niveau élevé des taux d’intérêt appliqués par les SFD. Cette question est devenue une préoccupation forte au sein des usagers mais également pour les autorités publiques.
Selon les résultats de l’enquête de satisfaction auprès des usagers des SFD réalisée par l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) en 2017, le taux de satisfaction des usagers sur les taux d’intérêt appliqués aux prêts s’est fortement dégradé.
C’est la raison pour laquelle le Ministère de la Micro-finance et de l’Economie sociale et solidaire veut engager la réflexion autour de cette question avec l’ensemble des acteurs du secteur
En effet, l’un des objectifs visés par le Ministère de la micro finance et de l’économie sociale et solidaire est de consolider les acquis du secteur de la micro finance et d’améliorer ses performances en termes de portée et d’accès aux services financiers à des conditions allégées.
Dans ce cadre, il convient de rappeler que le Ministère de la Micro-finance et de l’Economie sociale et solidaire et l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés du Sénégal (APSFD-Sénégal) ont signé une convention de partenariat dont l’objet est de contribuer au renforcement de la performance sociale et financière des SFD.
D’ailleurs ce diagnostic a poussé Monsieur le président de la République, lors de la cérémonie d’ouverture du Salon Tournant de l’Économie Sociale et Solidaire le 31 octobre 2019 au centre des expos de Dakar à Diamniadio, d’instruire au Ministère en charge de la micro finance de travailler avec les acteurs afin d’adresser la question et de déboucher sur des propositions de solutions permettant d’amoindrir les taux d’intérêt appliqués par les SFD.
Dans cette perspective, le Ministère de la Micro-finance et de l’Economie sociale et solidaire organise du 21 au 22 février à l’hôtel Terrou Bi de Dakar un atelier national de concertation avec l’ensemble des parties prenantes autour de cette problématique majeure.
A cet effet, il est attendu la participation du Ministère des Finances et du Budget, et celui en charge de l’économie ; de la BCEAO, de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF), de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD), de l’Association des Professionnels des Banques et Etablissements Financiers (APBEF) et des associations de consommateurs et structures d’assurance.
Il s’agira, durant ces deux jours, dans le cadre d’une démarche inclusive et participative, d’engager la réflexion et de proposer des solutions permettant à la fois d’aller vers un allégement des conditions d’accès aux services financiers offerts par les SFD, en particulier les taux d’intérêt, tout en préservant la pérennité et la viabilités de ces institutions.
Au sortir de cet atelier, il est attendu l’identification des contraintes qui entraînent le renchérissement des taux d’intérêt et la proposition de solutions permettant d’aller vers des taux compatibles avec les objectifs d’inclusion financière et sociale des populations.
Reconnu comme un outil important pouvant apporter des réponses adéquates et durables aux besoins de financement de l’entrepreneuriat, notamment, chez les couches vulnérables, le secteur de la micro-finance contribue de manière très appréciable au financement de l’économie du pays.
Au Sénégal, la micro-finance a enregistré d’importants progrès ces dernières années, comme en attestent les statistiques : 3.052.345 membres/clients ; 303 SFD avec 905 points de services ; 439 milliards de FCFA d’encours de crédits ; 335 milliards de FCFA d’encours d’épargne ; 15,8% de taux de pénétration.
Cependant, cette situation dynamique est marquée aussi par des difficultés qui affectent les interventions des SFD et rend plus contraignante les conditions d’accès des populations aux services financiers. Parmi celles-ci, on peut relever particulièrement le niveau élevé des taux d’intérêt appliqués par les SFD. Cette question est devenue une préoccupation forte au sein des usagers mais également pour les autorités publiques.
Selon les résultats de l’enquête de satisfaction auprès des usagers des SFD réalisée par l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) en 2017, le taux de satisfaction des usagers sur les taux d’intérêt appliqués aux prêts s’est fortement dégradé.
C’est la raison pour laquelle le Ministère de la Micro-finance et de l’Economie sociale et solidaire veut engager la réflexion autour de cette question avec l’ensemble des acteurs du secteur
En effet, l’un des objectifs visés par le Ministère de la micro finance et de l’économie sociale et solidaire est de consolider les acquis du secteur de la micro finance et d’améliorer ses performances en termes de portée et d’accès aux services financiers à des conditions allégées.
Dans ce cadre, il convient de rappeler que le Ministère de la Micro-finance et de l’Economie sociale et solidaire et l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés du Sénégal (APSFD-Sénégal) ont signé une convention de partenariat dont l’objet est de contribuer au renforcement de la performance sociale et financière des SFD.
D’ailleurs ce diagnostic a poussé Monsieur le président de la République, lors de la cérémonie d’ouverture du Salon Tournant de l’Économie Sociale et Solidaire le 31 octobre 2019 au centre des expos de Dakar à Diamniadio, d’instruire au Ministère en charge de la micro finance de travailler avec les acteurs afin d’adresser la question et de déboucher sur des propositions de solutions permettant d’amoindrir les taux d’intérêt appliqués par les SFD.
Dans cette perspective, le Ministère de la Micro-finance et de l’Economie sociale et solidaire organise du 21 au 22 février à l’hôtel Terrou Bi de Dakar un atelier national de concertation avec l’ensemble des parties prenantes autour de cette problématique majeure.
A cet effet, il est attendu la participation du Ministère des Finances et du Budget, et celui en charge de l’économie ; de la BCEAO, de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF), de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD), de l’Association des Professionnels des Banques et Etablissements Financiers (APBEF) et des associations de consommateurs et structures d’assurance.
Il s’agira, durant ces deux jours, dans le cadre d’une démarche inclusive et participative, d’engager la réflexion et de proposer des solutions permettant à la fois d’aller vers un allégement des conditions d’accès aux services financiers offerts par les SFD, en particulier les taux d’intérêt, tout en préservant la pérennité et la viabilités de ces institutions.
Au sortir de cet atelier, il est attendu l’identification des contraintes qui entraînent le renchérissement des taux d’intérêt et la proposition de solutions permettant d’aller vers des taux compatibles avec les objectifs d’inclusion financière et sociale des populations.