Maintien de la paix ou frayeur du côté du pouvoir ? Cette interrogation taraude les esprits au vu de l’impressionnant dispositif de sécurité mis en place à travers les grandes artères de la capitale sénégalaise. En effet, des véhicules 4X4, fourgonnettes, camions et chars occupent des axes névralgiques de Dakar. Du jet d’eau, à Niary Tally en passant par l’avenue Cheikh Anta Diop au rond point de la Médina.
Ces éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) bien armés ne se privent pas de faire des va-et-vient pendant que le chef d’unité a toujours le talkie-walkie collé à l’oreille. Ils veillent ainsi au grain pour parer à toute volonté d’émeutes ou de guérilla urbaine.
Au rond point de la Médina, appelé communément «Poste Médina», où débouche l’avenue Blaise Diagne, «Mame Mindiss», le nom que porte le char anti-émeute du GMI est posté au milieu des deux voies. Il est entre les deux stations, à proximité d’une banque, d’une agence de la Sénélec et du bureau de poste. «Mame Mindiss» est immatriculé 1080.
Ce dispositif de sécurité semble laisser les citoyens de marbre même si cela attire les regards de certains curieux. Il irrite à la limite quelques populations. «Depuis hier (jeudi 3 septembre), ils sont là. Ils se disent des agents de la sécurité, mais c’est le contraire. Ils se fatiguent. Les émeutes vont reprendre de plus bel si les coupures d’électricité ne s’arrêtent pas», martèle le jeune Amath Seck, marchand ambulant et habitant du quartier.
Le dispositif des forces de l’ordre est tel qu’il n’est pas sans rappeler la situation d’état d’urgence que le pays a vécu en 1988 où l’armée est descendue dans les rues de la capitale sénégalaise. D’imposants camions de forces de l’ordre pullulent dans les rues et la circulation. Un climat très tendu prend en otage le cœur de Dakar.
L’avis d’Amath Seck semble largement partagé. «Les gens doivent déverser leur colère dans la rue tant que la fourniture d’électricité ne revient pas à la normal. Le droit à la manifestation est inscrit dans la Constitution du Sénégal. Aujourd’hui, avec les coupures d’électricité que les populations vivent, tout bon citoyen doit dire non et c’est dans la rue qu’on peut nous faire entendre», peste Fama Diop, vendeuse de petit déjeuner et habitant des alentours.
Les dernières « résistances » du mercredi 02 septembre, notées notamment à Niarry Tally, Castor, Pikine et autres, ont occasionné des arrestations dans ce quartier populaire de la Médina.
Ces éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) bien armés ne se privent pas de faire des va-et-vient pendant que le chef d’unité a toujours le talkie-walkie collé à l’oreille. Ils veillent ainsi au grain pour parer à toute volonté d’émeutes ou de guérilla urbaine.
Au rond point de la Médina, appelé communément «Poste Médina», où débouche l’avenue Blaise Diagne, «Mame Mindiss», le nom que porte le char anti-émeute du GMI est posté au milieu des deux voies. Il est entre les deux stations, à proximité d’une banque, d’une agence de la Sénélec et du bureau de poste. «Mame Mindiss» est immatriculé 1080.
Ce dispositif de sécurité semble laisser les citoyens de marbre même si cela attire les regards de certains curieux. Il irrite à la limite quelques populations. «Depuis hier (jeudi 3 septembre), ils sont là. Ils se disent des agents de la sécurité, mais c’est le contraire. Ils se fatiguent. Les émeutes vont reprendre de plus bel si les coupures d’électricité ne s’arrêtent pas», martèle le jeune Amath Seck, marchand ambulant et habitant du quartier.
Le dispositif des forces de l’ordre est tel qu’il n’est pas sans rappeler la situation d’état d’urgence que le pays a vécu en 1988 où l’armée est descendue dans les rues de la capitale sénégalaise. D’imposants camions de forces de l’ordre pullulent dans les rues et la circulation. Un climat très tendu prend en otage le cœur de Dakar.
L’avis d’Amath Seck semble largement partagé. «Les gens doivent déverser leur colère dans la rue tant que la fourniture d’électricité ne revient pas à la normal. Le droit à la manifestation est inscrit dans la Constitution du Sénégal. Aujourd’hui, avec les coupures d’électricité que les populations vivent, tout bon citoyen doit dire non et c’est dans la rue qu’on peut nous faire entendre», peste Fama Diop, vendeuse de petit déjeuner et habitant des alentours.
Les dernières « résistances » du mercredi 02 septembre, notées notamment à Niarry Tally, Castor, Pikine et autres, ont occasionné des arrestations dans ce quartier populaire de la Médina.