Après un mois de janvier plutôt calme, la capitale burundaise est en proie à une recrudescence d'attaques armées depuis début février.
Trois grenades, lancées par des hommes circulant à moto, ont explosé dans le centre-ville, dans les quartiers de Rohero et Buyenzi, et deux autres dans un quartier du nord de Bujumbura, Ngarara, ont indiqué ces témoins et le collectif de journalistes burundais SOS Medias Burundi.
«On ne sait pas ce qui se passe, mais c'est clair, on veut nous terroriser. J'ai déjà entendu trois explosions de grenades et ici, près du rond-point central (de Rohero), il y a eu plusieurs blessés», cinq hommes et une femme, a déclaré un habitant de la capitale sous couvert d'anonymat.
Selon SOS Medias Burundi, un enfant a été tué dans l'une de ces attaques. Le collectif a diffusé sur son compte Twitter la photo de la victime présumée, gisant dans une rue et recouverte d'une couverture.
«Attaques terroristes»
Le pouvoir et l'opposition se rejettent mutuellement la responsabilité de ces «attaques terroristes», qui se sont multipliées depuis le début de la crise au Burundi. Le pays est plongé dans une profonde crise politique depuis la candidature en avril du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.
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