Dans le nord-est du Kenya, les attaques des shebabs ont secoué la communauté enseignante. Plusieurs écoles de la région de Garissa menaceraient de fermer, et des professeurs s’apprêteraient à quitter la région.
Robert Kivuti travaille à l’école de Kamuthe, attaquée dimanche 12 janvier. Il s’est caché dans la brousse alors que trois de ses collègues étaient abattus. « Le gouvernement doit faire quelque chose pour assurer notre sécurité, estime-t-il. Sinon, continuer à enseigner dans ces conditions va devenir vraiment difficile ».
Wilson Sossion, secrétaire général du syndicat d'enseignants KNUT (Kenya National Union of Teachers) a exigé une réunion d’urgence avec les autorités. Sinon, il menace d’organiser des manifestations ainsi qu’un retrait massif des professeurs dans toutes les régions dangereuses du pays.
« Cela ne suffit pas d’envoyer des condoléances, affirme-t-il. Les autorités doivent s’assurer que les enseignants sont en sécurité. On ne peut pas rester assis dans nos classes et faire comme si nos collègues étaient en sécurité. Blesser un professeur, c’est blesser tout le corps enseignant ».
Robert Kivuti travaille à l’école de Kamuthe, attaquée dimanche 12 janvier. Il s’est caché dans la brousse alors que trois de ses collègues étaient abattus. « Le gouvernement doit faire quelque chose pour assurer notre sécurité, estime-t-il. Sinon, continuer à enseigner dans ces conditions va devenir vraiment difficile ».
Wilson Sossion, secrétaire général du syndicat d'enseignants KNUT (Kenya National Union of Teachers) a exigé une réunion d’urgence avec les autorités. Sinon, il menace d’organiser des manifestations ainsi qu’un retrait massif des professeurs dans toutes les régions dangereuses du pays.
« Cela ne suffit pas d’envoyer des condoléances, affirme-t-il. Les autorités doivent s’assurer que les enseignants sont en sécurité. On ne peut pas rester assis dans nos classes et faire comme si nos collègues étaient en sécurité. Blesser un professeur, c’est blesser tout le corps enseignant ».