Le ministre de la Justice saura-t-il résister aux pressions pour que Mamadou Lamine Massaly soit entendu par les policiers et que son dossier soit traité conformément à la loi ?
Le président des jeunesses wadistes a revendiqué l’attentat, manqué, contre Ousmane Tanor Dieng qu'il tentait d'immoler au feu. Depuis, après une première audition, il joue à cache-cache avec les policiers. Ce qui est un autre délit, car, tout citoyen est censé déferrer aux convocations de la police.
Si Massaly reste impuni, parce que travaillant à « la réélection du président Wade », les Sénégalais retiendront que le nouveau ministre de la Justice n’avait fait que « parler pour parler », qu’il n’a de fait aucune autorité et que le zèle à servir le président Wade et son régime restent la garantie pour toute impunité.
Les Sénégalais se diront, également, que c’est parce que la deuxième épouse de Massaly est la sœur cadette de celle du ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang, qu’on ne pouvait toucher à un seul de ses cheveux.
Les Sénégalais concluront qu’il suffit juste de prendre épouse dans les « grandes familles religieuses » du pays, pour devenir un intouchable.
Me Amadou Sall va-t-il laisser poignarder la République et l’affaiblir au profit de valeurs féodales et rétrogrades ?
Les Sénégalais s’attendent à ce que la procédure enclenchée contre le non moins Pca de la Société d’infrastructures et de réparations navales aille jusqu’au bout, pour que le droit soit dit.
Pour démontrer qu’il parlait sérieusement, le ministre de la Justice ne doit pas laisser la poussière ensevelir le dossier de l’ancien ministre Farba Senghor, parce qu’il est devenu numéro 2 du parti libéral au pouvoir. Farba a été cité comme le commanditaire des attaques contre les locaux des quotidiens l’As et 24 H Chrono. Depuis, il n’a eu qu’un face-à-face avec le procureur de la République. En dépit du vote par l’Hémicycle de son accusation et l’institution, par la suite, d’une Haute cour de justice, il est toujours libre de ses mouvements. Pire, il continue de martyriser son monde et de le narguer. Il s’était même défoulé sur le ministre de la Justice de l’époque, Me Madické Niang. Farba Senghor impuni, les Sénégalais diront qu’en dépit d’avoir cru et réalisé l’alternance, il suffit d’avoir la carte du parti au pouvoir et de gravir ses échelons, pour ne pas être inquiété ; ceci, quelque soit la gravité de la faute.
Force restera-t-elle à la loi?
C’est ce qu’attendent et exigent les Sénégalais. À défaut, le ministre de la Justice ouvrira la voie à la loi de la jungle. Prendra-t-il cette fâcheuse et honteuse responsabilité historique ? Ses compatriotes et l’opinion publique internationale ont les yeux rivés sur lui.
La Redaction
Le président des jeunesses wadistes a revendiqué l’attentat, manqué, contre Ousmane Tanor Dieng qu'il tentait d'immoler au feu. Depuis, après une première audition, il joue à cache-cache avec les policiers. Ce qui est un autre délit, car, tout citoyen est censé déferrer aux convocations de la police.
Si Massaly reste impuni, parce que travaillant à « la réélection du président Wade », les Sénégalais retiendront que le nouveau ministre de la Justice n’avait fait que « parler pour parler », qu’il n’a de fait aucune autorité et que le zèle à servir le président Wade et son régime restent la garantie pour toute impunité.
Les Sénégalais se diront, également, que c’est parce que la deuxième épouse de Massaly est la sœur cadette de celle du ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang, qu’on ne pouvait toucher à un seul de ses cheveux.
Les Sénégalais concluront qu’il suffit juste de prendre épouse dans les « grandes familles religieuses » du pays, pour devenir un intouchable.
Me Amadou Sall va-t-il laisser poignarder la République et l’affaiblir au profit de valeurs féodales et rétrogrades ?
Les Sénégalais s’attendent à ce que la procédure enclenchée contre le non moins Pca de la Société d’infrastructures et de réparations navales aille jusqu’au bout, pour que le droit soit dit.
Pour démontrer qu’il parlait sérieusement, le ministre de la Justice ne doit pas laisser la poussière ensevelir le dossier de l’ancien ministre Farba Senghor, parce qu’il est devenu numéro 2 du parti libéral au pouvoir. Farba a été cité comme le commanditaire des attaques contre les locaux des quotidiens l’As et 24 H Chrono. Depuis, il n’a eu qu’un face-à-face avec le procureur de la République. En dépit du vote par l’Hémicycle de son accusation et l’institution, par la suite, d’une Haute cour de justice, il est toujours libre de ses mouvements. Pire, il continue de martyriser son monde et de le narguer. Il s’était même défoulé sur le ministre de la Justice de l’époque, Me Madické Niang. Farba Senghor impuni, les Sénégalais diront qu’en dépit d’avoir cru et réalisé l’alternance, il suffit d’avoir la carte du parti au pouvoir et de gravir ses échelons, pour ne pas être inquiété ; ceci, quelque soit la gravité de la faute.
Force restera-t-elle à la loi?
C’est ce qu’attendent et exigent les Sénégalais. À défaut, le ministre de la Justice ouvrira la voie à la loi de la jungle. Prendra-t-il cette fâcheuse et honteuse responsabilité historique ? Ses compatriotes et l’opinion publique internationale ont les yeux rivés sur lui.
La Redaction