« Nous condamnons avec la plus extrême vigueur cet attentat lâche et odieux fait pour tuer », a déclaré Laurent Fabius lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue libyen, Mohamed Abdelaziz. Il a par ailleurs assuré que Tripoli a promis de trouver les coupables et les punir.
Il s'agit de la première attaque contre des intérêts français en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en 2011. L’attentat, qualifié d’acte terroriste par les autorités libyennes, survient dans un contexte d’insécurité croissante dans le pays où des milices continuent de faire la loi. Il survient également dans un contexte régional marqué par le conflit au Mali où l’armée française est intervenue contre les groupes armés islamistes radicaux tels que le Mujao, Ansar Dine ou encore al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Pas de revendication
L’attentat a blessé deux gendarmes français, dont un grièvement atteint, et provoqué d’importants dégâts. Pour le moment, l’attaque n’a été revendiquée par aucun groupe mais la Libye semble devenir un fief important pour les différentes organisations terroristes.
L'opération s'est déroulée très vite, ce matin, surprenant tout le monde. Selon des témoins la voiture piégée a été garée devant le bâtiment quelques minutes seulement, avant d'exploser. Les autorités libyennes ont ouvert une enquête pour comprendre notamment où se trouvaient les gardes libyens chargés de la surveillance de l'ambassade au moment de l'explosion. La sécurité autour des autres chancelleries étrangères a, entre temps, été renforcée.
Le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd si l'attentat, commis vers 07h locale, avait eu lieu deux heures plus tard. Il y aurait eu alors le personnel sur place, sans compter les Libyens qui viennent chercher leurs visas. « On a évité un vrai carnage », a déclaré un conseiller à la
mairie de Tripoli, joint par RFI.
Il s'agit de la première attaque contre des intérêts français en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en 2011. L’attentat, qualifié d’acte terroriste par les autorités libyennes, survient dans un contexte d’insécurité croissante dans le pays où des milices continuent de faire la loi. Il survient également dans un contexte régional marqué par le conflit au Mali où l’armée française est intervenue contre les groupes armés islamistes radicaux tels que le Mujao, Ansar Dine ou encore al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Pas de revendication
L’attentat a blessé deux gendarmes français, dont un grièvement atteint, et provoqué d’importants dégâts. Pour le moment, l’attaque n’a été revendiquée par aucun groupe mais la Libye semble devenir un fief important pour les différentes organisations terroristes.
L'opération s'est déroulée très vite, ce matin, surprenant tout le monde. Selon des témoins la voiture piégée a été garée devant le bâtiment quelques minutes seulement, avant d'exploser. Les autorités libyennes ont ouvert une enquête pour comprendre notamment où se trouvaient les gardes libyens chargés de la surveillance de l'ambassade au moment de l'explosion. La sécurité autour des autres chancelleries étrangères a, entre temps, été renforcée.
Le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd si l'attentat, commis vers 07h locale, avait eu lieu deux heures plus tard. Il y aurait eu alors le personnel sur place, sans compter les Libyens qui viennent chercher leurs visas. « On a évité un vrai carnage », a déclaré un conseiller à la
mairie de Tripoli, joint par RFI.