Seule productrice du sucre au Sénégal, la Compagnie sucrière du sénégalaise (Css) est aussi la plus grande importatrice de ce produit. Le Directeur du commerce intérieur a tenu une réunion, jeudi, réunissant tous les acteurs concernés pour la répartition du quota de sucre à importer au compte de l’année 2014. De 62 000 tonnes en 2013, le gap à importer est passé à 25 000 tonnes en 2014. Dans ce quota du gap à importer de 25 000 tonnes, la Css, à elle seule, bénéficie de 8 000 tonnes. Les 17 000 tonnes qui restent sont à répartir aux importateurs «à soustraire aux 4 725 tonnes (invendues) 2013». Les autorités du commerce intérieur expliquent cette diminution par l’augmentation de la production de la Css, mais aussi sa mévente de l’année dernière. Mais les importateurs ne l’entendent pas de cette oreille. Ils crient au favoritisme. «Quand on fait le calcul de la production de la Css, nous n’avons pas vu la quantité de production qui justifie cette diminution. On ne doit pas continuer la protection tous azimuts d’une compagnie qui ne satisfait pas le marché. Actuellement, on devait exporter du sucre», a dénoncé Moustapha Lô de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois).
Les garanties de Louis Lamotte. Pour les importateurs du sucre, le groupe Mimran doit se «limiter à la production, c’est ce qui a été conclu avec le gouvernement». La Direction du commerce intérieur qui réfute ces allégations soutient de son côté que «le rôle de l’Etat, c’est de faire en sorte que les résultats soient conciliés». Le conseiller spécial du groupe Mimran, Louis Lamotte a minimisé les accusations de l’Unacois, et assuré que la Css satisfera le marché sénégalais dès l’année 2017. «La Css n’est pas une boutique, c’est une entreprise. 8 000 tonnes, c’est seulement 15 jours de commercialisation. En 2017, la Css va couvrir les besoins du marché sénégalais de 150 000 tonnes. Quand les cours monteront, les commerçants disparaîtront. L’année dernière, c’est la Css qui avait toutes les raisons de se plaindre. Parce que c’est elle qui, par méconnaissance des règles du marché, a consacré une régulation en sa défaveur, qui a donné le résultat de la mévente», a plaide Louis Lamotte.
En 2013, les importateurs n’ont pu retirer leurs marchandises du port d’une quantité de 4 725 tonnes à cause de la mévente de la Css. La Direction du commerce intérieur compte réparer ce préjudice. Pour cette année, la part de marché au minimum pour importer est de 405 tonnes et de 10% au maximum.
CHIMERE JUNIOR LOPY
Les garanties de Louis Lamotte. Pour les importateurs du sucre, le groupe Mimran doit se «limiter à la production, c’est ce qui a été conclu avec le gouvernement». La Direction du commerce intérieur qui réfute ces allégations soutient de son côté que «le rôle de l’Etat, c’est de faire en sorte que les résultats soient conciliés». Le conseiller spécial du groupe Mimran, Louis Lamotte a minimisé les accusations de l’Unacois, et assuré que la Css satisfera le marché sénégalais dès l’année 2017. «La Css n’est pas une boutique, c’est une entreprise. 8 000 tonnes, c’est seulement 15 jours de commercialisation. En 2017, la Css va couvrir les besoins du marché sénégalais de 150 000 tonnes. Quand les cours monteront, les commerçants disparaîtront. L’année dernière, c’est la Css qui avait toutes les raisons de se plaindre. Parce que c’est elle qui, par méconnaissance des règles du marché, a consacré une régulation en sa défaveur, qui a donné le résultat de la mévente», a plaide Louis Lamotte.
En 2013, les importateurs n’ont pu retirer leurs marchandises du port d’une quantité de 4 725 tonnes à cause de la mévente de la Css. La Direction du commerce intérieur compte réparer ce préjudice. Pour cette année, la part de marché au minimum pour importer est de 405 tonnes et de 10% au maximum.
CHIMERE JUNIOR LOPY