Il est logique que ce débat suscite empoignades, passion et ferveur dans la collectivité nationale.
Depuis l’avènement, dans les années 70, des politiques « répressives » d’ajustement structurel des institutions de l’Impérialisme telles que celles de Brettons Wood, l’école sénégalaise est dans la tourmente. La dégringolade du niveau des enseignements, le fort taux d’accroissement de la population scolaire, les politiques nationales de maigre investissement, les exigences des maitres et professeurs, les mauvaises négociations de l’Etat pour se sortir de situation ou de l’étau, la prolifération de syndicats concurrents, la « clochardisation » du plus grand nombre de scolarisés, l’immigration privilégiée des fils de nantis et du régime en place vers les pays développés, la perversion des mœurs, l’inexistence de l’éthique et de la morale, tout cela, à l’image de notre société, contribue à expliquer la situation si désastreuse, dans laquelle est embourbé notre système éducatif.
Sur revendications persistantes des syndicats et autres acteurs, furent tenus « les Etats généraux de l’éducation » en 1981, bien après l’organisation des «assises sur l’école » par le SUDES en 1978, et conformément au premier discours que prononça le président Abdou Diouf dès son installation à la Présidence de la République, à la faveur de l’article 35 nouveau, de la constitution sous Senghor.
La convocation de ces « Etats généraux » de 1981 fut une concertation large, participative, incluse et sérieuse. Les quatre(4) sous commissions mises en place ont planché de 1981 à 1984. Les conclusions déposées en Aout 84 ont été reconnues et qualifiées de « haute facture » mais restées inexploitées et non mises en œuvre. Doit-on aujourd’hui, évaluer ce que l’Etat ou les gouvernements successifs en ont fait ? Peu importe à présent ! Nous sommes condamnés et dans l’urgence de trouver des solutions pérennes et consensuelles, au risque d’explosions périlleuses. Il faut reprendre cette conception sans bafouer la réflexion sous les pressions, par pure populisme et propagande mensongère et/ou empressement. La résolution des problèmes qui nous assaillent, est une question fondamentale de notre nation et porte essentiellement sur le droit à l’instruction pour tous : la question de genre, la qualité, l’adéquation formation-emploi, les langues nationales, la citoyenneté et le nationalisme etc. Les générations précédentes et présentes en portent toute la responsabilité historique. On ne peut éviter de reconnaitre que les politiques développées de la période coloniale à ce jour, ont obéi à des intérêts et objectifs de classe, de domination, d’exploitation, de stratification sociale. Et elles nous ont renvoyé nécessairement aux sujets de la nécessité de notre décolonisation et de la responsabilité intrinsèque de ceux qui nous ont gouvernés, gérés «l’indépendance juridique » aux résultats désastreux que nous vivons actuellement dans tous les secteurs d’activités du pays. Dans le contexte actuel de perturbations répétitives, compromettant l’avenir de plus d’une génération et le devenir de toute une nation, enseignants et gouvernants, objectivement et «en âme et conscience », doivent prendre toute la mesure de la situation et de leur responsabilité et savoir raison garder. Dans cette confrontation perpétuelle, seul le Sénégal est perdant. Peut être se « tireront d’affaires » les pupilles « aux passes droits » s’expatriant aisément pour réussir. Les syndicats ont durant les périodes chaudes des luttes de libération essentiellement participé à l ‘avènement de l’accession du pays à la souveraineté internationale et les travailleurs ne doivent pas être les bras armés des fossoyeurs de notre développement, à fin de perpétuer la domination et la soumission.
Le gouvernement conscient de ses limites capacitaires, et par souci électoral manœuvre et ménage, pendant que les enseignants conscients de leur «indispensabilité », de par leur nombre et de leur facilité d’influence sur l’opinion et les apprenants, semblent jouer, profitant des médiats, à intimider, menacer quel que soit le taux de satisfaction de leurs plates formes revendicatives, comme qui dirait « des jusqu’au-boutistes ». Tous deux doivent dépasser ces calculs inappropriés.
Certaines pratiques de la période coloniale en cours et d’autres abandonnées aujourd’hui méritent pourtant d’être soumises à la réflexion critique et réadaptées en conformité à l’aspiration de notre peuple à une nouvelle société, pour un citoyen de type nouveau, une nouvelle culture démocratique. Il s’agira de les inventorier.
Simple exemple ! Est-il logique, dans nos conditions de pays en sous développement, mais aussi de notre volonté commune d’en sortir, que le professeur surveillant et correcteur aux examens de BFEM et BAC soit indemnisé spécifiquement à cet effet, comme si en fait l’évaluation de l’élève constituerait en soi, une tâche à part, extérieure à la fonction de l’enseignant ? Certes, c’est un héritage colonial, mais à l’époque, ni les contraintes, ni les objectifs, ne sont les mêmes aujourd’hui que les nôtres ; par contre, similairement à toutes les autres branches, tout déplacement d’un travailleur commandé vaut indemnisation par obligation. Par ailleurs, conformément au code du travail. Pendant qu’on y est, pourquoi le maître du cycle primaire ne serait-t-il pas rémunéré pour les séries de compositions à corrections diverses ? Et au secondaire, le prof pour les semestrielles ? Tous, en sus de l’indemnité de logement largement justifiée !
Ensuite, si les dirigeants et autres groupes d’intellectuels se mettaient ensemble et se retrouvaient au tour de l’essentiel pour uniquement la gestion du pays et des affaires publiques ? Il est bien entendu entre autres, que leur proximité, union, complicité ont été forgées le plus souvent d’abord sur les bancs de l’école, dans les internats et autres espaces scolaires, source d’une certaine opinion, soutenant que la «distribution des postes et responsabilités », en est largement tributaire. En effet, la vie communautaire offre une meilleure condition de la formation du Sénégalais nouveau, avec la culture qui, sied, reposant dans cet environnement sur l’apprentissage de se comporter dans une vie sociale, avec le sentiment d’un destin solidaire et démocratique. Donnons cette chance aux enfants démunis pour ne pas dire pauvres.
Vaille que vaille, gardons maintenant et ici, l’initiative et la volonté politique de nous doter de solutions, en adéquation avec nos réalités et notre culture. Sur ce terrain là, dans ce domaine qui conditionne l’avenir de notre nation et des générations montantes, refusons à tout prix les diktats ou recettes des officines de la domination, BANQUE MONDIALE ET FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL ou tout autre Bailleur sous couvert de domination! A cet égard, il est intéressant de rappeler qu’en DECEMBRE 1984, après le dépôt au mois d’Août, des conclusions des « Etats généraux de l’école « la BM, pour contrer celles-ci, inspirant une autre politique éducationnelle, formulait des injonctions et directives au gouvernement sénégalais dont voici quelques passages :
a) « Réallocation du budget de l’éducation au profit de l’enseignement primaire grâce à des restrictions sur les admissions au niveau du dernier degré de l’enseignement secondaire et à celui du supérieur. »
b) « Couverture des coûts élevés de l’enseignement par un système de contribution des étudiants, et de la formation professionnelle par une participation des employeurs. »
c) « Réductions des dépenses salariales moyennes pour les professeurs grâce à une structuration du corps enseignant qui consisterait par exemple, à abaisser le niveau de qualification professionnelle requis, à favoriser le recrutement d’adjoints d’enseignement et de moniteurs, et à bloquer les indemnités spéciales etc.… »
d) « Utilisation plus efficace des professeurs au moyen de contrats prévoyant des charges horaires beaucoup plus importantes ; cela consisterait en zones urbaines en l’introduction d’un système à double vacation et en zones rurales à un système regroupant les élèves de niveaux différents. »
On ne peut faire fit aujourd’hui, du constat unanime du délabrement et du dénuement poussant à une dynamique consciente de privatisation de l’école publique sénégalaise, illustrée d’ailleurs, par la promotion d’écoles, collèges, centres et instituts privés de toutes les disciplines qui poussent d’année en année, comme « des champignons » parfois aux diplômes dévalués non reconnus par le CAMES donc invalides et d’arnaque.
La politique populiste d’écoles de proximité a aussi enfanté un lot de collèges et lycées sans clôture, sans électricité ni eau, et plus grave encore, accusant un déficit permanent de profs, surtout dans les matières scientifiques, alors qu’on officialise la disponibilité pour activités syndicales et politiques en sus de permanents, déchargés et détachés d’enseignement.
Sous certains aspects, dans des centres ruraux, tel SANGALKAM, il n’y a même pas de salle d’informatique ni de bibliothèque pour deux structures secondaires, comme si l’Etat n’est pas préoccupé par les exigences croissantes de l’évolution des connaissances scientifiques du monde moderne, assurées par de nouvelles méthodes et techniques des apprentissages et pédagogiques. C’est aussi le lieu, de s’interroger sur le coût scolaire par enfant si l’on sait par exemple, que les inscriptions valent dans ce village, pour les classes de 6èmè à la 4ème secondaire : 10 mille CFA, de la 3ème à la 1ère :12mille CFA et pour la terminale 16mille CFA, rien que pour ce qui s’agit des inscriptions, répétons nous!!
IL est donc impératif et urgent de tendre à construire un système d’éducation et de formation performant adapté aux conditions de notre pays et des NTIC, pour l’intérêt de notre peuple et aux nécessité s de l’époque moderne. Et pour cela, il faudra que nous y mettions tous les moyens nécessaires, car c’est la priorité des priorités et une des raisons premières de l’obligation de diminuer le train de vie de l’Etat, en opérant des choix judicieux et en obligeant tous ces « bandits de la République sous Wade » « à rendre gorge »
MOCTAR FOFANA NIANG
matafofana39@yahoo.fr
Depuis l’avènement, dans les années 70, des politiques « répressives » d’ajustement structurel des institutions de l’Impérialisme telles que celles de Brettons Wood, l’école sénégalaise est dans la tourmente. La dégringolade du niveau des enseignements, le fort taux d’accroissement de la population scolaire, les politiques nationales de maigre investissement, les exigences des maitres et professeurs, les mauvaises négociations de l’Etat pour se sortir de situation ou de l’étau, la prolifération de syndicats concurrents, la « clochardisation » du plus grand nombre de scolarisés, l’immigration privilégiée des fils de nantis et du régime en place vers les pays développés, la perversion des mœurs, l’inexistence de l’éthique et de la morale, tout cela, à l’image de notre société, contribue à expliquer la situation si désastreuse, dans laquelle est embourbé notre système éducatif.
Sur revendications persistantes des syndicats et autres acteurs, furent tenus « les Etats généraux de l’éducation » en 1981, bien après l’organisation des «assises sur l’école » par le SUDES en 1978, et conformément au premier discours que prononça le président Abdou Diouf dès son installation à la Présidence de la République, à la faveur de l’article 35 nouveau, de la constitution sous Senghor.
La convocation de ces « Etats généraux » de 1981 fut une concertation large, participative, incluse et sérieuse. Les quatre(4) sous commissions mises en place ont planché de 1981 à 1984. Les conclusions déposées en Aout 84 ont été reconnues et qualifiées de « haute facture » mais restées inexploitées et non mises en œuvre. Doit-on aujourd’hui, évaluer ce que l’Etat ou les gouvernements successifs en ont fait ? Peu importe à présent ! Nous sommes condamnés et dans l’urgence de trouver des solutions pérennes et consensuelles, au risque d’explosions périlleuses. Il faut reprendre cette conception sans bafouer la réflexion sous les pressions, par pure populisme et propagande mensongère et/ou empressement. La résolution des problèmes qui nous assaillent, est une question fondamentale de notre nation et porte essentiellement sur le droit à l’instruction pour tous : la question de genre, la qualité, l’adéquation formation-emploi, les langues nationales, la citoyenneté et le nationalisme etc. Les générations précédentes et présentes en portent toute la responsabilité historique. On ne peut éviter de reconnaitre que les politiques développées de la période coloniale à ce jour, ont obéi à des intérêts et objectifs de classe, de domination, d’exploitation, de stratification sociale. Et elles nous ont renvoyé nécessairement aux sujets de la nécessité de notre décolonisation et de la responsabilité intrinsèque de ceux qui nous ont gouvernés, gérés «l’indépendance juridique » aux résultats désastreux que nous vivons actuellement dans tous les secteurs d’activités du pays. Dans le contexte actuel de perturbations répétitives, compromettant l’avenir de plus d’une génération et le devenir de toute une nation, enseignants et gouvernants, objectivement et «en âme et conscience », doivent prendre toute la mesure de la situation et de leur responsabilité et savoir raison garder. Dans cette confrontation perpétuelle, seul le Sénégal est perdant. Peut être se « tireront d’affaires » les pupilles « aux passes droits » s’expatriant aisément pour réussir. Les syndicats ont durant les périodes chaudes des luttes de libération essentiellement participé à l ‘avènement de l’accession du pays à la souveraineté internationale et les travailleurs ne doivent pas être les bras armés des fossoyeurs de notre développement, à fin de perpétuer la domination et la soumission.
Le gouvernement conscient de ses limites capacitaires, et par souci électoral manœuvre et ménage, pendant que les enseignants conscients de leur «indispensabilité », de par leur nombre et de leur facilité d’influence sur l’opinion et les apprenants, semblent jouer, profitant des médiats, à intimider, menacer quel que soit le taux de satisfaction de leurs plates formes revendicatives, comme qui dirait « des jusqu’au-boutistes ». Tous deux doivent dépasser ces calculs inappropriés.
Certaines pratiques de la période coloniale en cours et d’autres abandonnées aujourd’hui méritent pourtant d’être soumises à la réflexion critique et réadaptées en conformité à l’aspiration de notre peuple à une nouvelle société, pour un citoyen de type nouveau, une nouvelle culture démocratique. Il s’agira de les inventorier.
Simple exemple ! Est-il logique, dans nos conditions de pays en sous développement, mais aussi de notre volonté commune d’en sortir, que le professeur surveillant et correcteur aux examens de BFEM et BAC soit indemnisé spécifiquement à cet effet, comme si en fait l’évaluation de l’élève constituerait en soi, une tâche à part, extérieure à la fonction de l’enseignant ? Certes, c’est un héritage colonial, mais à l’époque, ni les contraintes, ni les objectifs, ne sont les mêmes aujourd’hui que les nôtres ; par contre, similairement à toutes les autres branches, tout déplacement d’un travailleur commandé vaut indemnisation par obligation. Par ailleurs, conformément au code du travail. Pendant qu’on y est, pourquoi le maître du cycle primaire ne serait-t-il pas rémunéré pour les séries de compositions à corrections diverses ? Et au secondaire, le prof pour les semestrielles ? Tous, en sus de l’indemnité de logement largement justifiée !
Ensuite, si les dirigeants et autres groupes d’intellectuels se mettaient ensemble et se retrouvaient au tour de l’essentiel pour uniquement la gestion du pays et des affaires publiques ? Il est bien entendu entre autres, que leur proximité, union, complicité ont été forgées le plus souvent d’abord sur les bancs de l’école, dans les internats et autres espaces scolaires, source d’une certaine opinion, soutenant que la «distribution des postes et responsabilités », en est largement tributaire. En effet, la vie communautaire offre une meilleure condition de la formation du Sénégalais nouveau, avec la culture qui, sied, reposant dans cet environnement sur l’apprentissage de se comporter dans une vie sociale, avec le sentiment d’un destin solidaire et démocratique. Donnons cette chance aux enfants démunis pour ne pas dire pauvres.
Vaille que vaille, gardons maintenant et ici, l’initiative et la volonté politique de nous doter de solutions, en adéquation avec nos réalités et notre culture. Sur ce terrain là, dans ce domaine qui conditionne l’avenir de notre nation et des générations montantes, refusons à tout prix les diktats ou recettes des officines de la domination, BANQUE MONDIALE ET FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL ou tout autre Bailleur sous couvert de domination! A cet égard, il est intéressant de rappeler qu’en DECEMBRE 1984, après le dépôt au mois d’Août, des conclusions des « Etats généraux de l’école « la BM, pour contrer celles-ci, inspirant une autre politique éducationnelle, formulait des injonctions et directives au gouvernement sénégalais dont voici quelques passages :
a) « Réallocation du budget de l’éducation au profit de l’enseignement primaire grâce à des restrictions sur les admissions au niveau du dernier degré de l’enseignement secondaire et à celui du supérieur. »
b) « Couverture des coûts élevés de l’enseignement par un système de contribution des étudiants, et de la formation professionnelle par une participation des employeurs. »
c) « Réductions des dépenses salariales moyennes pour les professeurs grâce à une structuration du corps enseignant qui consisterait par exemple, à abaisser le niveau de qualification professionnelle requis, à favoriser le recrutement d’adjoints d’enseignement et de moniteurs, et à bloquer les indemnités spéciales etc.… »
d) « Utilisation plus efficace des professeurs au moyen de contrats prévoyant des charges horaires beaucoup plus importantes ; cela consisterait en zones urbaines en l’introduction d’un système à double vacation et en zones rurales à un système regroupant les élèves de niveaux différents. »
On ne peut faire fit aujourd’hui, du constat unanime du délabrement et du dénuement poussant à une dynamique consciente de privatisation de l’école publique sénégalaise, illustrée d’ailleurs, par la promotion d’écoles, collèges, centres et instituts privés de toutes les disciplines qui poussent d’année en année, comme « des champignons » parfois aux diplômes dévalués non reconnus par le CAMES donc invalides et d’arnaque.
La politique populiste d’écoles de proximité a aussi enfanté un lot de collèges et lycées sans clôture, sans électricité ni eau, et plus grave encore, accusant un déficit permanent de profs, surtout dans les matières scientifiques, alors qu’on officialise la disponibilité pour activités syndicales et politiques en sus de permanents, déchargés et détachés d’enseignement.
Sous certains aspects, dans des centres ruraux, tel SANGALKAM, il n’y a même pas de salle d’informatique ni de bibliothèque pour deux structures secondaires, comme si l’Etat n’est pas préoccupé par les exigences croissantes de l’évolution des connaissances scientifiques du monde moderne, assurées par de nouvelles méthodes et techniques des apprentissages et pédagogiques. C’est aussi le lieu, de s’interroger sur le coût scolaire par enfant si l’on sait par exemple, que les inscriptions valent dans ce village, pour les classes de 6èmè à la 4ème secondaire : 10 mille CFA, de la 3ème à la 1ère :12mille CFA et pour la terminale 16mille CFA, rien que pour ce qui s’agit des inscriptions, répétons nous!!
IL est donc impératif et urgent de tendre à construire un système d’éducation et de formation performant adapté aux conditions de notre pays et des NTIC, pour l’intérêt de notre peuple et aux nécessité s de l’époque moderne. Et pour cela, il faudra que nous y mettions tous les moyens nécessaires, car c’est la priorité des priorités et une des raisons premières de l’obligation de diminuer le train de vie de l’Etat, en opérant des choix judicieux et en obligeant tous ces « bandits de la République sous Wade » « à rendre gorge »
MOCTAR FOFANA NIANG
matafofana39@yahoo.fr