Le président Hu a été accueilli peu avant 15H00 (locale et GMT) à l'aéroport de Bamako par son homologue malien Amadou Toumani Touré qui lui a tendu une calebasse emplie de noix de cola en signe de bienvenue.
Plusieurs centaines de personnes, agitant des petits drapeaux aux couleurs des deux pays, s'étaient rassemblées aux environs du palais présidentiel pour l'arrivée du président Hu, saluée par les tirs de 21 coups de canons.
Malgré la crise économique mondiale, "la Chine maintiendra la densité de ses échanges avec le Mali, le continent africain", a assuré le président chinois. "Nous allons augmenter nos investissements sur le continent" a-t-il insisté.
Pékin envisage également "d'alléger la dette de l'Afrique contractée vis-à-vis de la Chine" selon la traduction de ses propos.
Sur un continent de plus en plus courtisé pour les richesses de son sous-sol, encore largement inexploitées, Bamako est un fidèle allié de Pékin depuis l'indépendance en 1960 de cette ancienne colonie française.
Tous les chefs d'Etat maliens ont fait le voyage de Pékin, le président Touré s'y étant rendu pour sa part au moins trois fois.
Vaste pays sahélien de près de 14 millions d'habitants, le Mali est pauvre, enclavé mais non dénué de ressources: il est le troisième producteur d'or africain, derrière l'Afrique du Sud et le Ghana, et l'un des principaux exportateurs africains de coton.
Des réserves en uranium ont en outre récemment été découvertes dans le nord, en proie à une rébellion touareg.
"Nous allons approfondir nos relations avec le Mali, notamment dans les domaines de la formation, dans le domaine agricole, des télécoms et des nouvelles technologies", a encore annoncé M. Hu, sans plus de précision.
Son hôte a assuré de son côté que "toutes les grandes réalisation du Mali portent l'empreinte de la Chine" et s'est dit "fier de la coopération avec ce pays ami".
"La Chine a pris des engagements lors du dernier sommet Chine-Afrique: je constate, et je suis frappé par le fait que la Chine a respecté tous les engagement pris", a déclaré M. Touré.
Les échanges commerciaux entre les deux pays ont connu ces dernières années un "accroissement rapide", indique la présidence malienne sur son site internet, mais ils sont constitués aux trois quarts par des exportations de la Chine vers le Mali (produits électromécaniques, thé vert, produits d'industries légères et textiles, etc.). De son côté, Pékin importe essentiellement du coton malien.
Les deux présidents procéderont vendredi matin à la pose de la première pierre du troisième pont de Bamako. La construction de cet ouvrage est entièrement financée par la Chine pour un montant global de plus de 20 milliards de francs CFA (30 millions d'euros).
Ils inaugureront également un centre de prévention et de traitement du paludisme à l'hôpital de Kati (15 km de Bamako), dont la création a également été financée par la Chine.
La Chine avait annoncé en 2006 son intention de doubler son aide à l'Afrique en trois ans, sans préciser les montants en jeu. "Je suis sûr que nous atteindrons ce but à la fin de l'année", a déclaré le 6 février le ministre adjoint des Affaires étrangères Zhai Jun.
Le chef de l'Etat doit séjourner 24 heures au Mali avant d'être accueilli vendredi et samedi au Sénégal, puis en Tanzanie et sur l'île Maurice.
Plusieurs centaines de personnes, agitant des petits drapeaux aux couleurs des deux pays, s'étaient rassemblées aux environs du palais présidentiel pour l'arrivée du président Hu, saluée par les tirs de 21 coups de canons.
Malgré la crise économique mondiale, "la Chine maintiendra la densité de ses échanges avec le Mali, le continent africain", a assuré le président chinois. "Nous allons augmenter nos investissements sur le continent" a-t-il insisté.
Pékin envisage également "d'alléger la dette de l'Afrique contractée vis-à-vis de la Chine" selon la traduction de ses propos.
Sur un continent de plus en plus courtisé pour les richesses de son sous-sol, encore largement inexploitées, Bamako est un fidèle allié de Pékin depuis l'indépendance en 1960 de cette ancienne colonie française.
Tous les chefs d'Etat maliens ont fait le voyage de Pékin, le président Touré s'y étant rendu pour sa part au moins trois fois.
Vaste pays sahélien de près de 14 millions d'habitants, le Mali est pauvre, enclavé mais non dénué de ressources: il est le troisième producteur d'or africain, derrière l'Afrique du Sud et le Ghana, et l'un des principaux exportateurs africains de coton.
Des réserves en uranium ont en outre récemment été découvertes dans le nord, en proie à une rébellion touareg.
"Nous allons approfondir nos relations avec le Mali, notamment dans les domaines de la formation, dans le domaine agricole, des télécoms et des nouvelles technologies", a encore annoncé M. Hu, sans plus de précision.
Son hôte a assuré de son côté que "toutes les grandes réalisation du Mali portent l'empreinte de la Chine" et s'est dit "fier de la coopération avec ce pays ami".
"La Chine a pris des engagements lors du dernier sommet Chine-Afrique: je constate, et je suis frappé par le fait que la Chine a respecté tous les engagement pris", a déclaré M. Touré.
Les échanges commerciaux entre les deux pays ont connu ces dernières années un "accroissement rapide", indique la présidence malienne sur son site internet, mais ils sont constitués aux trois quarts par des exportations de la Chine vers le Mali (produits électromécaniques, thé vert, produits d'industries légères et textiles, etc.). De son côté, Pékin importe essentiellement du coton malien.
Les deux présidents procéderont vendredi matin à la pose de la première pierre du troisième pont de Bamako. La construction de cet ouvrage est entièrement financée par la Chine pour un montant global de plus de 20 milliards de francs CFA (30 millions d'euros).
Ils inaugureront également un centre de prévention et de traitement du paludisme à l'hôpital de Kati (15 km de Bamako), dont la création a également été financée par la Chine.
La Chine avait annoncé en 2006 son intention de doubler son aide à l'Afrique en trois ans, sans préciser les montants en jeu. "Je suis sûr que nous atteindrons ce but à la fin de l'année", a déclaré le 6 février le ministre adjoint des Affaires étrangères Zhai Jun.
Le chef de l'Etat doit séjourner 24 heures au Mali avant d'être accueilli vendredi et samedi au Sénégal, puis en Tanzanie et sur l'île Maurice.