«S’il arrive, où est sa place ? Où seraient ses prérogatives par rapport au Président de la République et au Premier ministre ? », s’est encore demandé Ismaël Madior Fall.
Selon lui, ça va être un méli-mélo, une confusion avec un conflit d’influence, de compétence entre le président et le premier ministre. «Ça va relever du charivari constitutionnel. Du point de vue même de la rationalité institutionnelle, du fonctionnement institutionnel je ne voyais pas la place à un poste de vice-président», a-t-il indiqué. «Il n’y a pas de pertinence, dans un régime politique comme au Sénégal à avoir un vice-président», a martelé le Professeur.
Par ailleurs, le Constitutionnaliste a soutenu que le projet de loi portant sur le ticket présidentiel était choquant à tous les niveaux. «(…) finalement, tout était choquant dans ce projet de loi du ticket présidentiel», a répondu le Professeur.
Il estime que pour un tel texte, il fallait passer par une voie parlementaire sans occulter le peuple sénégalais. «Je ne connais aucun pays du pays où avec 25% on est élu président», a-t-il fait savoir. C’est pour cette raison «qu’il se demande si l’initiateur du texte est intéressé par la représentativité et la légitimité».
Charles Thialice SENGHOR pressafrik.com
Selon lui, ça va être un méli-mélo, une confusion avec un conflit d’influence, de compétence entre le président et le premier ministre. «Ça va relever du charivari constitutionnel. Du point de vue même de la rationalité institutionnelle, du fonctionnement institutionnel je ne voyais pas la place à un poste de vice-président», a-t-il indiqué. «Il n’y a pas de pertinence, dans un régime politique comme au Sénégal à avoir un vice-président», a martelé le Professeur.
Par ailleurs, le Constitutionnaliste a soutenu que le projet de loi portant sur le ticket présidentiel était choquant à tous les niveaux. «(…) finalement, tout était choquant dans ce projet de loi du ticket présidentiel», a répondu le Professeur.
Il estime que pour un tel texte, il fallait passer par une voie parlementaire sans occulter le peuple sénégalais. «Je ne connais aucun pays du pays où avec 25% on est élu président», a-t-il fait savoir. C’est pour cette raison «qu’il se demande si l’initiateur du texte est intéressé par la représentativité et la légitimité».
Charles Thialice SENGHOR pressafrik.com