En effet, le Coordonnateur du Mouvement Aliou Sané a e u le privilège de discuter au téléphone avec le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, M. Cheikh Oumar Hann. Ayant eu connaissance des griefs des bacheliers non orientés, le ministre en personne, dans ses réponses, nie l’existence de nouveaux bacheliers non orientés au titre de l’année universitaire 2019 .
Déjà, étant donné qu’ils sont à leur troisième point de presse, ces nouveaux bacheliers non orientés menacent de passer à une vitesse supérieure si rien n’est fait.
A travers des rencontres avec les bonnes volontés et la société civile, ils ont pu recenser plus de 500 cas de nouveaux bacheliers non orientés grâce à un formulaire lancé en ligne fait par le mouvement Y en a marre, renseignant les noms, prénoms, dates de naissance, lieux de résidence et numéros de téléphone des bacheliers concernés.
Par ailleurs, si on se fie au site d’orientation du ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation Campusen, il y a 1348 bacheliers non encore orientés. Et pourtant, lors de son passage dans l’émission « Yoon Wi » le 19 décembre 2019, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Cheikh Oumar Hanne avait déclaré: « Il reste 3500 bacheliers non encore orientés et dans les 2 jours qui viennent, tous les bacheliers recevront leur proposition d’orientation ». Sept mois plus tard, toujours rien n’est encore fait pour leur orientation.
Le fait est qu'il y avait beaucoup de cas lié aux problèmes d’orientations.
Tout d’abord, il y a le problème des nouveaux bacheliers non encore orientés et des bacheliers qui bien que déjà orientés avec validation de leurs choix, avaient rencontré des difficultés pour s’acquitter du paiement de leur inscription. Ainsi, ils n’ont bénéficié que d’un délai de 72h pour être en règle. " Ce qui n’a jamais existé au Sénégal. Nous avons toujours bénéficié d’un délai d’un mois pour finaliser nos inscriptions. D’ailleurs, avant, on pouvait même valider son inscription sur la plateforme et régler les frais d’inscription dans ce délai d’un mois. "
Il est à signaler que ce n’était pas toujours évident de débourser 25 000 francs Cfa pour un père ou une mère de famille, pour inscrire un ou plusieurs de ses enfants dans ce court délai de 72h !
Par ailleurs, certains bacheliers n’ont pas reçu leur code de confirmation pour matérialiser leurs inscriptions respectives sur la plateforme, d’une part.
D’autre part, aucune dérogation n’a été accordée pour les cas médicaux concernant certains bacheliers hospitalisés au moment des orientations.
Ils ont tous déposés des demandes de dérogations auprès de la Direction de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation depuis décembre 2019, mais l’attente devient de plus en plus longue, sans réaction de la part des autorités du ministère.
Il y a lieu aussi de souligner que certains de ces bacheliers concernés ont eu la mention et n’attendent que l’autorisation de leurs inscriptions dans les opérateurs agréés servant de supports de paiement, afin qu’ils puissent reprendre les cours dans les universités.
Le cri de cœur et l'angoisse de ces jeunes doivent être connus de tous. Ils méritent attention de la part des autorités d'autant plus qu'en majorité, ils sont victimes d'un choix politique dont les implications et conséquences n'ont pas bien été saisies et pis, rien n'est fait pour s'ajuster et changer la donne depuis l'instauration de la plateforme CAMPUSEN.
Comment peut-on imposer à un nouveau bachelier des profondeurs d'être irréprochable dans l'utilisation d'une plateforme qu'il vient de découvrir ?
Quid des aléas techniques de la plateforme elle-même et des problèmes de réseaux des opérateurs agréés, servant de supports de paiement?
Le réflexe des autorités ne devrait-il pas être de redonner, chaque année, une seconde chance à tous les ''laissés-pour-compte'' après l'évaluation de la situation à l'issue de la dernière série d'orientation ?
Monsieur le Ministre Cheikh Oumar Hanne est vraiment prié de faire un petit effort dans ce sens, ne serait-ce qu'en donnant l'autorisation de réouverture de la plateforme Campusen, pour aider ces pauvres bacheliers à avoir une dernière chance pour poursuivre leurs études dans nos universités publiques.
Dans la mesure où Monsieur le Ministre Cheikh Oumar Hanne a fini de montrer ses limites, nous lançons directement un appel au président de la République Monsieur Macky Sall, qui n’est peut-être pas au courant de ce lamentable sort des nouveaux bacheliers non orientés. En ce qui concerne ces bacheliers, ils souhaitent aussi être parmi les élites de demain au même titre que leurs collègues déjà orientés et qui bénéficient du même diplôme que ces bacheliers non orientés qui sont laissés en rade.
En tant que simples citoyens, nous vous lançons un cri de cœur Monsieur le président de la République, pour le règlement définitif de la situation des nouveaux bacheliers non orientés.
Notre appel va aussi à l’endroit de tous les étudiants, parents d’élèves, presse, le personnel enseignant, la société civile, les mouvements citoyens et d’activiste pour leur soutien en vue de défendre avec dignité cette cause de ces futurs étudiants.
Enfin, nous ne souhaitons point à ces nouveaux bacheliers, ne soient perçus comme les exclus victimes du système pour le seul fait que des raisons médicales, sociales, problèmes techniques de la plateforme, de la réception de code de validation etc.…de ne pouvoir honorer leurs engagement dès le début des inscriptions officielles.
Mouhamadou Moustapha Dieng
Étudiant-chercheur en Science de l’Education
Déjà, étant donné qu’ils sont à leur troisième point de presse, ces nouveaux bacheliers non orientés menacent de passer à une vitesse supérieure si rien n’est fait.
A travers des rencontres avec les bonnes volontés et la société civile, ils ont pu recenser plus de 500 cas de nouveaux bacheliers non orientés grâce à un formulaire lancé en ligne fait par le mouvement Y en a marre, renseignant les noms, prénoms, dates de naissance, lieux de résidence et numéros de téléphone des bacheliers concernés.
Par ailleurs, si on se fie au site d’orientation du ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation Campusen, il y a 1348 bacheliers non encore orientés. Et pourtant, lors de son passage dans l’émission « Yoon Wi » le 19 décembre 2019, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Cheikh Oumar Hanne avait déclaré: « Il reste 3500 bacheliers non encore orientés et dans les 2 jours qui viennent, tous les bacheliers recevront leur proposition d’orientation ». Sept mois plus tard, toujours rien n’est encore fait pour leur orientation.
Le fait est qu'il y avait beaucoup de cas lié aux problèmes d’orientations.
Tout d’abord, il y a le problème des nouveaux bacheliers non encore orientés et des bacheliers qui bien que déjà orientés avec validation de leurs choix, avaient rencontré des difficultés pour s’acquitter du paiement de leur inscription. Ainsi, ils n’ont bénéficié que d’un délai de 72h pour être en règle. " Ce qui n’a jamais existé au Sénégal. Nous avons toujours bénéficié d’un délai d’un mois pour finaliser nos inscriptions. D’ailleurs, avant, on pouvait même valider son inscription sur la plateforme et régler les frais d’inscription dans ce délai d’un mois. "
Il est à signaler que ce n’était pas toujours évident de débourser 25 000 francs Cfa pour un père ou une mère de famille, pour inscrire un ou plusieurs de ses enfants dans ce court délai de 72h !
Par ailleurs, certains bacheliers n’ont pas reçu leur code de confirmation pour matérialiser leurs inscriptions respectives sur la plateforme, d’une part.
D’autre part, aucune dérogation n’a été accordée pour les cas médicaux concernant certains bacheliers hospitalisés au moment des orientations.
Ils ont tous déposés des demandes de dérogations auprès de la Direction de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation depuis décembre 2019, mais l’attente devient de plus en plus longue, sans réaction de la part des autorités du ministère.
Il y a lieu aussi de souligner que certains de ces bacheliers concernés ont eu la mention et n’attendent que l’autorisation de leurs inscriptions dans les opérateurs agréés servant de supports de paiement, afin qu’ils puissent reprendre les cours dans les universités.
Le cri de cœur et l'angoisse de ces jeunes doivent être connus de tous. Ils méritent attention de la part des autorités d'autant plus qu'en majorité, ils sont victimes d'un choix politique dont les implications et conséquences n'ont pas bien été saisies et pis, rien n'est fait pour s'ajuster et changer la donne depuis l'instauration de la plateforme CAMPUSEN.
Comment peut-on imposer à un nouveau bachelier des profondeurs d'être irréprochable dans l'utilisation d'une plateforme qu'il vient de découvrir ?
Quid des aléas techniques de la plateforme elle-même et des problèmes de réseaux des opérateurs agréés, servant de supports de paiement?
Le réflexe des autorités ne devrait-il pas être de redonner, chaque année, une seconde chance à tous les ''laissés-pour-compte'' après l'évaluation de la situation à l'issue de la dernière série d'orientation ?
Monsieur le Ministre Cheikh Oumar Hanne est vraiment prié de faire un petit effort dans ce sens, ne serait-ce qu'en donnant l'autorisation de réouverture de la plateforme Campusen, pour aider ces pauvres bacheliers à avoir une dernière chance pour poursuivre leurs études dans nos universités publiques.
Dans la mesure où Monsieur le Ministre Cheikh Oumar Hanne a fini de montrer ses limites, nous lançons directement un appel au président de la République Monsieur Macky Sall, qui n’est peut-être pas au courant de ce lamentable sort des nouveaux bacheliers non orientés. En ce qui concerne ces bacheliers, ils souhaitent aussi être parmi les élites de demain au même titre que leurs collègues déjà orientés et qui bénéficient du même diplôme que ces bacheliers non orientés qui sont laissés en rade.
En tant que simples citoyens, nous vous lançons un cri de cœur Monsieur le président de la République, pour le règlement définitif de la situation des nouveaux bacheliers non orientés.
Notre appel va aussi à l’endroit de tous les étudiants, parents d’élèves, presse, le personnel enseignant, la société civile, les mouvements citoyens et d’activiste pour leur soutien en vue de défendre avec dignité cette cause de ces futurs étudiants.
Enfin, nous ne souhaitons point à ces nouveaux bacheliers, ne soient perçus comme les exclus victimes du système pour le seul fait que des raisons médicales, sociales, problèmes techniques de la plateforme, de la réception de code de validation etc.…de ne pouvoir honorer leurs engagement dès le début des inscriptions officielles.
Mouhamadou Moustapha Dieng
Étudiant-chercheur en Science de l’Education