Une centaine de ‘’thiantas’’ ont pris d’assaut la résidence du célèbre talibé de Serigne Saliou Mbacké depuis son rappel à Dieu, mardi dernier à Bordeaux. Mais l’ambiance ne laisse transparaitre aucun signe de deuil sur les visages des talibés de Serigne Béthio Thioune. Mais les cœurs saignent encore. Les discussions des uns et des autres tournent autour de leur guide religieux. Des regrets de n’avoir pas assez remercié le Cheikh de son vivant, et par moments, le fatalisme s’empare de certains talibés.
« Qu’allons-nous faire maintenant ? Qu’’allons-nous devenir sans le cheikh ? Je n’arrive pas à réaliser qu’il est parti, et pourtant il est bien parti. Il nous a fait tellement de bien qu’aujourd’hui, vivre sans lui, est difficile à envisager », se lamente une dame au milieu de quatre hommes qui acquiescent d’un geste de la tête.
A cet instant, retentissent des voix rauques en provenance du salon. Par ces ‘’khassaides’’, ils rendent grâce à Dieu pour tout, même dans le deuil. Tout de suite, un petit cercle est formé pour ‘’accompagner’’ Cheikh Béthio par ces chansons qui le faisaient tressaillir dans son fauteuil.
L’Observateur
« Qu’allons-nous faire maintenant ? Qu’’allons-nous devenir sans le cheikh ? Je n’arrive pas à réaliser qu’il est parti, et pourtant il est bien parti. Il nous a fait tellement de bien qu’aujourd’hui, vivre sans lui, est difficile à envisager », se lamente une dame au milieu de quatre hommes qui acquiescent d’un geste de la tête.
A cet instant, retentissent des voix rauques en provenance du salon. Par ces ‘’khassaides’’, ils rendent grâce à Dieu pour tout, même dans le deuil. Tout de suite, un petit cercle est formé pour ‘’accompagner’’ Cheikh Béthio par ces chansons qui le faisaient tressaillir dans son fauteuil.
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