« Lorsqu’on vient dans une manifestation avec des explosifs et des engins dangereux, cela veut dire que l’on n’est pas animé des meilleures intentions du monde », a-t-il souligné. Et de poursuivre en notant que tous ces agissements ont pour seul dessein de créer des troubles, des dérapages. Et même des morts, que l’on va ensuite imputer à l’Etat. Allant plus loin, Me Ngom fera savoir que les autorités auraient reçu des informations pas du tout rassurantes par rapport à des manœuvres qui seraient en cours pour déstabiliser le pays.
A ceux-là qui s’émeuvent de la dernière audition d’Alioune Tine par la Division des investigations criminelles (Dic), le ministre d’Etat répondra que c’était la moindre des choses pour quelqu’un qui a publiquement appelé les populations à se soulever. Et Me Ngom de profiter de l’occasionner pour dire que ceux qui étaient dans l’opposition, avant 2 000, ont vécu bien pire.
Prenant son exemple, le ministre de l’Intérieur révèlera avoir fait la prison plus d’une dizaine de fois sous le régime socialiste. Et cela, dans des conditions de prisonnier de droit commun. « J’ai été embastillé et mis dans des cachots. Une fois, j’ai même été avec des tuberculeux pendant trois jours. Une autre fois, j’ai été déporté à Rufisque pendant 9 jours, mon écharpe de député arrachée », a-t-il renseigné. Et de conclure en faisant remarquer tous les efforts qui ont été consentis par le régime de l’alternance dans le sens d’une humanisation des prisons, avec l’incorporation de toilettes dans les locaux et la séparation des hommes et des femmes. Une humanisation que l’on note également au niveau des conditions d’encadrement et de dispersion des foules. Et de donner l’exemple du commissaire de la police centrale, Arona Sy, qui prend toujours le temps de discuter avec les manifestants avant de procéder à une dispersion de la foule.
Thiané Ndiaye
Le Messager
A ceux-là qui s’émeuvent de la dernière audition d’Alioune Tine par la Division des investigations criminelles (Dic), le ministre d’Etat répondra que c’était la moindre des choses pour quelqu’un qui a publiquement appelé les populations à se soulever. Et Me Ngom de profiter de l’occasionner pour dire que ceux qui étaient dans l’opposition, avant 2 000, ont vécu bien pire.
Prenant son exemple, le ministre de l’Intérieur révèlera avoir fait la prison plus d’une dizaine de fois sous le régime socialiste. Et cela, dans des conditions de prisonnier de droit commun. « J’ai été embastillé et mis dans des cachots. Une fois, j’ai même été avec des tuberculeux pendant trois jours. Une autre fois, j’ai été déporté à Rufisque pendant 9 jours, mon écharpe de député arrachée », a-t-il renseigné. Et de conclure en faisant remarquer tous les efforts qui ont été consentis par le régime de l’alternance dans le sens d’une humanisation des prisons, avec l’incorporation de toilettes dans les locaux et la séparation des hommes et des femmes. Une humanisation que l’on note également au niveau des conditions d’encadrement et de dispersion des foules. Et de donner l’exemple du commissaire de la police centrale, Arona Sy, qui prend toujours le temps de discuter avec les manifestants avant de procéder à une dispersion de la foule.
Thiané Ndiaye
Le Messager