"Il y a pour nous un problème, c'est qu'on a pris l'habitude de prendre les décision à notre place, sans nous écouter, et de nous les imposer", a déclaré M. Ping lors des Journées européennes du développement à Strasbourg.
"L'Afrique demande à être entendue. Si nous ne sommes rien, nous voulons être quelque chose", a-t-il poursuivi, sous les applaudissements nourris.
"Nous voulons être écoutés, nous voulons être entendus et nous souhaitons prendre part aux décisions qui vont engager notre destin", a encore insisté M. Ping, notant que les modèles économiques imposés à l'Afrique par les institutions internationales avaient échoué.
"On nous a imposé un modèle que nous avons accepté mais que l'Asie a refusé. Les résultats sont là: en Asie un développement époustouflant, l'Afrique s'est effondrée", a-t-il noté.
Le sommet du G20 a bien appelé samedi à améliorer la représentativité dans les institutions internationales comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.
Mais même si "nous nous félicitons" des engagements du G20, "notre souhait est que nous passions aux actes", a poursuivi le président du Bénin Thomas Yayi Boni, qui a notamment réclamé une réforme du système des voix au FMI.
Le président de la Banque africaine de développement Donald Kaberuka a de son côté "salué" les déclarations de Washington, "qui vont dans la bonne direction". Mais il a également souligné que l'Afrique se sentait "exclue".
"Cela sera tentant pour le G8 ou le G20 de prendre derrière des portes fermées des décisions pour résoudre les problèmes du secteur financier, et c'est possible de le faire", a-t-il ajouté.
Or, la crise concerne également l'accès à la nourriture et à l'eau, les migrations, la sécurité, "et je ne vois pas comment ces questions pourraient être réglées avec seulement une partie du monde autour de la table", a-t-il estimé.
Dans un message vidéo enregistré à Washington après la fin du G20, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a voulu rassurer les participants à ces Journées européennes du développement.
"Toute réforme de la gouvernance mondiale devra assurer la participation réelle des pays en développement", "touchés en premier lieu par la crise", a-t-il souligné.
"L'Afrique demande à être entendue. Si nous ne sommes rien, nous voulons être quelque chose", a-t-il poursuivi, sous les applaudissements nourris.
"Nous voulons être écoutés, nous voulons être entendus et nous souhaitons prendre part aux décisions qui vont engager notre destin", a encore insisté M. Ping, notant que les modèles économiques imposés à l'Afrique par les institutions internationales avaient échoué.
"On nous a imposé un modèle que nous avons accepté mais que l'Asie a refusé. Les résultats sont là: en Asie un développement époustouflant, l'Afrique s'est effondrée", a-t-il noté.
Le sommet du G20 a bien appelé samedi à améliorer la représentativité dans les institutions internationales comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.
Mais même si "nous nous félicitons" des engagements du G20, "notre souhait est que nous passions aux actes", a poursuivi le président du Bénin Thomas Yayi Boni, qui a notamment réclamé une réforme du système des voix au FMI.
Le président de la Banque africaine de développement Donald Kaberuka a de son côté "salué" les déclarations de Washington, "qui vont dans la bonne direction". Mais il a également souligné que l'Afrique se sentait "exclue".
"Cela sera tentant pour le G8 ou le G20 de prendre derrière des portes fermées des décisions pour résoudre les problèmes du secteur financier, et c'est possible de le faire", a-t-il ajouté.
Or, la crise concerne également l'accès à la nourriture et à l'eau, les migrations, la sécurité, "et je ne vois pas comment ces questions pourraient être réglées avec seulement une partie du monde autour de la table", a-t-il estimé.
Dans un message vidéo enregistré à Washington après la fin du G20, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a voulu rassurer les participants à ces Journées européennes du développement.
"Toute réforme de la gouvernance mondiale devra assurer la participation réelle des pays en développement", "touchés en premier lieu par la crise", a-t-il souligné.