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Au sud-ouest de l’Iran, 300 personnes condamnées au VIH: Une rumeur qui engendre la violence

Des manifestants dans la ville de Lordegan au sud-ouest de l’Iran, ont mis le feu le 5 octobre au bureau de l’imam. Ils réagissaient à des rumeurs affirmant qu’un village avait été contaminé par le VIH lors d’un dépistage du diabète.


Rédigé par leral.net le Jeudi 10 Octobre 2019 à 10:58 | | 0 commentaire(s)|

Au sud-ouest de l’Iran, 300 personnes condamnées au VIH: Une rumeur qui engendre la violence
Si l'on en croit la chaîne "Les Observateurs", une vague de colère a été déclenchée dans la ville de Lordegan située au sud-ouest de l’Iran. Cette manifestation, selon notre source, est due à une rumeur selon laquelle 300 personnes auraient contracté le VIH après avoir fait un test de dépistage du diabète.

Selon les autorités sanitaires de cette région, le nombre de personnes malades est bien inférieur à cela et ces dernières le seraient depuis des années. Par ailleurs, deux spécialistes du sida affirment qu’il est statistiquement impossible de contaminer 300 personnes avec une seule aiguille.

Pour rappel, ces violences se sont produites dans la ville de Lordegan, dans la province du Tchaharmahal-et-Bakhtiari.

Le 2 octobre, les habitants du village de Chenar Mahmoudi, situé à 30 km, ont commencé à manifester à Lordegan, affirmant qu’une infirmière avait utilisé une aiguille infectée avec le VIH, pour contaminer 300 personnes de leur village.