S’il ne tenait qu’à l’opposition, il ne se poserait pas un cas « Assane Diouf » à Dakar. Dans une déclaration parvenue hier à notre rédaction, la coalition « Benno Siggil Sénégal » qui a pour tête de liste dans la capitale pour les élections locales du 22 mars prochain, le M. élections du Parti socialiste (Ps), Khalifa Ababacar Sall, trouve que la brume qui entourait la démolition nocturne du stade « Assane Diouf », en pleine célébration du Magal 2008, a fini par livrer ses mystères. Selon la coalition de l’opposition, « la seule infrastructure sportive du Plateau a été finalement octroyée à des Chinois sur décision des plus hautes autorités de l’Etat qui, du coup, privent les jeunes du Plateau, de Rebeuss, de Niayes Tioker et de la Médina d’un espace de jeux et de loisirs ».
Cette décision qu’elle qualifie d’inique « est la conséquence d’une boulimie foncière arrogante mise en exécution par le pouvoir libéralo-affairiste sous le couvert de l’Etat pour justifier des pratiques scandaleuses d’aliénation spéculative du patrimoine foncier et immobilier », avance-t-elle. Et d’ajouter, « au demeurant, la cession du stade « Assane Diouf » dans des conditions non encore élucidées et sans considération des préoccupations des jeunes des quartiers environnants, est révélatrice du système de corruption et de concussion qui gangrène notre pays. Elle traduit l’irresponsabilité du régime libéral qui procède au bradage des dernières assiettes foncières de la capitale, au mépris de l’usage présent ou futur que les plans d’urbanisme en ont prescrit, défigurant du coup la ville de Dakar maintenant transformée en un temple commerçant au profit d’intérêts privés obscurs associés aux lobbies affairistes du régime en place ».
Benno Siggil Sénégal est d’avis que dans cette affaire, la responsabilité du conseil municipal de Dakar est entière, elle qui a renoncé à son droit de propriété sur le site du stade « Assane Diouf » malgré l’opposition citoyenne de ses administrés. En effet, « le facteur déclencheur de ce scandale dont la cession n’a été que l’aboutissement a été la délibération du conseil municipal portant échange du site du stade avec un terrain de l’Etat. Cette délibération démontre à suffisance que le maire et les conseillers municipaux sortants sont, depuis leur élection, éloignés des préoccupations de la jeunesse de Dakar », assurent les camarades de l’ancien maire socialiste de Grand Yoff, candidat à la ville cette année.
Aujourd’hui, malgré l’opposition des populations et les engagements du président de la République à reconstruire le stade à la suite d’une audience accordée au collectif des jeunes, l’on se rend compte en définitive que le bradage du patrimoine foncier et immobilier sur fond de spoliation et de spéculation a pris le dessus sur la politique d’aménagement harmonieux du territoire en ignorant les intérêts des populations et l’épanouissement de la jeunesse dakaroise.
C’est la raison pour laquelle, la Coalition « Bennoo Siggil Senegaal » dénonce avec vigueur cette option du pouvoir libéral et « condamne fermement l’attribution du site du stade « Assane Diouf » au capital étranger, une décision synonyme de mépris pour la jeunesse de Dakar ». Au-delà de la condamnation, la Coalition dit prendre entièrement en charge le combat des jeunes de Dakar pour la préservation de leur espace sportif ». À ce titre, elle invite toutes les forces politiques et sociales de Dakar « à manifester leur désapprobation et à se joindre aux jeunes pour organiser et engager la riposte contre la forfaiture du pouvoir libéral ».
Sous ce rapport, la coalition affirme dans sa déclaration qu’elle prend le « ferme engagement », une fois sa victoire acquise aux élections municipales, « d’initier toutes procédures appropriées en vue de faire annuler cette cession et de rendre justice aux jeunes en érigeant sur le site actuel du stade « Assane Diouf » un complexe sportif et culturel avec un plateau technique de qualité. Au-delà, et parce que les besoins en infrastructures, en équipements, en services sociaux de base et en logements se sont accrus dans la ville de Dakar, il est impératif de réconcilier cette demande croissante avec l’offre disponible de terrains dans le cadre d’une planification foncière méthodique et d’une politique cohérente d’aménagement du territoire de la ville.
Dans cet ordre d’idées, nous nous engageons à mettre en œuvre une politique pouvant favoriser la création d’un cadre de vie qui répond aux exigences d’un équilibre structurel et fonctionnel de la ville ainsi qu’aux besoins d’épanouissement de sa population », disent les camarades de Ousmane Tanor Dieng et alliés.
SudQuotidien avec archipo.com
Cette décision qu’elle qualifie d’inique « est la conséquence d’une boulimie foncière arrogante mise en exécution par le pouvoir libéralo-affairiste sous le couvert de l’Etat pour justifier des pratiques scandaleuses d’aliénation spéculative du patrimoine foncier et immobilier », avance-t-elle. Et d’ajouter, « au demeurant, la cession du stade « Assane Diouf » dans des conditions non encore élucidées et sans considération des préoccupations des jeunes des quartiers environnants, est révélatrice du système de corruption et de concussion qui gangrène notre pays. Elle traduit l’irresponsabilité du régime libéral qui procède au bradage des dernières assiettes foncières de la capitale, au mépris de l’usage présent ou futur que les plans d’urbanisme en ont prescrit, défigurant du coup la ville de Dakar maintenant transformée en un temple commerçant au profit d’intérêts privés obscurs associés aux lobbies affairistes du régime en place ».
Benno Siggil Sénégal est d’avis que dans cette affaire, la responsabilité du conseil municipal de Dakar est entière, elle qui a renoncé à son droit de propriété sur le site du stade « Assane Diouf » malgré l’opposition citoyenne de ses administrés. En effet, « le facteur déclencheur de ce scandale dont la cession n’a été que l’aboutissement a été la délibération du conseil municipal portant échange du site du stade avec un terrain de l’Etat. Cette délibération démontre à suffisance que le maire et les conseillers municipaux sortants sont, depuis leur élection, éloignés des préoccupations de la jeunesse de Dakar », assurent les camarades de l’ancien maire socialiste de Grand Yoff, candidat à la ville cette année.
Aujourd’hui, malgré l’opposition des populations et les engagements du président de la République à reconstruire le stade à la suite d’une audience accordée au collectif des jeunes, l’on se rend compte en définitive que le bradage du patrimoine foncier et immobilier sur fond de spoliation et de spéculation a pris le dessus sur la politique d’aménagement harmonieux du territoire en ignorant les intérêts des populations et l’épanouissement de la jeunesse dakaroise.
C’est la raison pour laquelle, la Coalition « Bennoo Siggil Senegaal » dénonce avec vigueur cette option du pouvoir libéral et « condamne fermement l’attribution du site du stade « Assane Diouf » au capital étranger, une décision synonyme de mépris pour la jeunesse de Dakar ». Au-delà de la condamnation, la Coalition dit prendre entièrement en charge le combat des jeunes de Dakar pour la préservation de leur espace sportif ». À ce titre, elle invite toutes les forces politiques et sociales de Dakar « à manifester leur désapprobation et à se joindre aux jeunes pour organiser et engager la riposte contre la forfaiture du pouvoir libéral ».
Sous ce rapport, la coalition affirme dans sa déclaration qu’elle prend le « ferme engagement », une fois sa victoire acquise aux élections municipales, « d’initier toutes procédures appropriées en vue de faire annuler cette cession et de rendre justice aux jeunes en érigeant sur le site actuel du stade « Assane Diouf » un complexe sportif et culturel avec un plateau technique de qualité. Au-delà, et parce que les besoins en infrastructures, en équipements, en services sociaux de base et en logements se sont accrus dans la ville de Dakar, il est impératif de réconcilier cette demande croissante avec l’offre disponible de terrains dans le cadre d’une planification foncière méthodique et d’une politique cohérente d’aménagement du territoire de la ville.
Dans cet ordre d’idées, nous nous engageons à mettre en œuvre une politique pouvant favoriser la création d’un cadre de vie qui répond aux exigences d’un équilibre structurel et fonctionnel de la ville ainsi qu’aux besoins d’épanouissement de sa population », disent les camarades de Ousmane Tanor Dieng et alliés.
SudQuotidien avec archipo.com