Là où certains lui reprochaient de « rater le train de l’histoire », il s’est suffi de rappeler que c’est le mouvement populaire qui a rejoint les combats initiés par le « leader » depuis bientôt sept ans et qu’il « s’en réjouissait ». Pour lui l’un des combats phares de ce mouvement a pour nom : « dévolution monarchique du pouvoir ». Cette volonté du chef de l’Etat qui n’est pas « éteinte » selon lui a été à l’origine du « complot » qu’il a subi et dont « il a payé injustement le prix » qui ne s’est pas limité à la « privation de liberté » mais s’est répercuté sur son image « ternie » par une lourde « machine de propagande ».
Veut-il pour autant se rapprocher de la société civile par ses appels incessants « à tous les talents et compétences » comme il dit vouloir « rassembler pour gagner, rassembler gouverner » ? Lors de ces dernières sorties, il faisait déjà siennes les conclusions des Assises nationales dans lesquelles ses équipes « ont largement puisé », disait-il à la conférence de presse d 30 juin.
C’est un Idrissa Seck habituel, mais insistant, cette fois-ci, plus sur les perspectives, qui s’est appesanti sur son compagnonnage avec Wade jusqu’à l’alternance, sa gestion qu’il dit « bénéfique au Sénégal » lors de son passage à la primature, son combat contre l’injustice que le peuple « s’est approprié » le 23 juin, finalement. Revenant d’ailleurs sur ces évènements, il assume enfin qu’aussi bien lui-même que ses militants sont membres à part entière de ce mouvement populaire qui « n’appartient à aucun parti politique ».
Seul bémol ? Mais où sont passés les versets ? Lorsque Barka Bâ le lui signale, il en cite un favori du moment : « Lorsqu’une calomnie vous parvient d’un pervers, vérifiez-la au lieu d’atteindre d’honnêtes gens pour finir par le regretter ».
Les accusateurs éventuels sont-ils avertis ? En tout cas, un grand travail d’explication reste à abattre. Quelle stratégie adopteront Idy et son équipe pour ce faire ? C’est tout le défi de ce parcours de combattant conduisant aux élections de 2012 à un des moments les plus critiques de l’Histoire du Sénégal.
Les observateurs en conviennent : le discours d’Idrissa Seck a, sans aucun doute, changé pour épouser les contours des derniers actes posés dans la logique de la rupture qu’attendaient ses militants. Mais, il est vrai que les Sénégalais, eux, l’attendent sur un autre terrain, la résolution des problèmes auxquels ils sont confrontés ? Saura t-il y répondre ? Même si ses partisans sont dans l’affirmative, galvanisés par l’amélioration de l’image du leader inscrit dans la rupture, nos concitoyens ont bien le droit, pour y croire, d’attendre des signaux forts.
Veut-il pour autant se rapprocher de la société civile par ses appels incessants « à tous les talents et compétences » comme il dit vouloir « rassembler pour gagner, rassembler gouverner » ? Lors de ces dernières sorties, il faisait déjà siennes les conclusions des Assises nationales dans lesquelles ses équipes « ont largement puisé », disait-il à la conférence de presse d 30 juin.
C’est un Idrissa Seck habituel, mais insistant, cette fois-ci, plus sur les perspectives, qui s’est appesanti sur son compagnonnage avec Wade jusqu’à l’alternance, sa gestion qu’il dit « bénéfique au Sénégal » lors de son passage à la primature, son combat contre l’injustice que le peuple « s’est approprié » le 23 juin, finalement. Revenant d’ailleurs sur ces évènements, il assume enfin qu’aussi bien lui-même que ses militants sont membres à part entière de ce mouvement populaire qui « n’appartient à aucun parti politique ».
Seul bémol ? Mais où sont passés les versets ? Lorsque Barka Bâ le lui signale, il en cite un favori du moment : « Lorsqu’une calomnie vous parvient d’un pervers, vérifiez-la au lieu d’atteindre d’honnêtes gens pour finir par le regretter ».
Les accusateurs éventuels sont-ils avertis ? En tout cas, un grand travail d’explication reste à abattre. Quelle stratégie adopteront Idy et son équipe pour ce faire ? C’est tout le défi de ce parcours de combattant conduisant aux élections de 2012 à un des moments les plus critiques de l’Histoire du Sénégal.
Les observateurs en conviennent : le discours d’Idrissa Seck a, sans aucun doute, changé pour épouser les contours des derniers actes posés dans la logique de la rupture qu’attendaient ses militants. Mais, il est vrai que les Sénégalais, eux, l’attendent sur un autre terrain, la résolution des problèmes auxquels ils sont confrontés ? Saura t-il y répondre ? Même si ses partisans sont dans l’affirmative, galvanisés par l’amélioration de l’image du leader inscrit dans la rupture, nos concitoyens ont bien le droit, pour y croire, d’attendre des signaux forts.