Au terme de cette marche ces enfants déshérités ont avisé le préfet des conditions difficiles qu'ils endurent quotidiennement non sans procurer leur message particulier au chef de l'Etat. « Monsieur le préfet, veuillez dire au président de la République de nous égaler à nos compatriotes de l'école française, nous sommes tous des enfants issus la même société », dira leur porte-parole Seydou Nourou Djigo. Un message qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd dans la mesure où pour le préfet de diourbel Ndiaga Fall, ce message sera transmis à qui de droit.
Appuyés dans leurs causes par des organismes internationaux et des associations communautaires, les talibés saluent les efforts consentis par ces organisations qui assurent en partie leur prise en charge en besoin de nourriture et éducation. Mais selon monsieur Emile Nansemou N'ko le directeur national de l'Ong Child fund, les visées de son département par rapport au sujet des maltraitances des talibés sont lointaines. « C'est seulement l'Etat sénégalais qui tarde à légiférer certains aspects touchant la question de ses enfants. » regrette-t-il.
Toutefois pour une réduction de la vulnérabilité des talibé, le patron de cet organisme prône un paiement des enseignants coraniques et la validation des diplômes coranique.
Appuyés dans leurs causes par des organismes internationaux et des associations communautaires, les talibés saluent les efforts consentis par ces organisations qui assurent en partie leur prise en charge en besoin de nourriture et éducation. Mais selon monsieur Emile Nansemou N'ko le directeur national de l'Ong Child fund, les visées de son département par rapport au sujet des maltraitances des talibés sont lointaines. « C'est seulement l'Etat sénégalais qui tarde à légiférer certains aspects touchant la question de ses enfants. » regrette-t-il.
Toutefois pour une réduction de la vulnérabilité des talibé, le patron de cet organisme prône un paiement des enseignants coraniques et la validation des diplômes coranique.