Les pêcheurs saint-louisiens ne comptent plus rester sur place. Mieux, ils décident de migrer vers la Mauritanie « pour fuir, disent-ils, la tracasserie des bateaux ramasseurs » qu'ils accusent d'être à l'origine de la rareté des produits halieutiques dans les cotes sénégalaises. « A St-Louis, mes compatriotes pêcheurs ne veulent plus subir cet injustice de l'Etat sénégalaise qui a préféré des étrangers à ces fils. Pour cette raison beaucoup de jeunes pêcheurs quittent la ville pour aller en Mauritanie travailler dans la quiétude », constate Faly Guèye, pêcheur habitant de la langue de barbarie de St-Louis.
Pour ce jeune pêcheur témoin oculaire de la pêche sauvage de ces bateaux, ces chalutiers ne laissent rien à leur passage. « Ils n'en laissent rien dans cette espace pélagique. Pour la petite espèce, ils les élèvent dans des aquarium », note notre interlocuteur qui poursuit que « ces bateaux ne respectent pas souvent la zone qui leur est réservée »
Aujourd'hui les pêcheurs de St Louis, ville frontalière de la Mauritanie, sont contraints au chômage forcé. « Nous préférons rester sur terre que d'aller en mer, d'abord pour ne pas subir le spectre de ces bateaux qui nous cognent en plein mer mais aussi éviter le vide qui nous accompagne après chaque embarcation en même temps des dettes nous poursuivent », regrette ce jeune capitaine.
Des ennuis de la pêche sénégalaise, s'y greffe l'agressivité des gardes côtières mauritaniens. Pour la préservation de leur espace maritime, ces marins usent souvent leurs armes contre les pêcheurs sénégalais. Si ce n’est pas le cas, ils confisquent leurs équipements de pêche avant de les laisser marcher à pied pour retourner au bercail. « L'année passée lorsque qu'ils nous ont attrapés, les gardes nous ont torturés avant de nous demander 300.000 fr Cfa comme rançon pour notre libération. C’est après que nous avions donné la moitié qu'ils nous ont libérés. Nous avions marché pendant 5 jours pour regagner les côtes saint-louisiennes », témoigne Faly Guèye.
Même si des démarches en faveurs des pêcheurs ont été enclenchées par les autorités sénégalaises pour l'accès facile dans la zone mauritanienne, cela ne diminue pas les maux. Avec l'avènement des licences de pêches qui ressortent d'un partenariat entre les deux états, des suspicions planent encore sur la conformité de ce document qui ne persuade guère les autorités mauritaniennes. « Au moment ou nous espérons que ces licences vont régler les problèmes, les ennuis persistent car les responsables maritimes de la Mauritanie expulsent encore des pêcheurs en règles »
zebabsforever
ENTRETIEN AVEC UN JEUNE PÊCHEUR QUI EN TÉMOIGNE LES DIFFICULTÉS DES SES COMPATRIOTES EN MER
Pour ce jeune pêcheur témoin oculaire de la pêche sauvage de ces bateaux, ces chalutiers ne laissent rien à leur passage. « Ils n'en laissent rien dans cette espace pélagique. Pour la petite espèce, ils les élèvent dans des aquarium », note notre interlocuteur qui poursuit que « ces bateaux ne respectent pas souvent la zone qui leur est réservée »
Aujourd'hui les pêcheurs de St Louis, ville frontalière de la Mauritanie, sont contraints au chômage forcé. « Nous préférons rester sur terre que d'aller en mer, d'abord pour ne pas subir le spectre de ces bateaux qui nous cognent en plein mer mais aussi éviter le vide qui nous accompagne après chaque embarcation en même temps des dettes nous poursuivent », regrette ce jeune capitaine.
Des ennuis de la pêche sénégalaise, s'y greffe l'agressivité des gardes côtières mauritaniens. Pour la préservation de leur espace maritime, ces marins usent souvent leurs armes contre les pêcheurs sénégalais. Si ce n’est pas le cas, ils confisquent leurs équipements de pêche avant de les laisser marcher à pied pour retourner au bercail. « L'année passée lorsque qu'ils nous ont attrapés, les gardes nous ont torturés avant de nous demander 300.000 fr Cfa comme rançon pour notre libération. C’est après que nous avions donné la moitié qu'ils nous ont libérés. Nous avions marché pendant 5 jours pour regagner les côtes saint-louisiennes », témoigne Faly Guèye.
Même si des démarches en faveurs des pêcheurs ont été enclenchées par les autorités sénégalaises pour l'accès facile dans la zone mauritanienne, cela ne diminue pas les maux. Avec l'avènement des licences de pêches qui ressortent d'un partenariat entre les deux états, des suspicions planent encore sur la conformité de ce document qui ne persuade guère les autorités mauritaniennes. « Au moment ou nous espérons que ces licences vont régler les problèmes, les ennuis persistent car les responsables maritimes de la Mauritanie expulsent encore des pêcheurs en règles »
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ENTRETIEN AVEC UN JEUNE PÊCHEUR QUI EN TÉMOIGNE LES DIFFICULTÉS DES SES COMPATRIOTES EN MER