Relativement aux attaques de l’opposition qui récuse le magistrat Diakhaté allant même jusqu’à demander sa démission, le magistrat Abdoulaye Bâ, Président de l’UMS constate que le Président du Conseil constitutionnel, « suscite une crainte de partialité, nous, magistrats, nous lui conférons une présomption d’impartialité ». D’ailleurs plaide le magistrat « avec le secret des délibérations, on ne sait même pas la position de Cheikh Tidiane Diakhaté par rapport aux dossiers soulevés ». Mieux Abdoulaye Bâ ajoute que le magistrat Diakhaté dispose de tous les moyens dont dispose un juge c’est-à-dire, « la loi, la foi, le serment et la conscience et nous espérons qu’il en fera bon usage ».
Le Président de l’UMS de rappeler que « Cheikh Tidiane Diakhaté est un haut magistrat qui a fait plus de trente ans de carrière comme tout à tour juge d’instruction, Président de tribunal régional, doyen de juges d’instruction, Président de chambre d’accusation et Premier président de la cour d’appel ».
Pour ceux qui pensent que le Président Wade doit faire démissionner le magistrat Diakhaté, le Président de l’UMS trouve ça assez dangereux car cela va appeler l’utilisation de moyens qui ne sont pas légaux.
NDiaga Diouf
pressafrik.com
Le Président de l’UMS de rappeler que « Cheikh Tidiane Diakhaté est un haut magistrat qui a fait plus de trente ans de carrière comme tout à tour juge d’instruction, Président de tribunal régional, doyen de juges d’instruction, Président de chambre d’accusation et Premier président de la cour d’appel ».
Pour ceux qui pensent que le Président Wade doit faire démissionner le magistrat Diakhaté, le Président de l’UMS trouve ça assez dangereux car cela va appeler l’utilisation de moyens qui ne sont pas légaux.
NDiaga Diouf
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Abdoulaye Ba - Emission 'Grand Jury' du dimanche 5 septembre 2010 - Mamoudou Ibra Kane recevait le juge Abdoulaye Bâ président de l'Union des magistrats du Sénégal (UMS)
Projet de code de la presse : le Président de l’UMS exprime ses interrogations
Le Président de l’union des magistrats du Sénégal est d’abord revenu sur les relations entre la presse et la justice. Abdoulaye Bâ constate que la presse accuse souvent la justice son manque de communication et d’ouverture là où les juges accusent les journalistes de ne pas aller souvent à la bonne source en matière de choses judiciaires. Et toute la différence réside dans le fait que selon le Président de l’UMS « la presse travaille dans l’immédiateté et la justice rend ses décisions dans la sérénité, les deux temps sont différents ».
Sur le prochain code de la presse du Sénégal, Abdoulaye Bâ qui était dans le grand jury de la RFM, se pose des questions sur la dépénalisation des délits de presse « est-ce que dans un Etat de droit, on a le droit d’exclure une catégorie de citoyens, de les exclure de la sanction pénale ? Est-ce que ce n’est pas rompre l’équilibre des citoyens devant la loi ? ». Mais tout de même précise le Président de l’union des magistrats du Sénégal, « quelle que soit la loi qui va être adoptée, nous allons l’appliquer sans état d’âme ».
Revenant sur les rapports presse et justice, le Président de l’UMS considère que « ce sont les deux facettes d’une pièce et elles ont le mêmes objectif, la recherche de la vérité ».
NDIAGA DIOUF
Sur le prochain code de la presse du Sénégal, Abdoulaye Bâ qui était dans le grand jury de la RFM, se pose des questions sur la dépénalisation des délits de presse « est-ce que dans un Etat de droit, on a le droit d’exclure une catégorie de citoyens, de les exclure de la sanction pénale ? Est-ce que ce n’est pas rompre l’équilibre des citoyens devant la loi ? ». Mais tout de même précise le Président de l’union des magistrats du Sénégal, « quelle que soit la loi qui va être adoptée, nous allons l’appliquer sans état d’âme ».
Revenant sur les rapports presse et justice, le Président de l’UMS considère que « ce sont les deux facettes d’une pièce et elles ont le mêmes objectif, la recherche de la vérité ».
NDIAGA DIOUF