Cheikh Yérim Seck qui ne veut pas son analyse axée seulement sur le moyen étend ses tentacules jusqu’en Afrique noire pour laisser entendre qu’elle « regorge de dictateurs aussi fossilisés que Moubarack. » Certes, au début des années 90, ces derniers ont joué la carte de l’ouverture démocratique mais regrette le journaliste : « mais après le processus a été dévoyé par des dictateurs qui se sont empaillés, qui ont troqué leur anciennes tenues militaires contre soit des grand boubou, des tenues civiles…des dictateurs qui ont formellement démissionné de l’Armée pour pouvoir se pérenniser aux affaires à la faveur de révisions constitutionnelles ou à la faveur d’élections truquées. »
En effet, à en croire l’analyste y a de quoi nourrir une crainte pour les états de l’Afrique sub-saharienne dans le sens que ce qui se passe au moyen orient est suivi de très près par les masses populaires. « Et bien cette nouvelle donne qu’observe de façon très étroite par les africains du sud du Sahara a travers les télévisions satellitaires mais a travers aussi Internet, va fondamentalement constituer une menace pour tous ces dictateurs qui de Dakar à Djibouti, de Tanger au Cap multiplie les artifices pour s’éterniser au pouvoir.